Les amendements de Antoine Léaument pour ce dossier

174 interventions trouvées.

Je vous avais proposé de maintenir l'amendement n° 709 pour permettre deux prises de parole, et j'avais annoncé qu'Andy Kerbrat souhaitait s'exprimer pour apporter des arguments complémentaires. J'avais aussi dit que nous retirerions les suivants. Nous maintiendrons donc l'amendement n° 714 pour lui permettre de s'exprimer. L'amendement n° 71...

Je prends la parole sur ce sujet de l'implantation de la police et de la fidélisation des agents dans les quartiers populaires pour vous formuler une demande, monsieur le ministre. Je suis élue de la ville Grigny où il existait un commissariat de police avant qu'il ne soit vidé de ses agents, ce qui provoque une difficulté pour les habitants, q...

…même s'il faut aussi reconnaître qu'il arrive que les policiers soient victimes d'attaques ou de jets d'objets quand ils interviennent. Le groupe La France insoumise – NUPES estime qu'une police de proximité permettrait aux forces de l'ordre d'être davantage présentes, davantage respectées et de davantage répondre aux sollicitations – je pens...

Notre amendement vise à revenir sur la politique du chiffre qui s'est imposée. Malgré mon jeune âge, je suis un vieux militant,…

…et j'ai souvenir qu'en 2013, mon regretté camarade, François Delapierre, a écrit un magnifique livre intitulé Délinquance : les coupables sont à l'intérieur – sous-entendu au ministère de l'intérieur.

Il y détaille les méfaits de la politique du chiffre lancée par Nicolas Sarkozy : elle alourdit les tâches administratives des policiers et raréfie par conséquent leur présence sur le terrain – alors que cette présence est l'un des objectifs du rapport annexé. Elle détourne l'activité des services de police vers les priorités politiques du mome...

…mais il faut être conscient que les policiers et les policières subissent la politique du chiffre, et souhaitent qu'elle prenne fin. Nous proposons donc que la rémunération des policiers ne soit plus liée à l'atteinte d'objectifs chiffrés.

Il vise à encadrer les décisions du ministère de l'intérieur en matière de fermeture de commissariats et de brigades de gendarmerie. Vous proposez que le maire ou le président de l'intercommunalité soit consulté préalablement à une fermeture ; toutefois, cela a peu d'intérêt si son avis n'est pas pris en compte. Nous souhaitons donc une conditi...

Notre esprit à nous est très VIe République : nous pensons que la délibération collective améliore les décisions. Prenons pour exemple l'Assemblée nationale, dont la mission consiste à exercer le pouvoir législatif sur la base de délibérations. Certes, la logique des groupes politiques conduit parfois à conspuer des argumen...

Monsieur le ministre, c'est bien gentil de nous dire que ces mesures devraient être votées en loi de finances : encore faudrait-il pouvoir voter sur les projets de loi de finances ! Or, lorsque vous appliquez le 49.3, nous ne pouvons pas voter. Je vous conseillerai donc plutôt de demander directement à Mme la Première ministre d'inscrire ce que...

Ah ! chers collègues, mes remarques vous agacent, et je vous comprends. Nous aussi, nous sommes agacés par les 49.3 ! On débat pendant des plombes et, même quand des amendements sont votés et que la représentation nationale s'exprime, par exemple pour consacrer 12 milliards à la transition écologique et à la rénovation thermique des bâtiments,...

C'est le cas ! La République est présente dans les quartiers populaires et dans les zones rurales. Elle l'est, et encore plus particulièrement dans les quartiers populaires, car les citoyens, en raison du retrait progressif de l'État, ont dû organiser des logiques de solidarité qui font honneur au mot « fraternité », le troisième mot de notre d...

C'est une réalité de nos quartiers populaires, mais également dans les zones rurales. Nous l'avons notamment vue pendant la crise du covid où des solidarités locales se sont organisées dans des logiques de fraternité. La République est donc bien présente dans les quartiers populaires et dans les zones rurales. C'est l'État qui en est absent, c...

Ces quartiers et ces zones rurales ne sont donc pas des territoires de reconquête républicaine, vous devriez plutôt les qualifier de territoires de reconquête de l'État. Il faut y réimplanter l'État.

Nous sommes favorables à ces amendements car ils vont dans le sens de notre proposition – je sens que vous allez hurler – de désarmer la police dans le cadre de la gestion des manifestations. Vous nous reprochez souvent de vouloir n'armer la police que de bouquets de fleurs, y compris face aux terroristes, mais ce n'est pas du tout ça. Ce que n...

C'est l'État qui doit reconquérir ces zones rurales et ces quartiers populaires. Ce n'est pas la République, car elle n'est absente d'aucune partie du territoire français. La République et le territoire français, ce sont une seule et même chose !

Dans la mesure où il semble déraisonnable d'utiliser de telles armes dans la gestion des manifestations, l'amendement de Mme Faucillon devrait recueillir un large assentiment de notre assemblée.

Nous vous proposons de supprimer l'alinéa 138 qui prévoit d'augmenter le recours à la réserve opérationnelle. La situation est assez amusante : vous nous dites qu'il y a à peu près 30 000 policiers réservistes, et que vous voudriez porter ce chiffre à 50 000. C'est bien la première fois dans l'histoire de notre pays, peut-être, que la police d...

La CGT a établi qu'il y a actuellement 11 000 réservistes et non 30 000. Il faut donc corriger cette erreur sur les chiffres donnés par le rapport. Par ailleurs, cette réserve opérationnelle pose plusieurs problèmes, concernant aussi bien la formation que l'encadrement. Sachant qu'on a 110 000 policiers sous statut, 30 000 réservistes représent...

Je me suis sans doute mal exprimé – mettons notre désaccord sur ce compte-là : nous ne sommes pas opposés à la réserve, nous sommes même plutôt favorables à l'entrée de citoyens dans les forces de police et de gendarmerie. En revanche, nous sommes opposés à ce que des réservistes, qui ont été formés durant seulement dix jours – c'est bien là le...