Les amendements de Alexandre Loubet pour ce dossier

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Malheureusement pour nous, avec ce texte, la montagne a accouché d'une souris. Malgré vos annonces, faites en grande pompe il y a deux mois, à propos de la réindustrialisation massive du pays, de la reconquête industrielle et d'un projet de loi qui allait faire revenir sur le sol français tant d'usines et d'emplois, nous nous retrouvons avec un...

Comme nous vous l'avons déjà dit, nous déplorons que ce projet de loi se cantonne à des mesures qui visent à développer des technologies vertes et qui favorisent certaines grosses industries. Il ne contribue pas assez à la décarbonation de l'industrie existante. Nous déplorons enfin – et surtout – qu'il ne crée par les conditions de la relocal...

C'est d'autant plus regrettable que – comme mes collègues du Rassemblement national et moi-même l'avons déjà dit – la moitié de l'empreinte carbone de la France est liée à ses importations. Si nous voulons concilier puissance industrielle et défense de l'environnement, il est indispensable de relocaliser le plus d'activités industrielles possib...

Cependant ce texte résonne comme une double victoire pour le Rassemblement national. Tout d'abord, sur la forme, vous reconnaissez enfin la nécessité de réindustrialiser le pays.

Cela se limite peut-être à de la communication et à des mesurettes, il n'empêche que, d'un point de vue idéologique, vous admettez enfin, dans vos discours, qu'il est impératif de réindustrialiser le pays.

L'industrie sauvera la France. C'est le moteur de la puissance nationale. C'est grâce à elle que nous réussirons à lutter contre le chômage, à financer le modèle social, à être indépendants et à prévenir les différentes crises que nous pourrions affronter. La crise du covid comme la guerre en Ukraine démontrent à quel point il est impératif de ...

Le Rassemblement national a remporté une deuxième victoire, sur le fond cette fois. Nous reconnaissons que ce projet de loi comporte de nombreuses mesures qui vont dans le bon sens – d'ailleurs nous les avons votées. Je ne les citerai pas toutes mais je pense notamment à la réduction, presque de moitié, des délais d'implantation des industries...

Je pense aussi à toutes les mesures qui visent à faciliter la réutilisation des déchets dans une même plateforme industrielle – d'autant plus que je suis élu d'une circonscription où se trouve la plateforme de Carling, une des plus importantes de notre pays. Je pourrais également mentionner les mesures qui encouragent les projets répondant à un...

Toutefois, je me permettrai de vous contredire, monsieur le ministre, parce que, non, nous ne tournons pas aujourd'hui la page de quarante ans de désindustrialisation.

Nous ne pourrons d'ailleurs le faire sans un État réellement stratège et planificateur qui impulse une stratégie nationale industrielle en lien avec les grands groupes. Nous ne pourrons le faire si nous ne protégeons pas nos fleurons industriels que vous continuez, année après année, à brader.

L'an dernier, près de cent vingt d'entre eux ont subi des rachats, en totalité ou partiels, par des fonds étrangers.

Enfin, nous ne romprons pas avec la désindustrialisation si nous ne menons pas une véritable politique de patriotisme économique, qui passe notamment par l'instauration de la priorité nationale en matière de commande publique