Les amendements de Antoine Léaument pour ce dossier

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Chers collègues macronistes, puisque nous n'arrivons pas à vous convaincre avec l'économie, peut-être y parviendrons-nous avec la littérature.

 « Big Brother est infaillible et tout-puissant. Toute réalisation, tout succès, toute victoire, toute découverte scientifique, tout savoir, toute sagesse, tout bonheur, et toute vertu sont le fruit de sa gouvernance, inspirés par elle. » On croirait entendre des macronistes parlant du Président ! Dans le monde de 1984, on utilise une te...

Répondez aux députés de la nation ! Répondez à nos questions sur les 1 200 euros ! Nous avons besoin de réponses, afin de savoir combien de fois vous avez menti, et à partir de quand. Arrêtez de modifier le passé ; répondez aux questions du présent !

Sur la base de l'article 73 pour mise en cause personnelle, madame la présidente. Quand ma collègue Catherine Couturier parlait, notre collègue Damien Adam lui a demandé : « Tu réfléchis un peu, dans ta tête, quand tu parles ? ».

Nous pouvons avoir des désaccords politiques, mais ce genre d'attaque – d'insulte – mettant en cause l'intelligence d'une de nos députées n'a pas sa place dans l'hémicycle ! Venant de quelqu'un qui prétendait que les chômeurs utilisaient leurs allocations pour partir aux Bahamas, c'est franchement honteux !

Pendant des jours, vous nous avez asséné les mêmes attaques. Vous nous dites que vous, les macronistes, seriez les amis du système par répartition. Bonjour les amis ! Vous voulez faire travailler les Françaises et les Français deux ans de plus, se casser le dos deux ans de plus, se casser les reins deux ans de plus, se casser le corps deux ans ...

et après cela vous osez nous dire que vous êtes les amis du système par répartition ! En vérité, c'est l'inverse : vous êtes les amis du système par capitalisation.

Car voulant faire travailler les gens deux ans de plus, vous leur envoyez le message que, pour avoir une retraite avant la mort, ils devront se débrouiller par eux-mêmes !

Alors, collègues, ce débat est passionnant et nous devrions l'avoir longuement parce qu'il implique des sujets de fond, comme la question de la répartition entre le travail et le capital. Or ce débat ne peut pas être traité en cinq minutes, d'un claquement de doigts !

On l'a vu : c'est un sujet qui nous divise profondément sur le plan politique ! Il est presque la ligne de clivage la plus forte entre nous !

et à ouvrir les séances la semaine prochaine ! Vous êtes sur une pente très glissante, celle qui consiste à prendre une semaine de vacances après avoir volé deux ans de vie aux Français !

Par ces amendements identiques, nous vous proposons une nouvelle fois de taxer les superprofits des entreprises dont le chiffre d'affaires est supérieur à 750 millions d'euros. En ciblant ce type de sociétés, vous ne pourrez cette fois pas nous accuser de vouloir taxer les PME – petites et moyennes entreprises –, les TPE – très petites entrepri...

qui se trouvent d'ailleurs tous dans une situation dramatique par votre faute, puisque vous ne faites rien pour les aider à régler leurs factures d'électricité et de gaz, alors que, justement, certaines entreprises dégagent des superprofits sur leur dos en augmentant les prix de l'énergie. Cela étant, je comprends que toutes les propositions q...

Combien êtes-vous, collègues macronistes, à posséder des actions dans des sociétés du CAC40 ? Combien êtes-vous, collègues macronistes, à prétendre défendre les intérêts du peuple français, alors qu'en réalité, vous êtes en train de défendre vos intérêts particuliers en refusant la taxation des actionnaires et des grandes entreprises du CAC40 ,

lesquelles font leur beurre sur le dos des travailleurs que vous voulez faire travailler deux ans de plus ? Combien êtes-vous dans cette situation ? Combien ? Répondez à cette question !

Sur la base de l'article 70, alinéa 3, puisque j'ai été mis en cause personnellement en étant comparé à Robespierre – mais rien ne pourrait me faire plus plaisir. Monsieur Balanant, il y a deux choses qui abîment la démocratie.

La première, c'est le manque de confiance dans les élus – or il peut y avoir un manque de confiance précisément sur ce sujet. Robespierre disait que nul ne peut entasser des monceaux de blé à côté de son semblable qui meurt de faim.

Nous sommes dans cette situation : certains entassent des monceaux de blé – littéralement : de la moulaga ! La deuxième, c'est quand l'Assemblée nationale, qui est censée représenter les intérêts du peuple français et l'intérêt général, fait l'inverse : elle veut les faire travailler deux ans de plus alors que 93 % des actifs sont opposés à vo...

Sur le fondement de notre Constitution, notamment de l'article 15 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, qui proclame : « La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration. » Nous vous avons demandé des comptes, messieurs les ministres. Depuis ce matin, nous vous posons la question de savoir pen...

 « La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration » : nous attendons des réponses, messieurs les ministres !