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Industrie verte


Les interventions d'Alma Dufour


Les amendements de Alma Dufour pour ce dossier

58 interventions trouvées.

Mais ce projet de loi n'évoque rien de tout cela. Pour vous, tout va tellement bien dans le meilleur des mondes, que vous nous avez même refusé de discuter d'objectifs de relocalisation.

La stratégie adoptée par le Sénat aboutit à une coquille vide car elle ne comporte ni véritables objectifs ni possibilités d'évaluation. Et, sans évaluation, vous pourrez continuer de diffuser des fake news sur les plateaux TV. Vous avez pu compter sur l'escroquerie du Rassemblement national, qui a choisi de répéter dans le débat que si...

Au mépris des faits car dans les raffineries, dans le secteur automobile, dans le textile, dans les cimenteries, les délocalisations qui ont détruit 2,5 millions d'emplois en France ont eu lieu pour et uniquement pour le profit des actionnaires !

Comme vous les soutenez, collègues, vous avez voté contre toutes les mesures protectrices de la santé des travailleurs ou du climat, et même, en commission des finances, contre l'obligation pour l'État de réquisitionner les machines des secteurs stratégiques, comme celui de la santé, en cas de menace de délocalisation.

Le chantage à l'attractivité des grands groupes est un puits sans fonds dans lequel vous ne cessez de plonger. Vous avez beau avoir déjà déversé 40 milliards à travers le plan de relance sans aucune contrepartie, et pérenniser le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE), sans plus de contrepartie, vous récidivez en supprimant 16 ...

qui ressemble plus à l'opération « pièces jaunes » de Bernadette Chirac qu'à L'arme fatale 4. Avec ce projet de loi, la seule chose que vous allez rendre….

Il s'agit toujours du même sujet. J'espère que vous avez pu consulter vos fiches entre-temps, monsieur le ministre délégué ! Je souhaite que vous preniez l'engagement de réexaminer la question des autorisations d'exploiter les installations classées pour la protection de l'environnement compte tenu des nouvelles données dont nous disposons sur...

Vous me répondez comme si je ne connaissais pas le sujet. Je n'ai jamais dit que les sites Seveso n'étaient pas contrôlés ; j'ai dit que le droit – les critères sur lesquels se fonde le contrôle – n'était pas suffisamment adapté, non pas à la nécessité de limiter les émissions de gaz à effet de serre, mais aux impacts du changement climatique. ...

Le discours qui vient d'être tenu est complètement lunaire. Pourquoi est-il demandé aux collectivités d'acheter des véhicules électriques ou rétrofités ? Pour engager la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le secteur du transport, qui sont les seules émissions que nous n'arrivons pas à réduire dans notre pays.

…réalité que vous ne connaissez absolument pas ! Chaque fois que vous ouvrez la bouche, vous montrez à quel point vous n'avez jamais lu aucun rapport sur le climat et les émissions en France !

À l'heure actuelle, c'est vrai, la capacité à rétrofiter des véhicules est faible. Néanmoins, si nous ne créons pas ce marché en ouvrant la voie, par l'intermédiaire de la commande publique, nous en resterons au même point.

Il s'agit d'un marché porteur et intéressant. Ne comparez le coût du rétrofit au prix d'un véhicule neuf ou ancien. Le rétrofit permet de réduire de 40 % les émissions d'un véhicule. Cette transformation est même plus avantageuse qu'un véhicule électrique neuf si l'on tient compte du bilan carbone global de ce dernier, tout au long de son cycle...

Nous avons une occasion en or de développer une filière industrielle en France, à l'image du reconditionnement des smartphones. Néanmoins, nous ne progressons pas assez vite. C'est pourquoi nous souhaitons rétablir l'article voté par le Sénat, parce que les collectivités doivent montrer la voie. Je rappelle que 70 % des véhicules neufs achetés ...

En accélérant la conversion des flottes des collectivités, nous créons aussi des véhicules d'occasion plus propres que les particuliers pourront racheter ensuite. Voilà l'enjeu.

Le thème reste le même puisqu'il s'agit, ici, de créer un schéma directeur du réemploi et de la réutilisation. Beaucoup de choses ont été dites par M. Millienne, qui appellent un recadrage sur deux ou trois points. Depuis au moins dix ans, on parle de l'économie circulaire en vantant les mérites d'une économie qui réutilise les ressources au l...

Voilà la réalité : économie circulaire nulle part, surconsommation partout ! Dans le textile, le taux de réemploi est, c'est vrai, bien plus important grâce au marché de la seconde main. Néanmoins, la surconsommation explose : les mises en marché de neuf ont doublé en vingt ans, au point qu'en 2019, le nombre moyen de vêtements importés en Fra...

J'en viens à un autre secteur, qui me paraît très intéressant en ce qu'il illustre l'incapacité de votre logiciel à relocaliser l'économie en France : celui du reconditionnement des smartphones. Cette nouvelle filière industrielle, qui a créé ces dernières années 5 000 emplois en France, est apparue pour répondre à une demande en plein boom qui...

Les acteurs de la filière nous le disent car nous travaillons avec eux : ils se font laminer par l'arrivée de smartphones reconditionnés en Chine et vendus par des plateformes qui fraudent la TVA, l'éco-contribution et la redevance pour copie privée.

Ce pénible discours appelle quelques clarifications, à l'attention des gens qui nous écoutent – s'il y en a : seules certaines associations agréées par l'État peuvent mener des actions de groupe environnementales.

Les Soulèvements de la Terre par exemple sont un collectif et non une association : ils ne peuvent ester en justice, non plus que Greenpeace, dans ce cadre.