Les amendements de Jean-Paul Dufrègne pour ce dossier

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L'absence de réponses témoigne peut-être d'un manque d'arguments sur les bancs de la majorité. Les choses pourraient être simples mais les dés sont pipés. Pas touche aux cotisations, avez-vous annoncé pendant la conférence de financement.

Le fait par exemple, de solliciter les revenus financiers aura-t-il selon vous une incidence sur le coût du travail, dont vous souhaitez qu'il ne soit pas affecté ? Autre question : tiendrez-vous longtemps en menant une politique de privilèges pour certains – on a rappelé les cadeaux faits aux riches, que vous choyez, tandis que vous demandez ...

J'aimerais évoquer un point qui me semble essentiel. J'ai entendu dire à plusieurs reprises, au cours de ce débat, que la France est dans le peloton de tête sur la question des retraites à l'échelon européen.

Chers collègues de la majorité, vous vous gargarisez au sujet de la retraite à 1 000 euros, soucieux de donner l'impression qu'il y a là un geste de grande générosité.

Mais, 1 000 euros, cela demeure une misère ! Quel pouvoir d'achat a-t-on avec 1 000 euros ? Vous aimeriez vivre avec 1 000 euros par mois ?

Et combien perçoivent moins que 1 000 euros ? Et combien faudrait-il pour hisser leurs revenus à 1 000 euros par mois ? Cela ne vaut-il pas quelques dixièmes de point de PIB ? Cessez de dire que vous êtes généreux : vous ne l'êtes pas ! Vous fabriquez des pauvres, et cela va continuer !

Nous sommes favorables à ce que ces caisses ne puissent pas faire l'objet d'un hold-up, comme la majorité a appris à le faire depuis un certain temps : souvenons-nous des chambres de commerce et d'industrie, des agences de l'eau, etc. À chaque fois qu'il y a une réserve, le Gouvernement veut mettre la main dessus.

Je comprends l'inquiétude des différentes professions libérales, qui ne veulent pas qu'on mette la main sur le bas de laine qu'elles ont constitué au fil du temps, afin de préparer les années à venir et d'assurer la solidarité en leur sein.

Cette semaine, j'ai rencontré les agents d'un conseil départemental, majoritairement de catégorie C, qui m'ont fait part de leur vive inquiétude. Passer d'un calcul de la pension fondé sur les six derniers mois d'activité à un calcul assis sur les vingt-cinq meilleures années les pénalisera forcément. Et tout ce que vous avez dit jusqu'à présen...

Monsieur le secrétaire d'État, entendez-vous, au travers de votre projet de réforme, faire payer les collectivités territoriales pour assurer, demain, la retraite de leurs agents ?