Les amendements de Olivier Véran pour ce dossier

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Non seulement j'ai réfléchi, mais je dispose en outre désormais d'éléments de bilan, qui devraient d'ailleurs vous plaire : il en ressort que les premiers à gagner en pouvoir d'achat du fait de la désocialisation des heures supplémentaires sont les ouvriers et les employés. Ils étaient trois fois plus nombreux que les cadres à avoir recours aux...

Non : pour le même nombre d'heures supplémentaires, ils gagnent davantage. Grâce à la désocialisation des heures supplémentaires, les salariés gagnent ainsi 300 euros par an en moyenne quand ils passent de 35 à 39 heures de travail hebdomadaire. Au contraire, le 1,8 milliard d'euros de cotisations sociales que vous proposez de rétablir pèserai...

Nous avons débattu de ces sujets dans le cadre du PLFSS pour 2019, puis de la loi portant mesures d'urgence économiques et sociales. L'exonération actuellement applicable aux heures supplémentaires représente déjà un coût total de 2 milliards d'euros. Nous ne souhaitons pas remettre notre choix en cause, pour trois raisons. Premièrement, la dé...

Mon argumentation sera la même qu'en commission. Aujourd'hui, si l'on excepte les très belles villes de Bastia et d'Ajaccio, la totalité de la Corse est classée en ZRR. Il n'y a aucune raison de craindre qu'après la disparition du dispositif la Corse se voie réserver un traitement différent. Par ailleurs, les entreprises, en Corse comme dans l...

Ma réponse sera commune à cet amendement et à d'autres qui ont le même objet, tout aussi légitimes d'ailleurs les uns que les autres. Vous imaginez bien, mon cher collègue, que les parlementaires que nous sommes, quelle que soit leur étiquette politique, sont extrêmement sensibles à la situation de ces femmes et de ces hommes qui nous protègent...

Vous dites ne pas vouloir jeter de l'huile sur le feu, mais vous le faites tout de même, comme d'habitude !

On peut débattre de tout dans cet hémicycle : nous sommes en démocratie. En revanche, pointer du doigt les membres d'un groupe de la majorité en leur disant : « vous allez bientôt avoir des pompiers face à vous et devrez les regarder dans les yeux en leur expliquant que vous n'avez pas voulu les aider par des exonérations de cotisations », voil...

Aucun député dans cet hémicycle, quelle que soit son étiquette politique, ne nie la difficulté du métier de pompier et la beauté de cette mission,

tout comme nous n'aurions aucun mal à reconnaître la beauté des missions des sauveteurs en mer, des secouristes en haute montagne, des spéléologues, des infirmiers, des aides-soignants en EHPAD et de tous les métiers dont la vocation est de venir en aide !

Nous n'ignorons pas non plus l'implication de tous les élus locaux, qui consacrent énormément de temps et d'énergie à leurs concitoyens au quotidien, pour nettoyer les routes et faire en sorte que les écoles soient ouvertes,

ni l'engagement de tous ceux qui s'investissent, sans compter leurs heures, dans des associations pour aider les sans-papiers, les personnes en difficulté, ou dans le domaine de l'éducation ! Je regrette donc les procès d'intention que j'ai entendus ce soir.

On peut discuter de sujets extrêmement sérieux, avec passion, mais sans se pointer du doigt en disant : « Qu'allez-vous expliquer aux pompiers quand vous les croiserez à la Sainte-Barbe ? » Personnellement, j'irai voir les pompiers. Je les remercierai pour leur action, et je leur expliquerai ce que la France attend d'eux et ce qu'elle leur doit...

Sur les 200 000 pompiers volontaires que compte notre pays, combien sont concernés par des rémunérations comprises entre 1 et 1,6 SMIC ? Quelle serait le coût pour la sécurité sociale ?

Quelles sont les sources de financement que vous proposez pour compenser ces exonérations de cotisations ? Les uns sont contre les exonérations de cotisations mais votent pour quand elles font joli, tandis que les autres sont pour les exonérations mais ne les financent absolument jamais !

Je me garderai d'exposer trop longuement la raison pour laquelle je renouvelle un avis défavorable qui n'est pas, comme vous l'aurez compris, un avis personnel. Nous parlons ici de sauveteurs et de pompiers. Étant moi-même médecin hospitalier, je sais bien – mais vous n'en avez pas parlé – que, sans pompiers, l'acheminement des patients à l'hôp...

Madame la députée, non seulement nous avions eu ce débat l'année dernière mais, à mon initiative, un amendement voté par cette majorité a depuis permis d'apporter d'importantes améliorations, notamment pour 20 000 foyers redevables, pour un coût de 40 millions d'euros pour les finances publiques. Je vous propose donc le retrait. À défaut, mon a...

S'il est un sujet qui passionne sur tous les bancs de l'hémicycle, c'est celui des moniteurs de ski saisonniers. Il y a les marronniers à l'automne, et les moniteurs de ski à l'hiver. L'année dernière, je vous avais promis la plus grande ouverture d'esprit possible pour essayer de comprendre leurs doléances. Je suis parti de l'idée que les moni...

Elle va arriver aussi, monsieur Lurton ! Je sais que vous l'attendez et que vous serez parmi nous pour y travailler d'arrache-pied.

Je termine sur la question des moniteurs de ski. Dans le cadre du budget de la sécurité sociale, il y a toujours beaucoup de sujets fondamentaux à aborder et il est dommage de passer chaque année deux heures sur ce thème. Chacun est libre, mais ce serait bien d'avancer ! La série d'amendements à venir a donc le mérite de répondre à la demande ...