Les amendements de Jean-Marie Sermier pour ce dossier

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Monsieur le Premier ministre, nous avons assisté à un revirement à 180 degrés du Président de la République au sujet du nucléaire.

N'oublions pas que la ministre de la transition énergétique actuelle jugeait en 2018 « complètement aberrant » et totalement « absurde » d'envisager la construction de nouveaux réacteurs nucléaires.

N'oublions pas que le Président de la République, qui s'improvise aujourd'hui, d'un seul coup, pronucléaire, fermait Fessenheim en 2018 et annonçait la suppression de quatorze réacteurs d'ici à 2035.

N'oublions pas que, pendant cinq ans, les députés Les Républicains ont été les seuls à défendre le nucléaire.

Nous avons réclamé des investissements massifs dans de nouveaux réacteurs quand votre majorité s'obstinait à réduire la part de l'électricité produite par le nucléaire. Voulez-vous nous rendre dépendants du gaz russe et du charbon ? À quelques semaines de l'élection présidentielle, le candidat Macron nous a enfin donné raison. Cette soudaine c...

…pour notre souveraineté énergétique et industrielle. C'est aussi un quinquennat perdu pour le climat puisque vous avez été obligés de réactiver les centrales à charbon alors que le nucléaire est une énergie entièrement décarbonée.

C'est enfin un quinquennat perdu pour le pouvoir d'achat des Français alors que l'investissement dans le nucléaire aurait permis de faire baisser la facture énergétique de nos concitoyens.

Monsieur le ministre de l'agriculture et de l'alimentation, la viticulture française doit affronter de nombreuses difficultés : la sortie de la crise sanitaire ; la pénurie de main-d'œuvre, confirmée lors des récentes vendanges ; les maladies, comme l'esca, qui anéantissent des surfaces importantes, ou un insupportable viti-bashing. Je viens de...

La viticulture est aussi confrontée au changement climatique. Nos vignerons subissent une multiplication de catastrophes climatiques. Depuis 2017, une récolte sur deux connaît des épisodes de gel violent. Le dernier remonte au mois d'avril de cette année. Il a touché la quasi-totalité des vignobles français, et vous l'avez désigné, monsieur le ...

Monsieur le Premier ministre, du 12 au 16 juillet, de violents orages et des pluies diluviennes ont entraîné de graves crues en Allemagne, en Belgique et au Luxembourg. Cette catastrophe a fait plusieurs centaines de morts et nous voulons faire part à nos amis européens de notre compassion et de notre solidarité.

Les orages et les pluies ne connaissent évidemment pas les frontières. De nombreux départements de l'Est de la France ont connu aussi de très graves intempéries.

Dans mon département, le Jura, c'est plus de 50 millimètres d'eau qui sont tombés en quelques heures. On a vu des maisons, des commerces et des entreprises complètement inondés et saccagés, ce qui a provoqué le désarroi de la population. Il a fallu évacuer en catastrophe les campings et les bases de loisirs. Des routes se sont affaissées. Les c...

Dans les vignes, des parcelles entières ont glissé. C'est le cas, par exemple, dans la circonscription de ma collègue Danielle Brulebois, dans le vignoble de Château-Chalon, que nous avions d'ailleurs visité ensemble quelques jours avant la catastrophe. Dans de pareilles circonstances, nous disons notre reconnaissance aux sapeurs-pompiers de n...

Nous exprimons aussi notre compassion à celles et ceux qui ont perdu tout ou partie de leur patrimoine, de leur outil de travail ou de leur revenu. L'État doit être conscient de la gravité de la situation, reconnaître l'état de catastrophe naturelle et veiller à la totale mobilisation des compagnies d'assurance. Monsieur le Premier ministre, ...

Madame la ministre de la transition écologique, le réchauffement climatique est indéniable et les membres du groupe Les Républicains partagent cette réalité. Il y a urgence à agir. Malheureusement, dans le prolongement de la mise en scène de la Convention citoyenne pour le climat, la loi portant lutte contre le dérèglement climatique et renfor...

… devant ce texte rabougri que nous pourrions résumer en trois mots : culpabilisation, interdiction, taxation. Vous interdisez les centres-villes aux Français qui n'ont pas les moyens de s'acheter une voiture neuve. Selon vous, les pauvres ruraux ne doivent pas venir polluer l'air des grandes agglomérations.

Plutôt que d'interdire, faites en sorte qu'une production massive de véhicules décarbonés soit proposée à la vente à des prix raisonnables. Travaillez sur les biocarburants, sur l'électricité, sur l'hydrogène, c'est ce que les députés du groupe Les Républicains proposent aux Français ! Vous taxez les transporteurs routiers, alors qu'ils n'ont ...

Décidément, notre vision de la protection de l'environnement est bien différente de la vôtre. Allez-vous en finir, madame la ministre, avec cette culpabilisation permanente et enfin écouter les Français qui travaillent au service d'une écologie positive et de la croissance verte ?

Monsieur le Premier ministre, Valérie Bazin-Malgras vient de vous faire part du désarroi des commerçants de France. Ils ont consenti des efforts considérables pour respecter les protocoles sanitaires et pour protéger leurs clients. Ils l'ont fait avec succès puisque aucun cluster n'a été signalé dans les magasins. À quelques semaines de Noël, i...

Ce sont des lanceurs d'alerte ; leur acte est symbolique, un appel. Or nous avons lu samedi avec stupéfaction un communiqué de presse de l'agence régionale de santé de Bourgogne-Franche-Comté évoquant des « polémiques consternantes » et des « arrêtés manifestement clientélistes ».