Intervention de Cédric Villani

Séance en hémicycle du lundi 5 octobre 2020 à 21h30
Mise sur le marché de certains produits phytopharmaceutiques — Après l'article 2

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani :

Une réaction courte à ce qui vient d'être dit : je n'ai jamais prétendu que les choses étaient simples et immédiates. C'est le contraire ! Les auditions nous l'ont montré, en particulier celle des représentants de l'INRAE.

Attention : on ne peut jamais imposer à la recherche d'obtenir un résultat en un temps donné. Ainsi, lorsqu'on affirme que trois ans suffiront pour trouver une solution, la réalité est qu'on ne sait jamais !

Le représentant de l'INRAE que nous avons auditionné nous le disait également, le programme AKER, dont parlait M. le ministre, a été développé pendant huit ans. Il était nécessaire de le réaliser, car la betterave n'a pas une grande variabilité génétique. Il a fallu recenser l'ensemble des ressources génétiques existantes, travailler sur les variétés, ou encore prendre en compte les quatre ou cinq différents types de jaunisse pour être en mesure de sélectionner les espèces ; c'est un travail de longue haleine.

Bref, la recherche ne donne jamais des résultats de manière certaine, qu'il s'agisse des betteraves ou, d'ailleurs, des mathématiques !

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