Les amendements de Matthieu Orphelin pour ce dossier

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Madame la présidente, monsieur le ministre, chers collègues, la loi agriculture et alimentation, c'est d'abord offrir plus de valeur à nos agriculteurs, mais c'est aussi accélérer la transformation vers une alimentation plus saine et une agriculture plus écologique. Nous revendiquons les avancées obtenues grâce à nos propositions parlementaires...

Soumis au vote, cet amendement n'avait pas été accepté. Il a toutefois incontestablement contribué à ce que le débat politique s'intéresse aux conditions de concrétisation de cet engagement présidentiel, réaffirmé depuis. Qu'avons-nous obtenu grâce à cet amendement et aux discussions parlementaires, ainsi qu'à la mobilisation des citoyens et de...

Deuxièmement, l'élaboration et le lancement fin juin, par les ministres de l'agriculture et de l'écologie, d'un plan d'action pour la sortie du glyphosate comportant des mesures nouvelles et emblématiques, parmi lesquelles la création d'un centre de ressources pour les agriculteurs, le renforcement des actions d'accompagnement des agriculteurs,...

Avec cet amendement proposé par le rapporteur, nous constatons une fois de plus l'intérêt du travail parlementaire. Comme Sandrine Le Feur l'a indiqué, nous étions un certain nombre, sur plusieurs bancs, de la majorité comme de l'opposition, à nourrir des doutes sur cet article. Nous avons pu y travailler tous ensemble, et c'est très bien. Nous...

Il s'agit à mes yeux d'amendements de cohérence, ni plus ni moins. Lorsque nous interdisons un produit chez nous, souhaitons-nous que des entreprises le produisent pour d'autres marchés ? Votez en cohérence ! Voulons-nous importer en France ou en Europe des produits contenant des substances que nous avons interdites en Europe ? Si vous pensez q...

Je remercie tout d'abord les orateurs des trois groupes qui viennent de s'exprimer car le débat s'instaure là de la bonne façon. Au-delà des clivages, nous réfléchissons à la manière d'accompagner ce mouvement inexorable, et qui doit être rapide, de sortie des produits phytosanitaires. Les différents groupes travaillent en convergence sur ce su...

Il s'agit là d'un problème très important et très grave. Il est également très complexe, et ne sera pas facile à régler, mais je crois que nous avons la responsabilité commune de trouver une solution. C'est pour cette raison que je m'étais associé à Delphine Batho et à Dominique Potier pour interpeller le Gouvernement sur cette question et essa...

Ceux qui font des bénéfices avec les ventes de tels produits, ce sont les firmes ! Pour les agriculteurs, c'est toujours plus cher. Quand il y a des rabais en période de morte-saison, les firmes se rattrapent sur le reste. Moi, je pense qu'il faut conserver la rédaction actuelle de l'article. Rappelons-nous qu'à chaque fois qu'un agriculteur v...

Nous discuterons ce soir ou demain de l'éventuelle inscription dans la loi de l'interdiction du glyphosate. Je crois que nous sommes tous d'accord pour atteindre cet objectif.

Il reste à discuter des moyens. Là, il s'agit d'autre chose. Il faut impérativement accompagner les agriculteurs dans cette transition ; cela doit nous rassembler. On a parlé tout à l'heure des 2 000 fermes Dephy, qui obtiennent des résultats remarquables. Le plan Écophyto 2 fixe un objectif de 30 000 exploitations agricoles accompagnées dans ...

Effectivement, c'est aller dans le sens de l'histoire que d'accepter ces amendements. Une décision historique a été prise au niveau européen il y a quelques jours. Cela étant, j'ai entendu les questionnements formulés, notamment, par le rapporteur et le ministre. Ces amendements visent l'échange entre jardiniers amateurs. Je préconise qu'on ado...

Cet amendement tend à traduire dans la loi l'engagement pris par le Président de la République de réussir la sortie du glyphosate en trois ans, sans laisser aucun agriculteur sans solution. Il est rédigé en conformité avec cet engagement du Président de la République : quand aucune alternative n'existe, des exceptions sont prévues. Le Gouvernem...

Je serai bref car, à une heure et demie du matin, il n'est pas très raisonnable de discuter de tels sujets. Ne voulant pas que ceux qui ont suivi les sept jours et sept nuits de débat pensent que je ne me suis intéressé qu'au glyphosate, je rappellerai comment, sur le titre Ier, y compris pour le juste prix des agriculteurs, certains amendement...

Merci, mon cher collègue ! Je ne voudrais pas non plus que l'on pense que je pourrais remettre en cause la parole du Président de la République. Ce serait mal connaître tout ce que nous avons fait. Bien sûr, j'ai dit que le Gouvernement et la majorité étaient rassemblés pour concrétiser cet engagement pris par le Président de la République mai...

… je n'ai pas entendu d'arguments qui me fassent changer d'avis sur le fait que l'inscription dans la loi, bien qu'utile, ne constitue pas le summum, le Graal ou le scalp. J'ai cru comprendre que cet avis n'était pas partagé par le plus grand nombre ; nous verrons lors du vote, qui est proche. Je ne vous dis que ma sincère conviction : si nous ...

Il est important que l'État montre l'exemple, surtout sur un sujet comme la lutte contre la déforestation importée.

Nous avons inscrit dans cette loi des objectifs très ambitieux pour le bio, ce dont je suis évidemment très satisfait : 20 % de bio dans la restauration collective, auxquels s'ajoutent d'autres labels de qualité, et 15 % de surface agricole utile consacrée au bio. Cela permettra vraiment de changer la donne, en accélérant le développement de l'...

Merci, monsieur le ministre, de m'avoir répondu aussi clairement. Effectivement, le moment de l'examen de la loi de finances est sans doute le bon pour exposer l'ensemble de la programmation budgétaire sur cinq ans en vue de développer le bio. Ainsi, les acteurs sur le terrain seront rassurés et les agriculteurs qui veulent passer au bio pourro...

Je tiens à remercier M. Dombreval, car avec cet amendement, que nous avons déjà discuté en commission, nous disposons ce soir d'éléments supplémentaires pour montrer que la France a investi au titre du programme d'investissements d'avenir pour aider cet industriel français et que nous sommes tout près de parvenir au stade où cette nouvelle tech...

C'est génial ! Une telle avancée devrait faire date. Le gaspillage alimentaire est tout sauf anecdotique, car ce sont 16 milliards d'euros perdus chaque année pour notre économie. Or, nous allons enfin disposer d'un outil intéressant et important pour lutter contre le gaspillage alimentaire dans la restauration. J'ai entendu les quelques doutes...