Les amendements de Jean-Jacques Bridey pour ce dossier

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Je n'ai pas employé ce terme, monsieur Lecoq. L'OTAN est une alliance de vingt-neuf pays libres, indépendants, autonomes, qui ont le droit de s'allier pour assurer leur sécurité.

Enfin, il est beau de dire qu'il faudrait que la France fasse des efforts supplémentaires pour sa défense et, dès que l'on parle de l'OTAN, d'employer le mot terrible de « réarmement ». Soyons logiques ! Si nous avons le droit de mettre à la hauteur de nos ambitions les moyens de nos armées, donnons aussi cette ambition à tous les pays. L'OTAN ...

Avant de donner un avis défavorable, j'aimerais faire quelques commentaires. D'abord, je le répète, l'objectif de cette LPM est l'ambition 2030. Je ne doute pas que tous ici sont d'accord pour que, en 2030, nous donnions à nos armées un format complet, équilibré, dans lequel nous aurons renouvelé l'ensemble des matériels d'intervention et lanc...

Vous, peut-être, mais de l'autre côté de l'hémicycle, non ! Soyez donc cohérents : il y a un quinquennat budgétaire, une perspective et une trajectoire financières, et il y a un cap – un modèle complet et équilibré pour nos armées. Avis défavorable.

Nous avons eu ce débat en commission, et ma position restera la même. Vous voulez que l'on définisse les ressources budgétaires puis que l'on mette les contrats opérationnels en cohérence avec elles. Mais ce que nous proposons dans la Revue stratégique et dans la présente loi de programmation, c'est qu'au vu des contrats opérationnels définis p...

Il s'agit de tenir durablement le cap, avec les équipements modernisés, les lancements des grands programmes, etc. , donc d'atteindre l'objectif en 2030. C'est l'objectif du modèle d'armée. Mais le contrat opérationnel vaut dès à présent. Dans la LPM actuelle, le Livre blanc définissait des contrats opérationnels qui débouchaient sur un modèle...

Vous êtes d'accord pour augmenter notre effort ; nous souhaitons en plus en préciser le montant. Nous voulons dire aux Français que pour assurer la défense de la France, il faudra atteindre les 2 % du PIB, et nous y parviendrons en 2025.

Non, c'est un chiffre que le Président de la République a spécifié dans sa campagne et qui l'engage pour cette loi de programmation militaire. On s'est déjà exprimé sur le sujet. Avis défavorable.

Je veux bien que le Président Macron ait tous les défauts, mais dans la campagne électorale, tous les candidats sauf peut-être vous, monsieur Mélenchon, se sont prononcés sur les 2 %.

Certains évoquaient l'horizon 2022, d'autres 2024 ou 2025. Et quand j'ai discuté avec votre représentant, monsieur Mélenchon, il ne voulait certes pas parler des 2 %, mais il était d'accord sur la nécessité d'un effort. Il disait même que s'il fallait y consacrer 2,5 % du PIB, c'est qu'il fallait un budget à 2,5 %. Il ne voulait pas de chiffrag...

Soyons sérieux, les Revues stratégiques comme les Livres blancs ont depuis toujours relevé du domaine de l'exécutif.

Notre Constitution impose, je vous le rappelle, la séparation des pouvoirs. La Revue stratégique a, en effet, été élaborée par l'exécutif au travers d'une commission. Certes, celle-ci aurait pu comporter un ou deux parlementaires, mais c'est le choix de l'exécutif. Cette Revue stratégique engage désormais la France et la représentation nationale

et il nous faut en tirer toutes les conclusions dans cette loi de programmation militaire que le Gouvernement nous a proposée.

Cher collègue, vous savez déjà quelle réponse je vais vous faire, puisque je vous ai déjà demandé, en commission, de retirer cet amendement. Nous avons, en effet, un désaccord sur ce point. La rédaction que vous proposez laisserait croire que les pays émergents se livrant à une compétition économique avec nous pourraient aussi se livrer à une ...

Monsieur Lachaud, je vous ai en effet demandé, en commission, de retirer l'amendement no 24, car je ne souhaitais pas que les États-Unis et la Turquie figurent dans la même phrase. C'est pourquoi je vous avais proposé de scinder cet amendement en deux, ce que vous avez fait par les amendements suivants. Je maintiens donc l'avis défavorable de l...

Dans le cadre de nos relations diplomatiques, nous pouvons faire part aux États-Unis de nos interrogations, mais ne pouvons pas les inscrire dans le rapport annexé à la loi de programmation militaire – sans compter que cela ne figure pas dans la Revue stratégique.

En tout cas, la formulation que vous proposez n'y figure pas. La Turquie, comme l'a rappelé le président Lagarde, est notre alliée dans le cadre de l'OTAN. Certes, nous ne sommes pas forcément d'accord avec cet allié : il y a aujourd'hui d'importantes divergences entre nous. Je crois savoir que le Président de la République, quand il a reçu so...

Monsieur le président, madame la ministre, madame la secrétaire d'État auprès de la ministre des armées, madame la présidente de la commission des affaires étrangères, madame et messieurs les rapporteurs pour avis, mes chers collègues, dix minutes pour résumer plusieurs mois de préparation, quatre semaines d'audition – vous avez été, madame la ...

Nous évoquerons, au cours de l'examen des articles, différents autres projets, en particulier l'extension de différents congés – congé du blessé ou congé pour raisons personnelles – et, grande avancée, l'éligibilité sous certaines conditions, bien entendu, des militaires aux élections municipales et communautaires. Cette remontée en puissance ...

Monsieur Bazin, je vous l'ai dit, je l'ai dit à la tribune, je l'ai dit en commission : je ne souhaite pas argumenter sur des mensonges…