Les amendements de Jean Lassalle pour ce dossier

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C'est tout de même beaucoup plus agréable de s'exprimer dans un contexte tel que celui-ci, après ce que nous avons pu vivre et à quoi chacun a d'ailleurs un peu participé. Là, je commence à comprendre de quoi il s'agit.

Une partie d'entre nous veut cette réforme et l'autre n'en veut absolument pas. Ça ne peut pas marcher, cette affaire.

Je ne sais pas ce qui a fait dire à l'un de nos collègues qu'on avait un jour, dans notre pays, écouté les agriculteurs. Cette période m'a manifestement échappé ; on ne peut pas se souvenir de tout. Je voulais dire aux membres du groupe La République en marche qu'ils ont tout de même bien du mérite à inventorier tous ces métiers. Le seul probl...

Ce débat est riche en rebondissements et ce projet de loi a finalement plus d'un tour dans son sac. Ce que je vois en ce moment, je ne l'avais encore jamais vu– mais après tout, pourquoi pas ? Je ne dirai pas du mal des collègues qui ne sont pas là, car dire du mal des gens dans leur dos, ça ne se fait pas, mais voilà ce qui se passe lorsqu'on...

Cela dit, le groupe Libertés et territoires n'a pas déposé beaucoup d'amendements. Nous n'avons pas été enquiquinants ; nous avons été formidables, exemplaires. Il convient tout de même de rappeler qu'une majorité est une majorité et qu'en tant que telle, elle se doit d'assumer.

Ce que fait la majorité ce soir n'est pas très chouette ; ce n'est pas à la hauteur de la réputation de l'Assemblée nationale. Lorsqu'on présente un texte, on reste sur les bancs, surtout quand on a été investi par le pays et par le peuple pour cela.

Monsieur le président, je l'ai déjà dit trois fois, mais il me plaît de le répéter : chapeau l'artiste ! Vous avez présidé une soirée qui restera dans les annales. J'ai déjà vécu dans notre assemblée des moments qui n'avaient rien à envier à ceux que nous vivons ce soir. Nous n'inventons rien. D'ailleurs, il faut être un peu modeste : on inven...

Bien sûr, il vaudrait mieux le faire, mais avons-nous pris conscience de ce qui se passe dans la rue depuis bientôt quinze mois ?

Avons-nous pris conscience de la colère qui s'exprime ? Nous sommes au bord de graves affrontements. Aussi devons-nous tous reprendre la maîtrise de nos nerfs et être conscients que notre grand et magnifique pays mérite le respect que nos prédécesseurs lui ont accordé. Je vois que les fonds de pension américains sont déjà là. Ils ne me font pa...

Je profite à la fois d'un moment de calme relatif au sein de notre assemblée – contrairement à ce que pensent certains, il me semble qu'on se dit plus de choses depuis une heure qu'on ne s'en est dites depuis quelque temps – et du fait d'être le seul de mon groupe pour intervenir. Quel dommage ! Je vous le dis, monsieur le président, parce que...

Comme j'ai tenté de l'expliquer l'autre jour – j'ai peut-être été mal compris, mais il est vrai que je n'étais pas très en forme – ,

si certains dénoncent aujourd'hui l'obstruction, j'ai vécu ici, avec d'autres, des séances durant lesquelles Mme Boutin – je dis bien « Boutin » et non « Autain » – lisait des versets de la Bible pendant une heure à la tribune, juste avant que Mme Bachelot nous relate la Cène du Christ pendant trois quarts d'heure.

L'obstruction ne date donc pas d'aujourd'hui – d'autant qu'à l'époque, les temps de parole des groupes n'étaient même pas limités. Certains voulaient déjà voir les débats aboutir tandis que les autres souhaitaient le contraire. Nous nous dirigeons malheureusement vers l'utilisation de l'article 49, alinéa 3 de la Constitution – je ne vois pas ...