Intervention de Alexis Corbière

Séance en hémicycle du mercredi 24 mars 2021 à 15h00
Suivi de la crise sanitaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière, FI :

Vous conviendrez qu'il y a un problème, chers collègues : ce n'est pas un débat sérieux.

Je vais tout de même poser ma question… Au mois de décembre, le Premier ministre s'était fixé comme objectif de vacciner quinze millions de personnes ; nous en sommes seulement à huit. Le 4 janvier dernier, le ministre de l'éducation avait annoncé vouloir que les enseignants soient vaccinés « d'ici mars au plus tard » mais hier, le Président de la République ne l'envisageait plus que pour la mi-avril. Vous ouvrez des mégacentres de vaccination mais, dans mon département, sur quarante villes, seules vingt ont des centres de vaccination. J'habite une ville, Bagnolet, où il n'y en a pas, malgré les annonces faites par les préfets au mois de janvier. La situation est telle dans les écoles que les centres d'animation sont fermés et que les parents doivent garder les enfants. Des revenus de remplacement sont-ils prévus ?

Allez-vous élargir la palette de vaccins – nous vous avons déjà posé la question – en recourant à d'autres vaccins que ceux que vous utilisez actuellement ?

Pourquoi vous obstinez-vous à maintenir une situation où nous ne participons pas à la levée des brevets, notamment dans les débats qui ont eu lieu dernièrement au sein de l'Organisation mondiale du commerce – OMC – , afin que nous puissions éviter que se creuse l'inégalité très forte entre pays riches et pays pauvres concernant l'attribution des vaccins ?

Vous l'aurez compris, j'ai utilisé ma question pour appeler votre attention sur ce qui me paraît constituer le fond du problème : la situation n'est satisfaisante ni sur le fond, ni sur la forme – sur ce dernier point, je veux parler du débat parlementaire que nous avons.

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