Les amendements de Olivier Véran pour ce dossier

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Monsieur Lurton, mon avis n'est pas étonnant compte tenu des débats que nous avons déjà eus. Vous créez des taux intermédiaires de CSG qui visent différents publics – les chômeurs, les retraités, parfois les actifs – et s'appliquent à des revenus de patrimoine foncier non bâti. On peut comprendre la logique pour les agriculteurs mais ils ne son...

Merci, monsieur Vallaud, de me donner l'occasion de rappeler des chiffres importants pour les Français. En 2019, le pouvoir d'achat des Français a augmenté de 800 euros.

Cette somme représente la plus grosse croissance du pouvoir d'achat de toute la zone de l'Union européenne, selon des organismes indépendants.

On n'avait pas connu une hausse du pouvoir d'achat de cette ampleur depuis des années et des années. Autre bonne nouvelle : en 2020, le pouvoir d'achat augmentera encore de 300 à 400 euros par Français. Ainsi, en l'espace de deux ans, le pouvoir d'achat des Français aura augmenté de l'équivalent d'un SMIC. Un SMIC ! Ce montant est supérieur aux...

Le budget de l'État et celui de la sécurité sociale continuent à améliorer le pouvoir d'achat des Français…

… puisque nous réduisons la fiscalité de l'ordre de 10 milliards d'euros, dont 5 milliards d'euros sur le seul impôt sur le revenu.

En matière de pouvoir d'achat, je pense donc que nous n'avons pas à rougir, monsieur Vallaud. Le gain de pouvoir d'achat résulte de la baisse de la fiscalité mais il est aussi lié à la relance du travail. Le premier moyen de sortir de la pauvreté, c'est quand même de retrouver un boulot. Pour que l'économie se développe, notamment par le biais...

Le débat sur la C3S est ancien. On peut comprendre l'intérêt qu'il y aurait, grâce à une action sur la C3S, de réduire encore le coût du travail dans notre pays. Ce coût est déjà réduit de façon importante – personne sur les bancs de gauche ne me dira le contraire.

Avec l'année double et la transformation du CICE – le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi – en suppression de cotisations patronales, l'effort consenti par la nation pour réduire le coût du travail me paraît suffisant.

La suppression de la C3S, même en trois étapes, pèserait pour près de 4 milliards d'euros sur les finances sociales du pays. Je vous renvoie aux débats que nous avons eus depuis hier et j'émets un avis défavorable sur l'ensemble des amendements.