Les amendements de Michel Larive pour ce dossier

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Je me réjouis que nous soyons d'accord, mais ce n'est pas ce que vous proposez. Au contraire, la décharge de classe s'accompagne, pour les directeurs, de l'introduction de missions nouvelles, parfois même extérieures au fonctionnement de l'école, comme celles concernant la formation. Des missions de coordination des pôles inclusifs d'accompagne...

et, par extension, au-delà des périphériques des métropoles françaises. Je l'ai déjà dit en commission : il est hypocrite de demander aux communes de fournir du personnel aux écoles alors que l'emploi public territorial a été réduit et que l'organisation des services des collectivités a été fragilisée par la suppression de 200 000 contrats aid...

C'est pourquoi nous vous invitons, mes chers collègues, à voter cette motion de rejet préalable. Montrons aux directeurs d'école que les représentants de la nation sont capables de les entendre !

Votre amendement, monsieur le ministre, prévoit que « lorsque la taille ou les spécificités de l'école le justifient, l'État et les communes ou leurs groupements peuvent, dans le cadre de leurs compétences respectives, mettre à la disposition des directeurs d'école les moyens permettant de garantir l'assistance administrative et matérielle de c...

Comment voulez-vous, dès lors, que nous détachions du personnel dans les écoles ? Si l'éducation nationale a besoin de personnels administratifs, qu'elle en recrute ! Cela permettrait de rétablir une égalité territoriale. Je ne crois pas qu'il soit bon de rester dans le flou. Il en va de même en ce qui concerne les décharges. Vous videz complè...

Tout d'abord, je tiens à rappeler une chose : je suis, comme vous toutes et tous sur ces bancs, représentant de la nation et j'entends que l'on me doive le respect comme je vous le dois. Par ailleurs, tous les syndicats, à l'exception de l'UNSA, nous ont dit leur opposition à ce texte.

Nous les écoutons parce qu'ils sont sur le terrain et savent de quoi ils parlent, contrairement à vous, qui êtes en déconnexion complète avec les sujets abordés. Au passage, monsieur Studer, vous êtes à moins de dix mètres de moi, je vous entends très bien et sachez donc que vous n'avez pas besoin de hurler. La journée va être longue, restez ca...

Créer un référent peut être une idée mais, en tout cas, cela fait un nouvel interlocuteur pour les directeurs d'école. Il sera directeur. Sera-t-il aussi directeur des directeurs ? Autrement dit, y aura-t-il un lien hiérarchique entre les directeurs ?

Que devient l'inspecteur de l'éducation nationale dans ce cadre-là ? Le nouveau référent n'empiétera-t-il pas sur les compétences d'autres personnels de l'éducation nationale ? L'idée peut être intéressante si le référent n'a pas de lien hiérarchique avec les directeurs d'école. C'est à voir. Si vous acceptez nos amendements, nous réfléchirons.

Je l'ai dit tout à l'heure, l'article 3 va dans le bon sens. Néanmoins, la multiplication des interlocuteurs interroge. Actuellement, ce sont les inspecteurs de l'éducation nationale, accompagnés par l'équipe de la circonscription, qui remplissent la mission de soutien à la direction d'école. Cet amendement de précision vise à s'assurer que le...

Nous refusons la délégation de l'autorité académique aux directeurs d'école. Monsieur le ministre, je vous remercie d'avoir fait preuve d'honnêteté en déclarant que vous optiez pour une hiérarchie, une certaine verticalité, – ce qui contredit les propos de Mme la rapporteure, soit dit en passant.

Vous avez raison, madame la rapporteure, ce n'est pas le moment de recommencer les débats philosophiques que nous avons eus en commission. Pourtant, un soupçon de philosophie nous ferait du bien. Je respecte votre vision de l'autorité ; mais la mienne est démocratique : je vous la livre.

Madame Rilhac, c'est la troisième rédaction de l'article 1er que vous proposez. Je voudrais donc vous demander une précision : qu'entendez-vous par « le bon fonctionnement de l'école » ?

Pour le coup, le directeur n'a pas à jouer un rôle d'évaluateur. C'est à l'IEN de le faire. Il ne faut ni confondre leurs fonctions respectives, ni transférer au premier celles du second. Du reste, les directeurs demandent plutôt à être déchargés d'une partie de leurs tâches administratives qu'à en recevoir de nouvelles.

L'article 4 renforce les inégalités entre les territoires : d'un côté, il y aura les communes pourvues de budgets importants et qui proposeront des activités périscolaires variées et nombreuses permettant aux enfants d'élargir leur horizon culturel et de découvrir des pratiques sportives, puisque leurs écoles pourront y bénéficier de personnels...

Ah, madame la rapporteure, c'est formidable, Paris ! Mais il y a des communes qui font de même en Lozère – même si leurs écoles ne sont sans doute pas aussi bien dotées. En tout cas, je ne pense pas que ce soit moi qui stigmatise : je vous alerte au contraire sur la stigmatisation que vous êtes en train de faire en différenciant les collectivit...

Il s'agit d'un amendement de suppression. Aux côtés de la grande majorité des syndicats enseignants, nous refusons la création d'un emploi fonctionnel de directeur d'école. Cette fonction est en réalité une pirouette visant à contourner l'opposition de la profession au statut de directeur. Les emplois fonctionnels existent déjà dans la fonction...

On peut toujours répéter ce qui a été dit : lors de la consultation organisée en novembre dernier par le ministère auprès de 30 000 directeurs et directrices d'école, ceux-ci ont souhaité un temps de décharge accru, une aide administrative, un poste de secrétariat pérenne. Mais je me demande surtout si ce texte sert à quelque chose.

C'est bien, madame la rapporteure, nous avançons ! Il ne vous reste plus grand-chose à faire : changer le titre de la proposition de loi – puisqu'il ne s'agit plus de créer une fonction de directeur d'école – , supprimer la nomination du directeur par l'IEN et rétablir la démocratie éducative… Nous pourrons peut-être alors voter en faveur de la...

Sans élection, il n'y a pas de démocratie, et renoncer à des élections pour des raisons matérielles est inacceptable. Vous l'avez compris et avez remplacé, dans votre texte, le vote traditionnel par un vote électronique. Or cette modalité revient à exclure de nombreux parents d'élèves. Ainsi, une étude de l'INSEE publiée en novembre 2019 révèle...