Je suis très sensible à cet argument. J'ai reçu, moi aussi, la Fédération des entreprises d'insertion, et nous avons longuement échangé. Un engagement est un engagement : il faut le tenir. La crise sanitaire est passée par là.
Reste que les ETTI doivent prendre le pli de faire des efforts, d'assurer un meilleur accompagnement. Je voudrais que nous restions concentrés sur la personne. Si nous disposons de multiples outils, si nous accordons des aides, c'est pour qu'une personne donnée puisse, à terme, réintégrer une entreprise classique, se réinsérer. C'est ainsi que nous l'entendons. Il faut donc que chaque acteur fournisse des efforts. Or l'accompagnement est vital : si une ETTI n'accompagne pas la personne qui y travaille, il sera impossible à celle-ci de se réinsérer par la suite. Pour autant, même si les ETTI y avaient consenti, diminuer maintenant de 5 % l'aide au poste serait un peu raide, si j'ose dire.
Par conséquent, je penche pour un avis de sagesse.