Intervention de Annie Chapelier

Séance en hémicycle du mercredi 17 février 2021 à 15h00
Santé au travail — Article 23

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Chapelier :

Merci, monsieur le secrétaire d'État, d'avoir tout à l'heure levé mes doutes.

Je voudrais, au contraire de Mme Fiat, saluer les articles 23 et 24, véritable bouffée d'oxygène pour la santé au travail, qui a tant de mal à recruter aujourd'hui et qui le fera plus facilement demain. Ils valorisent ces professions, notamment par l'exercice pluridisciplinaire qu'attendent aujourd'hui les professionnels de santé. Je vous félicite et vous remercie au nom de ces professions qui trouvent ici leur compte.

Cependant, il reste possible d'apporter des améliorations. Je suggère ici que cette formation, qui sera proposée dans un délai relativement court après une embauche comme infirmier en santé au travail, soit sanctionnée par un diplôme universitaire. J'avais exposé mes arguments en commission : ce diplôme permettra une véritable reconnaissance, notamment salariale, pour l'infirmier qui aura suivi cette formation complémentaire.

Sans diplôme universitaire, nous risquons malgré le décret en Conseil d'État prévu ici de retrouver des formations très hétérogènes, avec des disparités territoriales fortes. Un diplôme paraît donc nécessaire pour sanctionner vraiment cette nouvelle formation.

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