Les amendements de Laurent Saint-Martin pour ce dossier

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Effectivement, les prévisions de cet article liminaire ont été revues ; c'est une particularité de cette deuxième lecture, qui se comprend aisément au vu de la progression d'une crise exceptionnelle. Vous n'avez pas tort, monsieur de Courson : l'évolution du solde structurel, qu'il s'agisse des prévisions pour 2020 ou pour 2021, a été une surp...

Je remercie le Gouvernement pour ces nouvelles orientations des finances publiques. Il faut préciser que, depuis la première lecture, s'est produit un basculement dont nous devons prendre conscience avec une certaine gravité : la prévision du déficit public étant aggravée et celle de la croissance plus prudente, à 6 %, notre dette publique augm...

Il est défavorable. Notons que les recettes de l'impôt sur les sociétés baissent fortement mais que celles de l'impôt sur le revenu, quant à elles, sont stables. Cela démontre à quel point le pouvoir d'achat des Français a été maintenu pendant la crise, notamment grâce à l'activité partielle et aux aides sociales mises en oeuvre.

Il est tout de même paradoxal de proposer le transfert de crédits destinés à la relance – donc à stimuler la croissance – pour les consacrer essentiellement à l'urgence dans le but de maîtriser le plus rapidement possible l'endettement. Nous avons vraiment deux visions différentes de la situation, monsieur Woerth. J'estime pour ma part qu'il es...

Je vous remercie, monsieur le président, de nous laisser le temps d'avoir ce débat. Il est en effet important que nous évoquions l'article liminaire et la mission « Plan d'urgence face à la crise sanitaire », qui ont changé entre la première lecture et celle-ci. Il est aussi important, politiquement, que la représentation nationale s'exprime su...

Jouer petit bras aujourd'hui, en termes de dépenses et d'investissements, serait le meilleur moyen de ne pas rebondir fortement.

À mon tour, je répondrai d'abord à M. Ciotti. Je suis moi aussi totalement solidaire de la région affectée. Il s'agit d'une très belle illustration du fait que, si nous débattons là du projet de budget pour 2021 et du plan de relance, il s'agit aussi d'adopter des mesures de très court terme, s'appliquant en bas de chez nous, dans nos territoir...

Aussi, les prévisions macroéconomiques, qu'elles portent sur le solde public, structurel ou conjoncturel, déjà incertaines par nature, le sont plus que jamais.

Il me paraît donc assez difficile de reprocher au Gouvernement de donner des chiffres qui seront probablement à revoir dans quelques mois, voire quelques semaines. Je ne sais pas quels seront les chiffres, pas plus pour l'exercice 2020 que pour l'exercice 2021. Tout cela est donc à prendre avec des pincettes, et le Gouvernement est certainement...

Ces amendements posent des questions utiles. Les premiers portent sur le déficit de l'État – effectivement très dégradé en 2021, même s'il s'améliore grandement en 2021 par rapport à 2020. Nous en revenons finalement à la question de la trajectoire de rétablissement de nos finances publiques : ce sont des amendements politiques, pas des amendem...

Une dette se rembourse, et nous ne serons crédibles que si nous démontrons notre capacité à récupérer des prélèvements obligatoires dans les caisses de l'État, grâce à la croissance. Tout ce qui favorisera la croissance sera bon à prendre. Je demande le retrait de ces amendements, puisque ce sont des amendements d'appel, mais je partage le sou...

Monsieur Coquerel, quand j'affirme que la dette doit être remboursée, vous me parlez du bilan de la BCE. Celle-ci rachète effectivement sur le marché secondaire environ 30 % de nos obligations d'État, mais cela signifie que notre dette est détenue à 70 % par des créanciers internationaux privés, auxquels il faut bien indiquer une trajectoire. C...

En outre, la BCE n'a jamais évoqué un maintien à perpétuité des dettes souveraines dans son bilan. D'ailleurs, si tel était le cas, il serait inutile de les annuler, comme vous l'avez demandé dans une proposition de résolution. Il serait irresponsable et coupable de montrer la moindre volonté de ne pas rembourser ne serait-ce qu'un euro de ce ...

… ce dont vous ne parlez pas. La charge de la dette est d'ailleurs la seule variable qui apparaît dans le budget de l'État – tel n'est pas le cas du capital à rembourser. C'est pourquoi il importe de maîtriser les taux d'intérêt. L'Agence France Trésor est l'un des services les plus efficaces au monde dans la recherche des meilleurs taux d'inté...

Or, 30 milliards, c'est peu ou prou la charge de la dette, c'est-à-dire ce que nous remboursons chaque année.

Ayons bien conscience que, ce qui compte, c'est le coût de la dette. D'ailleurs, l'intérêt du cantonnement d'une dette, s'il ne devait y en avoir qu'un, c'est précisément d'aller chercher les meilleures conditions de financement de cette dette.