Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Marianne Dubois
Question N° 36427 au Ministère de la santé (retirée)


Question soumise le 16 février 2021

Être alerté lorsque cette
question aura une réponse

e-mail
par e-mail

Mme Marianne Dubois attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la désertification médicale qui gagne tous les secteurs de la santé. Il y avait déjà les généralistes, les ophtalmologistes, les gynécologues, il y a désormais, dans la trop longue liste des professions de santé saturées, les orthophonistes. Selon les régions, les délais d'attente pour un rendez-vous vont de six à vingt-quatre mois. Les quelque 25 000 praticiens ne suffisent plus pour répondre à la demande, grandissante, des patients. La profession est de plus en plus sollicitée de par une meilleure connaissance du grand public des apports et bénéfices de ces professionnels et la meilleure identification des cas relevant de leur champ de compétence. Il faut également constater un nombre d'orthophonistes en salariat qui ne cesse de baisser, les salaires n'ayant jamais été alignés sur le niveau d'études. Face à cette pression accrue sur la profession, la réponse de l'État est inversement proportionnelle. Ainsi les lois de la démographie, conjuguées à celles d'un numerus clausus (qui n'a disparu qu'en trompe-l'œil) insuffisant font qu'aujourd'hui la situation est critique. Pour 2021, la fédération des orthophonistes a demandé l'ouverture de cent places. Le ministère de la santé n'en a octroyé que cinquante. Au-delà de l'épuisement des professionnels, on assiste à des défauts de prise en charge, avec des répercussions sur les patients, pouvant entraîner des sur-handicaps. Ainsi, elle lui demande quelles dispositions le Gouvernement entend mettre en œuvre pour retrouver un nombre de professionnels orthophonistes conforme aux besoins du pays.

Retirée le 21 juin 2022 (fin de mandat)

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.