Intervention de Nathalie Sarles

Séance en hémicycle du mardi 2 mars 2021 à 21h30
Moyens de remédier aux effets de l'épidémie de covid-19 sur la jeunesse

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Sarles :

Je vous remercie, madame la ministre, madame la secrétaire d'État, d'avoir évoqué tout au long de ce débat de nombreux dispositifs dont nous ne pouvons que nous réjouir. Lorsque je rencontre dans ma circonscription les partenaires que sont la mission locale, Pôle emploi et les associations, je constate que de nombreuses solutions leur sont proposées. Peut-être faudrait néanmoins veiller à limiter la multiplicité des offres, car les jeunes ont parfois du mal à s'y retrouver ; je pense par exemple à deux dispositifs très similaires que sont la garantie jeunes et l'AIJ, l'accompagnement intensif des jeunes, géré par Pôle emploi.

Ma question porte sur l'apprentissage. On l'a dit : en France, il fonctionne. Une impulsion lui a été donnée en 2018 par la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel et les résultats sont là. Il existe cependant, me semble-t-il, un secteur dans lequel nous pourrions et devrions peut-être renforcer l'effort concernant les formations par l'apprentissage : le secteur médicosocial, sur lequel plusieurs députés de la majorité se penchent. Dans ce secteur, certains métiers connaissent des crises de vocation et des établissements de santé – EHPAD, établissements de soins de suite et de rééducation, services de gériatrie – peinent à attirer et à recruter du personnel. Or il existe des formations qualifiantes, d'aide-soignante comme d'infirmière, qui sont onéreuses et parfois longues, et qui mériteraient peut-être le développement de cursus en apprentissage. Nous répondrions ainsi au besoin d'accompagnement dans la formation mais aussi, en parallèle, aux besoins de recrutement des établissements. Existe-t-il des projets en ce sens ?

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