Projet de loi de finances rectificative pour 2022 — Texte n° 17

Amendement N° 25S (Adopté)

(3 amendements identiques : 21S 23S 24S )

Publié le 27 juillet 2022 par : M. Marcangeli, les membres du groupe Horizons et apparentés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia 

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
ProgrammesAutorisations d’engagement suppl. ouvertesAutorisations d’engagement annuléesCrédits de paiement suppl. ouvertsCrédits de paiement annulés
Pensions civiles et militaires de retraite et allocations temporaires d'invalidité0-500 000 0000-500 000 000
dont titre 20-500 000 0000-500 000 000
Ouvriers des établissements industriels de l'État0000
dont titre 20000
Pensions militaires d'invalidité et des victimes de guerre et autres pensions0000
Revalorisation complémentaire des pensions au niveau réel d'inflation 2022-500 000 0000-500 000 0000
TOTAUX-500 000 000-500 000 000-500 000 000-500 000 000
SOLDE00

Exposé sommaire :

L’amendement n°194 n’est pas conforme à la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) : le compte d’affectation spécial « Pensions » (CAS « Pensions ») a été créé dans les conditions de l’article 21 de la LOLF, qui renvoie pour sa structure à l’article 51 de la loi de finances initiale pour 2006. Cet article prévoit ainsi que le CAS « Pensions » comporte trois sections pour l’ensemble de ses recettes et dépenses, correspondant aux trois programmes actuels (741, 742 et 743). Cet amendement ne peut donc créer un programme au sein du CAS « Pensions » sans aller à l’encontre de cette disposition.

Par ailleurs, la revalorisation des pensions est prévue par l’article 5 du projet de loi portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat. Cet article prévoit ainsi que les retraites et prestations sociales sont revalorisées par anticipation des mécanismes de droit commun à hauteur de 4% à compter de juillet 2022. Cette revalorisation est conforme à l’engagement du Président de la République, qui a annoncé en avril 2022 son souhait d'anticiper la revalorisation des prestations sociales compte tenu de la forte inflation constatée cette année.

La revalorisation de 4% constitue donc bien une anticipation de la revalorisation de droit commun prévue en janvier 2023, en dérogation de la règle prévue par le code de la sécurité sociale. La revalorisation de janvier 2023 tiendra compte à la fois de l'inflation constatée sur les 12 derniers mois et de la revalorisation déjà opérée en juillet 2022. Si l'inflation constatée est supérieure en janvier prochain, une nouvelle revalorisation viendra donc protéger le pouvoir d'achat des retraités.

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