Les amendements de Aurélie Trouvé pour ce dossier

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Depuis une semaine, c'est le festival des promesses creuses pour répondre à la colère des agriculteurs. Ils vous demandent de les protéger des importations à prix cassés, mais, depuis vingt-cinq ans, l'Europe, avec la France, multiplie les accords de libre-échange, dans un seul but : gagner des marchés pour les grands groupes de l'industrie et...

en décimant l'agriculture française ! Depuis sept ans, le président Macron finit de sacrifier les agriculteurs : il a ratifié des accords avec le Japon, Singapour, le Vietnam, le Chili et la Nouvelle-Zélande.

Aujourd'hui, il soutient des accords avec le Marché commun du Sud – le Mercosur –, l'Australie, l'Inde, l'Indonésie et la Thaïlande. Au rythme où ça va, vous allez peut-être nous ressortir le traité de libre-échange transatlantique, le Tafta ?

Alors vous nous dites : « Pas d'inquiétude, le Gouvernement engage un bras de fer avec Bruxelles en endormant les éleveurs français avec des clauses miroirs ! ».

Cela ne vous dérange donc pas de voir arriver des dizaines de milliers de tonnes supplémentaires de viandes importées d'Australie et du Brésil, qui viennent d'élevages de dizaines de milliers de bêtes, où le coût du foncier est presque nul ?

C'est vrai aussi pour la pêche, les fruits et les légumes. Comment osez-vous faire croire que vous protégez l'exception agricole française ?

Cela fait des semaines que le président Macron nous répète que la France a mis fin aux négociations avec le Mercosur.

C'est faux ! Le vice-président de la Commission européenne Dombrovskis l'a rappelé : les négociations se poursuivent comme prévu.

Une autre agriculture est possible à condition de la protéger des multinationales et de la concurrence internationale. Vous devez convoquer un Conseil européen et retirer la France des négociations de tous les accords de libre-échange, à commencer par le Mercosur. Oui ou non, le ferez-vous ?

Monsieur Le Maire, vous récusez « cette idée qu'il y a un appauvrissement de la société française ». Est-ce à dire que les centaines de milliers de personnes qui doivent sauter des repas n'existent pas pour vous ? C'est pourtant le cas d'une personne sur trois désormais dans notre pays. Est-ce à dire que toutes celles qui allongent les files de...

Face à la flambée des prix, vous êtes enfermés dans votre extrême libéralisme et, au fond, vous ne voulez rien faire. Mais comme il faut tout de même occuper l'espace, vous faites n'importe quoi. Vous sortez d'on ne sait où la revente à perte, une ineptie totale qui a coalisé tous les acteurs économiques contre vous – chapeau !

Depuis, le Président de la République a reculé et annoncé d'autres gadgets inutiles – le chèque carburant, la vente à prix coûtant –, qui, au mieux, feront gagner quelques euros par mois aux Français, mais à une partie seulement. Vous faites n'importe quoi parce qu'en réalité, vous refusez de vous en prendre aux riches et aux multinationales, ...

Grâce à vous, les marges des grands pétroliers et des multinationales de l'agroalimentaire n'ont jamais été aussi élevées dans l'histoire des statistiques ! Et ce sont bien ces marges qui font monter les profits des actionnaires,…

Le président Macron nous annonce maintenant un « accord sur la modération des marges », mais un accord avec qui ? Cela fait des mois que vous suppliez, que vous quémandez auprès des multinationales, sachant très bien qu'elles ne renonceront jamais à leur raison d'agir : nourrir les dividendes. Quelle comédie ! Ce serait drôle si ce n'était pas ...

Tout cela est parfaitement possible et vous le savez ! À moins que vous ne vouliez rester dans l'histoire comme le Gouvernement qui a ramené la France à l'état d'un pays qui a faim ?

Madame la Première ministre, vous rabâchez que cette réforme n'est plus négociable. Vous pariez donc sur un passage en force contre l'avis de l'immense majorité des Français et contre tous les syndicats de salariés – un passage en force qui étouffera la démocratie parlementaire par un recours au 49.3 déguisé.

Comme vous n'avez plus d'arguments valables, vous tombez dans la grossièreté et dans l'insulte : votre ministre de l'intérieur et des outre-mer compare les opposants de la réforme aux rois fainéants.

À qui parlez-vous ainsi : à tous les travailleurs essentiels qui tiennent le pays depuis deux ans ? Vous n'avez pas compris : c'est la France du travail qui est dans la rue, celle du travail qui use, celle des travailleurs qui se lèvent à 4 heures du matin à Bondy pour faire le ménage dans les bureaux de La Défense dès 7 heures, celle qui ne po...

Nous aimons le travail, mais le travail dignement rémunéré, qui donne du sens et qui offre une retraite heureuse.

C'est vrai, nous n'aimons pas le travail exploité, celui qui nourrit les profits des actionnaires ; c'est bien pour cela que nous n'aimons pas votre réforme.