Les amendements de Benjamin Saint-Huile pour ce dossier

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Ce matin, fait rare dans cet hémicycle depuis le mois de juin, le constat est unanime. Nous venons d'approuver à l'unanimité la création d'une commission d'enquête sur le coût de la vie outre-mer : bonne nouvelle ! Et si chacun le dira avec ses propres mots, nous constatons tous la fragilité du monde étudiant, qui souffre d'une grande précarité...

Enfin, certains estiment qu'il faudrait presque instaurer des travaux d'intérêt général préalables et établir des devoirs en contrepartie du droit au repas à 1 euro. Comme si, pour pouvoir manger, il fallait s'acquitter d'abord d'un devoir. Soyons sérieux ! Vous l'avez rappelé, madame la ministre, lors de la crise sanitaire, vous avez instauré...

Ainsi, le groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires est favorable à la proposition de loi telle qu'elle était initialement rédigée par Mme Keloua Hachi, que je tiens à saluer.

Nous y sommes favorables, car nous sommes conscients que, pour éviter de davantage fracturer la société et de reproduire les inégalités sociales, il faut apporter des réponses concrètes. L'égalité des chances, me répondrez-vous, suppose parfois de réfléchir à l'opportunité de ne pas donner accès à certains droits à tous. Comme certains d'entre ...

…qui ont le sentiment qu'elles ne sont jamais aidées pour rien et que leur travail profite à des gens qui s'enorgueillissent d'une forme de paresse et d'assistanat. Fort de cette expérience, je puis vous dire que l'instauration d'un repas à 1 euro sans distinction de revenus permettra à chacun de considérer que nous accompagnons tous les étudia...

J'ajouterai une chose simple. J'entends qu'un tel dispositif serait trop compliqué et qu'il emporterait certaines conséquences. Or, quand il s'est agi d'instaurer la ristourne sur le prix du carburant, le Gouvernement et la majorité n'y ont pas adjoint un quelconque barème pour n'y rendre éligibles que les personnes jugées suffisamment pauvres....

Enfin, dans quelques semaines ou quelques mois, vous nous parlerez de l'évolution du service national universel – évolution qui pourrait coûter près de 1 milliard d'euros, voire davantage.

Dans la vie comme en politique, plus que ce qu'on dit, on est ce qu'on fait : en ce qui nous concerne, nous soutiendrons cette proposition de loi, car elle aurait un impact direct pour les étudiants de France.