Les amendements de Régis Juanico pour ce dossier

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Madame la ministre des sports, le 13 septembre 2017, le mouvement sportif et ses millions de bénévoles accueillaient avec beaucoup d'espoir la décision du Comité international olympique – CIO – de confier l'organisation des Jeux olympiques et paralympiques de 2024 à Paris.

Cette formidable opportunité de développer la pratique sportive dans notre pays aurait logiquement dû s'accompagner de moyens supplémentaires pour les acteurs du monde sportif amateur.

Un an plus tard, ces derniers déchantent et subissent sur le terrain les conséquences de décisions néfastes, qui se traduisent par un désengagement massif de l'État dans sa politique de soutien au sport. Je pense à la baisse de 7 % des crédits consacrés au sport en 2018,...

Je pense aussi à la diminution sans précédent des taxes affectées au financement du sport – la taxe Buffet et la taxe sur les mises des jeux – via le Centre national pour le développement du sport, le CNDS : cette baisse atteint 135 millions d'euros en 2018.

Et je n'évoque même pas la menace que fait peser la privatisation de la Française des jeux sur la pérennité de ces taxes.

Madame la ministre, votre lettre de cadrage budgétaire, que vous avez qualifiée de « brutale », se traduit par une nouvelle baisse de 6 % du budget des sports en 2019 et par la suppression de 1 600 postes de fonctionnaires, soit la moitié des effectifs de votre ministère, d'ici 2022.

Le flou demeure quant à l'avenir et au statut des conseillers techniques sportifs, au coeur du modèle sportif français, qui va des clubs formateurs, à la base, à nos champions très performants. Madame la ministre, ma question est simple : seriez-vous favorable à une grande loi de programmation des moyens budgétaires consacrés au sport d'ici 20...

à tous les âges de la vie dans le cadre d'une grande loi olympique d'héritage sportif, territorial et sociétal ? Souhaitez-vous inscrire cette loi à l'ordre du jour du Parlement en 2019 ?