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Motions de censure


Les interventions d'Aurore Bergé


Les amendements de Aurore Bergé pour ce dossier

78 interventions trouvées.

Vous le savez, les demandes légitimes que vous avez formulées, notamment concernant les carrières longues, sont satisfaites dans ce texte.

Mais, pour vous, il fallait trouver un nouveau prétexte, prétexte après prétexte, pour ne pas voter la réforme. Je retiens donc ceux qui, au sein de votre parti, au sein du groupe Les Républicains, ont assumé leur vote au Sénat, puis en commission mixte paritaire, et affirment désormais dans les médias ou sur le terrain soutenir une réforme néc...

…ceux qui expriment leur honte à l'égard de certains membres de leur famille politique prêts non seulement à voter une motion de censure transpartisane, mais à le faire aux côtés de l'extrême droite.

Je sais que ces voix sont très minoritaires et j'espère qu'elles le resteront, car nous avons besoin de partis républicains, qui soient clairs quant à leurs valeurs.

Je sais que vous n'aimez pas ce terme, mais il vous caractérise au fond de vous et correspond aux valeurs que vous défendez !

Il ne faut surtout pas prendre le risque qu'un député du Rassemblement national s'exprime, parce que lorsque l'un de vous le fait, cela se termine par un dérapage et l'on comprend alors qui vous êtes ;…

…l'Assemblée nationale a condamné le député à l'origine d'un dérapage grave à l'encontre de l'un de nos collègues et l'a exclu de l'hémicycle durant quinze jours.

Si vous voulez parler, chers collègues, que ne l'avez-vous fait pendant les quinze jours de débats ? Pourquoi n'avez-vous pas déposé d'amendements ?

Pourquoi ne vous êtes-vous pas rendus dans les médias pour assumer de porter une contradiction ? La vérité est claire : il y a une cheffe et elle seule a droit à la parole ! Les autres doivent se taire, appuyer sur le bouton et lever la main lorsqu'on le leur demande !

qui a assumé et assume tous les jours, sur le terrain, ses valeurs et ses convictions. Nous le savons, défendre une réforme des retraites exige du courage,…

…mais ce courage, la majorité l'a. Je veux rendre hommage, en particulier, à notre présidente de commission, Fadila Khattabi, ainsi qu'à notre rapporteure générale, Stéphanie Rist.

J'assume, nous assumons, de défendre ce texte. Lors de la présentation des motions de censure, nous avons de nouveau entendu de fausses vérités sur l'état des comptes publics. Quel dommage venant de quelqu'un qui, comme Charles de Courson, a passé toute sa carrière et sa vie politique – sept mandats parlementaires ! – à parler de la restauratio...

La justice, c'est de faire en sorte que la réforme soit adoptée, faute de quoi ce sont les Français les plus fragiles, qui ne disposent que de la solidarité intergénérationnelle pour espérer un jour bénéficier d'une retraite, qui trinqueront en premier.

Oui, cette réforme demande du courage, parce qu'il est toujours plus difficile de demander des efforts aux Français que de dire que demain on rase gratis, avec de l'argent qu'on n'a pas !

Ce sont ces efforts qui ont permis à la France d'arriver aux portes du plein emploi : le taux de chômage a été ramené à 7,2 %, alors qu'il était à près de 10 % en 2017.

C'est concret. C'est l'avenir des Français qui est en jeu, et la manière avec laquelle ils pourront l'appréhender plus sereinement.

L'avenir, c'est ce qui se dessinera à partir de ce soir : quel que soit le résultat souverain de notre assemblée, qui se prononcera en faveur de l'adoption ou du rejet de la réforme,…

…pour ou contre la motion de censure, il y aura un après, qui relève de notre responsabilité. Pendant les débats dans cet hémicycle, combien de fois avons-nous été interpellés par des Français qui nous écrivaient ou nous disaient directement : « J'ai honte de regarder ces débats et de voir ce que l'Assemblée est devenue. »

 « J'ai honte du bruit et du vacarme permanent. J'ai honte du tapis rouge que vous déroulez devant l'extrême droite ». Si l'extrême droite peut conclure son discours en rappelant que 2027 approche, c'est bien parce que vous êtes là et parce que vous ne formez pas un rempart, mais un marchepied !

Nous devons, collectivement, aller au-delà du ressentiment que la réforme provoque, au-delà de l'amertume qu'elle suscite du fait des efforts demandés. Il nous faudra ouvrir des chantiers vitaux pour l'avenir de notre pays, dans l'intérêt des Français. Je pense évidemment au travail, parce que la réforme des retraites pose fondamentalement la q...