Les amendements de Pascal Brindeau pour ce dossier

48 interventions trouvées.

Sur la base des souvenirs que j'ai du débat d'hier soir, vous ne répondez pas à notre demande. Ce n'est pas une question de garanties mais de principe : il n'y a pas de lien entre le caractère public d'un procès et le fait qu'on va décider de le filmer, pour ensuite en diffuser des images. Pardon d'y revenir donc, mais c'est à nos yeux un point...

Je ne veux pas être redondant avec les interventions précédentes et me bornerai donc à souligner qu'il ne s'agit aucunement de restreindre le pouvoir de perquisitionner le bureau d'un parlementaire, mais d'offrir à ce dernier les mêmes garanties que celles dont jouissent les membres d'autres corps, comme les avocats ou les magistrats.

Monsieur le garde des sceaux, vous dites que vous êtes ouvert aux bonnes idées d'où qu'elles viennent. Nous avons l'immodestie, Philippe Gomès et moi, de penser qu'il y a dans nos amendements quelques idées qui ne sont pas mauvaises. Nous sommes très attentifs à l'ouverture dont vous ferez preuve pour certains d'entre eux. Je défends cet amend...

Depuis hier, notre débat pose la question de savoir si filmer, enregistrer et diffuser des éléments d'un procès dans une émission de télévision participe d'une pédagogie de la justice à destination de nos concitoyens, sans aucune dérive possible. En permettant à des experts connus, à des avocats célèbres, starisés, de paraître à visage découver...

Mon rappel au règlement se fonde sur l'article 48, relatif à l'organisation de nos travaux. Monsieur le garde des sceaux, vous auriez aimé pouvoir prendre connaissance de cet amendement plus à l'avance. Je vous comprends, mais il me semble que vous perdez de vue la réciprocité : il arrive tous les jours que des amendements du Gouvernement soie...

Vous nous demandez de les voter, et c'est normal, cela fait partie du travail parlementaire. Quelle serait l'utilité de la séance publique si tous les amendements devaient être discutés en commission ? Elle sert aussi à continuer d'améliorer le texte. Je n'ai entendu qu'une remarque de fond sur les amendements présentés : que se passe-t-il si ...

Dans le cas d'une diffusion dans la journée, nous préférerions que l'accord, plutôt que l'avis, des parties soit nécessaire. C'est presque un amendement rédactionnel : on voit mal une diffusion être autorisée malgré le refus des parties.

L'amendement pousse jusqu'au bout la logique en faisant entrer les caméras de télévision dans toutes les phases de la procédure judiciaire. Plus vous ouvrez le champ de l'enregistrement et de la diffusion, plus vous ouvrez la voie aux dérives qu'ils comportent.

Tous les arguments qui ont été opposés par M. le rapporteur, M. le garde des sceaux ou des membres de la majorité sont d'une mauvaise foi crasse.

En effet, vous ne pouvez pas dire, mesdames et messieurs de la majorité, que vous ignorez tout d'un amendement déposé par l'un de vos collègues à la suite d'une mission d'information dont le rapport a été voté à l'unanimité par la commission des lois, car cela signifie que le rapporteur et la présidente de la commission en connaissent un peu et...

En quoi cela serait-il plus légitime ? Parce que vous avez des services à votre disposition ? Nous sommes législateurs comme vous et avons, nous aussi, des compétences et la possibilité de procéder à des auditions. En l'occurrence, ce qui nous est présenté sous forme d'amendement procède d'un travail fouillé et n'est pas une mesure sortie toute...

Si j'étais taquin, je dirais que j'ose à peine présenter un amendement à une heure aussi tardive de nos débats, d'autant qu'il vise à prévoir la présence systématique d'un avocat lors d'une perquisition, ce qui pourrait créer une sorte de privilège et donc choquer certains de nos collègues… Je suis un peu rassuré de voir qu'un amendement simil...

Malgré l'attitude du ministre, je vais lui être agréable et retirer l'amendement n° 519 de Jean-Christophe Lagarde. Monsieur le garde des sceaux, vous avez dit préférer donner un avis sur un amendement que vous connaissez à vingt-trois heures trente plutôt qu'un avis sur un amendement que vous ne connaissez pas à vingt-trois heures quinze. Mais...

Le projet de loi prévoit de limiter la durée maximale des enquêtes préliminaires à deux ans à compter du premier acte de l'enquête, prolongés en cas de nécessité d'une année supplémentaire. Ces délais seraient portés à trois ans plus deux ans dans les cas d'infractions de criminalité organisée et de terrorisme, en raison du caractère complexe d...

Il s'agit pour ainsi dire d'un amendement de repli par rapport à l'amendement n° 475 puisqu'il ne concerne que l'article 705 du code de procédure pénale et répond aux mêmes objectifs que celui de notre collègue Laurence Vichnievsky. Dans le cadre des enquêtes préliminaires en matière de criminalité financière et économique, il est souvent néce...

Notre volonté n'est pas de vider l'article de sa substance – d'autant que, comme nous l'avons dit à plusieurs reprises, nous souscrivons à son objectif. Nous parlons ici d'un pourcentage extrêmement réduit d'affaires. Soyons pragmatiques : certaines affaires – économiques et financières, en particulier – obligent à recueillir des informations q...

Nous partageons l'objectif de l'article 2 ; nous comprenons qu'il faille réduire les délais et éviter de multiplier les exceptions, mais nous soulignons que, dans certains cas très précis, on risque d'ouvrir un champ à de grands délinquants qui mériteraient au contraire qu'on s'intéresse beaucoup plus à eux.

Monsieur le ministre, jusqu'à présent, dans les échanges que nous avons eus en commission comme depuis le début de l'examen de ces deux textes dans l'hémicycle, vous ne m'avez pas convaincu sur les objectifs visés par l'enregistrement et la diffusion télévisée des procès, ni sur l'encadrement prévu. Comme ce ne sera pas un système public et maî...

Au moins, avec ce débat, on apprend des choses ! Vous dites donc, monsieur le ministre, qu'un cahier des charges est prêt…

…et que le ministre de la justice décidera quels seront les procès qui devront ou non être filmés et diffusés,…