Intervention de Amélia Lakrafi

Séance en hémicycle du vendredi 19 février 2021 à 21h00
Lutte contre les inégalités mondiales — Article 1er et cadre de partenariat global

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAmélia Lakrafi :

Ce projet de loi compte, parmi ses priorités, le renforcement de notre effort en matière de recherche. La France dispose de magnifiques acteurs dans ce domaine, ayant des coopérations anciennes avec les pays du Sud, notamment avec l'Afrique : je pense au CIRAD, à l'Institut de recherche pour le développement – IRD – , au Centre national de la recherche scientifique – CNRS – ou encore à l'institut Pasteur. Ces organismes ont souvent des chercheurs basés dans les pays en développement, qui travaillent sur des sujets divers avec des laboratoires et instituts de recherche locaux. Ils contribuent au rayonnement de la France, mais aident surtout par leurs travaux à faire progresser la recherche dans des secteurs très importants pour le développement tels que la santé globale, l'agriculture durable ou la gestion des ressources.

De nombreux chercheurs considèrent toutefois que la recherche de financements, qui passe par la participation à des appels à projets internationaux, est extrêmement chronophage, puisqu'elle prend jusqu'à 50 % de leur temps. Je propose donc qu'un appui administratif, rédactionnel et technique puisse être apporté à ces opérateurs de la recherche engagés dans des projets avec les pays du Sud, lorsqu'ils participent à ces appels à financement. L'agence Expertise France, qui travaille de plus en plus avec les acteurs de la recherche, dispose d'une expertise confirmée en matière de participation à ces projets européens et internationaux, et me semble donc l'opérateur le plus indiqué pour tenir ce rôle.

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