Mobilité internationale des alternants pour un "erasmus de l'apprentissage" — Texte n° 576

Amendement N° AS7 (Irrecevable)

Publié le 23 janvier 2023 par : M. Marchio, M. Bentz, M. Catteau, Mme Lavalette, M. Muller, M. Frappé, M. Beaurain, Mme Levavasseur, Mme Dogor-Such, Mme Auzanot.

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Lorsque la mobilité se déroule dans un pays non francophone de l’Union européenne ou hors de l’Union européenne, l’apprenti peut bénéficier d’une assistance linguistique gratuite dans le cadre de ses démarches avec l’établissement d’accueil.

Un décret fixe les conditions de cette assistance et ses modalités de financement.

Exposé sommaire :

L’objectif poursuivi par cette proposition de loi est louable. En facilitant la mobilité internationale des alternants, il permet à des jeunes en formation professionnelle ou technique de partir plus facilement enrichir leurs compétences à l’étranger. Les dispositifs de mobilité existants, notamment le célèbre programme Erasmus, bénéficient surtout à des étudiants d’universités ou de grandes écoles, souvent urbains et plus aisés, d’où une inégalité qu’entend corriger la PPL.
La présente proposition de loi ignore cependant l’un des principaux obstacles à la mobilité des jeunes en apprentissage, a fortiori quand ils sont issus d’un milieu populaire : la barrière linguistique.
De nombreuses études démontrent malheureusement que la connaissance et la maîtrise de la langue anglaise est bien plus faible dans les classes populaires que dans les milieux plus favorisés.
Les jeunes en apprentissage, souvent issus des classes populaires ou moyennes, se heurtent donc à la barrière de la langue qui peut freiner leur velléité d’accomplir des démarches en vue d’une mobilité internationale. C’est d’autant plus regrettable que cette mobilité leur permettrait justement de faire des progrès sensibles dans la maîtrise d’une langue étrangère.
Afin de supprimer ce biais, en amont, de toute démarche de mobilité, le présent amendement vise à garantir aux apprentis une assistance linguistique souvent indispensable dans la Constitution de leurs dossiers, à renseigner en Anglais ou dans une autre langue, comme dans leurs relations avec leur futur organisme d’accueil.

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