Les amendements de Benjamin Haddad pour ce dossier

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La guerre est à nos frontières. Dans un contexte de divisions partisanes, les députés débattent de la réaction à opposer à cette situation. Nous sommes le 31 juillet 1936 à la Chambre des députés, lors d'un débat sur la guerre d'Espagne : faut-il armer la jeune République espagnole en proie à un putsch des militaires, soutenus par les régimes f...

Bernanos, témoin des massacres dont sont victimes les Républicains espagnols, dénonce les bien-pensants et l'esprit de résignation qui domine à Paris. Cette guerre paraît lointaine, compliquée. Qui se rappelle aujourd'hui les combines tactiques au sein de la coalition du Front populaire ? La semaine suivante, Léon Blum propose un pacte de non-i...

La belle affaire ! Comme d'habitude, la non-intervention est seulement respectée par les démocraties, soucieuses du droit, mais violée par les régimes totalitaires qui livrent des armes aux militaires.

L'Espagne républicaine s'effondre – un avant-goût des années sombres à venir. « Les grandes manœuvres sanglantes du monde étaient commencées », conclut Malraux.

L'appétit de conquête des régimes fascistes se creuse. Les démocraties ont montré leur faiblesse. D'autres renoncements suivront : après la Catalogne, les Sudètes, puis Varsovie, et finalement Paris. Toutes les époques sont différentes. Mais l'histoire porte toujours en elle un avertissement : celui d'une nature humaine violente et dangereuse,...

La faiblesse et la lâcheté nourriront l'engrenage. Aujourd'hui Guernica est à Bakhmout ; les grands cimetières sous la lune évoqués par Bernanos sont à Boutcha, à Kherson, à Kharkiv. Certains expliquent qu'il faut faire la paix. Mais avec qui ? Avec le régime de Poutine qui a violé tous ses engagements, qui verrait la négociation comme une cap...

…la Syrie, le Sahel ? Comment mettre fin à la guerre si l'on ne crée par les conditions d'un rapport de force, si l'on ne montre pas à Poutine que le temps joue contre lui et que sa défaite est inéluctable ? « Les peuples qui ne veulent pas périr et qui veulent la paix doivent comprendre que ni l'une ni l'autre de ces fins ne peuvent s'obtenir...

Abandonner l'Ukraine, c'est encourager les guerres de demain ; c'est récompenser la Russie au moment où elle redouble de menace et d'agressivité à notre égard avec ses provocations, ses cyberattaques et ses ingérences. C'est à la France de porter la voix de la résistance européenne. Il y va de notre intérêt et de notre responsabilité historiqu...

Chers collègues, la question qui s'impose à nous est très simple : voulons-nous continuer à soutenir l'Ukraine ? Nous répondons résolument oui : nous ne nous lasserons pas, nous soutiendrons l'Ukraine jusqu'à la victoire. Jamais nous ne céderons à l'esprit de défaite !

Disons-le clairement : face à l'agression, il n'y a pas de dérobade, pas d'abstention possible. L'abstention, c'est la soumission. L'abstention des braves n'existe pas.

L'histoire nous regarde ; les générations futures nous demanderont où nous étions alors que la guerre était de retour sur notre continent. Nous pourrons répondre que nous étions du côté de la liberté, du côté du droit, du côté de la résistance héroïque des Ukrainiens ; du côté de l'Europe.