On pourrait alors progresser dans la discussion.
Si des réformes structurelles ne sont pas enfin engagées, menées à bien, le scénario de paupérisation de l'État, qui touche au premier chef ses missions régaliennes, va se poursuivre. Tout à l'heure, en commission des finances, le directeur général de la police nationale et le directeur général de la gendarmerie nous ont affirmé que les annulations ne remettaient pas en cause les missions essentielles, mais qu'elles venaient rogner une partie des dotations en équipement, notamment pour le remplacement des véhicules. Cette paupérisation de l'État, nous la constatons tous dans nos commissariats, dans nos gendarmeries ; c'est une réalité. À force de financer les dépassements sur tous les guichets, on ne peut plus se servir que sur les missions régaliennes de l'État, et c'est ce qui se passe, contrairement à ce qu'on entend dire dans le discours officiel.