Intervention de Philippe Vigier

Séance en hémicycle du mardi 24 novembre 2020 à 21h00
Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2021 — Article 33 bis a

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Comme l'a dit Thibault Bazin, l'État doit respecter sa parole – j'ai d'ailleurs la lettre d'Agnès Buzyn sous les yeux.

Rappelons la convention triennale et les engagements pris à l'époque. Les chiffres sont là, incontournables : ils prouvent que les radiologues ont été à la hauteur des enjeux en matière de pertinence des actes prescrits et réalisés, produits de contraste et tous les dérivés.

Entre les professionnels de santé et la CNAM, il y a des discussions et des engagements. Vous connaissez cela, monsieur le rapporteur général, et, pour ma part, je l'ai pratiqué dans le secteur de la biologie médicale. Lors des points d'étapes et des réunions techniques, jamais – j'y insiste – la CNAM n'a indiqué qu'elle reviendrait sur les décisions prises par Mme Buzyn. C'est difficile parce qu'elle vous a précédée au ministère, madame la ministre déléguée, mais vous devez honorer la parole donnée.

Pour en revenir aux chiffres, j'aimerais que l'on nous donne le montant des économies réalisées et sur quels points la CNAM contredit les argumentaires de la FNMR. Si les chiffres son au rendez-vous, cela signifie que les pratiques ont évolué et qu'elles ont permis de réaliser des économies.

Parlons aussi de désertification médicale : certains patients doivent parcourir trente, cinquante ou quatre-vingts kilomètres pour avoir accès à certains examens de radiologie, après avoir subi des délais d'attente considérables. Attention aux coups que l'on risque de porter aux cabinets de radiologie !

Enfin, il ne s'agit pas d'opposer le privé au public puisque tous les radiologues s'inscrivent dans cette démarche.

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