Intervention de Bruno Millienne

Séance en hémicycle du samedi 7 novembre 2020 à 15h00
Prorogation de l'état d'urgence sanitaire — Texte adopté par l'assemblée nationale en nouvelle lecture

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Millienne :

Je ne me suis pas encore exprimé cet après-midi ; j'écoute tout le monde, je vois qu'il y a beaucoup de spécialistes de la question. Je n'en fais par partie et j'ignore les modes de contamination. Je sais simplement que si je me lave les mains régulièrement, si je respecte les distances sanitaires et sociales et si je porte mon masque, non seulement je ne contamine personne, mais j'évite d'être contaminé moi-même. Je ne connais que cela de cette maladie, et j'essaie de faire preuve de la plus grande humilité.

Je ne sais pas si l'ouverture des petits commerces est plus dangereuse que leur fermeture ; je ne sais pas s'il faut ouvrir ou fermer les supermarchés. Vous n'avez eu qu'un tort, monsieur le ministre, celui vouloir trop bien faire. Dans d'autres pays, on ne s'embarrasse pas d'autant de discussions : soit on ferme, soit on laisse les gens circuler, mais avec une surveillance de type Big brother, dont personne ne voudrait ici : reconnaissance faciale, prise de température, reconduite chez soi manu militari avec confinement total à la maison. Effectivement, les pays qui ont pris ces mesures ont cassé les chaînes de contamination. Monsieur le ministre, vous avez voulu trop bien faire les choses en décidant d'un semi-confinement qui préserve l'économie d'un arrêt total et qui permet aux élèves de continuer à étudier, parce que c'est important.

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