Intervention de Jérôme Lambert

Séance en hémicycle du lundi 28 septembre 2020 à 16h00
Accélération et simplification de l'action publique — Article 5 bis

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Lambert :

Au cours d'un mandat précédent, il y a quelques années, j'ai eu la chance d'être auditeur de ce qui était à l'époque l'IHESI – l'Institut des hautes études de la sécurité intérieure – , qui a depuis été transformé, mais dont l'état d'esprit a été conservé. Je ne pense pas que nous soyons très nombreux dans cet hémicycle à être dans ce cas. Si je ne suis pas le seul, je vous encourage, mes chers collègues, à prendre vous aussi la parole pour faire part de votre expérience.

Je peux en tout cas assurer que l'année que j'ai passée à l'IHESI fut une expérience décoiffante – si je puis m'exprimer ainsi malgré le peu de cheveux qu'il me reste. Je veux souligner combien cette période fut riche du brassage des idées entre les différents intervenants – représentants de la police, de la justice, de l'administration, journalistes, experts, etc.

Vous affirmez que les missions de l'INHESJ seront reconduites au sein d'un nouvel organisme, mais ce ne sera pas la même chose : l'IHESI, quand j'y étais auditeur, était un établissement public qui dépendait, me semble-t-il, du Premier ministre. Il n'était en tout cas pas piloté par le ministère de l'intérieur. Son fonctionnement était beaucoup plus ouvert. C'est ce qui faisait, je le crois, la richesse de la formation – désignons-la ainsi – que nous y recevions.

Je déplore donc la disparition de cet institut dans sa forme actuelle. Pourquoi, je me le demande, supprimer un organisme qui fonctionne depuis fort longtemps – j'ai assisté à la onzième session de l'institut, qui allait entamer sa trente-deuxième session ? Pourquoi, mes chers collègues, supprimer un établissement qui fonctionnait et qui, je vous l'assure – il est dommage que je sois le seul à pouvoir en témoigner ce soir – , était très utile ?

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