Les amendements de Bruno Millienne pour ce dossier

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Toute la matinée, j'ai écouté vos arguments, qui ont été démontés point par point. Certes, nous n'avons pas les mêmes idées, et il est normal que nous les démontions. Hier ou avant-hier – je ne sais plus, car c'est le même débat qui revient tous les jours à l'infini –, la question vous a été posée de savoir si vous pouviez citer en exemple un ...

J'ai enfin trouvé pourquoi vous insistiez tant : vous venez de créer une nouvelle Sasu – société par actions simplifiée unipersonnelle ! Cette Sasu s'appelle la taxe. L'actionnaire unique et président est Jean-Luc Mélenchon, les présidents délégués sont MM. Jumel et Delaporte et Mmes Panot et Rousseau, et la trésorière est Mme Chikirou. Eh bien...

Vous abordez un sujet qui est vraiment capital et que j'ai pu étudier moi-même, ayant été frappé jusque dans ma famille très proche par ces questions de burn-out. J'ai pu vivre la réalité de ce qu'est un burn-out : vous partez le matin en laissant chez vous quelqu'un qui est encore en vie, certes, mais dans un triste état ; vous revenez le soir...

Néanmoins, le ministre Dussopt, présent parmi nous, prépare actuellement un texte essentiel sur les nouveaux usages en fonction des nouvelles aspirations des gens au travail. Dans ce cadre, la question du burn-out, en particulier, devra être étudiée avec la plus grande rigueur et la plus grande attention, mais cela ne peut pas être fait dans le...

Il se fonde aussi sur l'article 70, alinéa 3. Chers collègues, il va devenir compliqué de débattre si vous criez à la mise en cause personnelle chaque fois que nous vous opposons un argument.

Nous sommes résolument opposés à votre conception des choses, mais nous le savions depuis le départ : nos positions semblent à peu près irréconciliables. Cela ne nous empêche pas, toutefois, de tenter de débattre sereinement, d'aller au fond des choses et peut-être de trouver des accords sur quelques points.

Laissez-moi terminer – ce n'était que l'introduction. Si, chaque fois que nous mentionnons votre groupe, vous faites un rappel au règlement au titre de l'article 70, alinéa 3, nous serons bientôt comme les héros de Harry Potter, qui ne peuvent pas prononcer le nom de Voldemort !

Ce débat est très intéressant. À M. Guiraud, je dis chiche ! Donnons la main aux organismes paritaires – et je vous charge d'aller annoncer aux 6 millions de fonctionnaires que vous voulez attaquer la Préfon, qui constitue leur retraite additionnelle.

Ils vont être ravis d'apprendre que la gauche veut la leur supprimer ; je pense que cela va leur faire un immense plaisir !

Il n'y a pas que la Préfon, il y a aussi la retraite additionnelle de la fonction publique. Elle concerne trois fonctions publiques, vous ne pouvez pas l'ignorer – la territoriale, celle de l'État et l'hospitalière – et, contrairement à la Préfon, elle est obligatoire. Or elle repose elle aussi sur des fonds de pension ! Enfin, pour finir de r...

…j'ajoute que le régime Agirc-Arrco, géré par les organismes paritaires, est détenu à 37 % par des fonds de pension et que ses gestionnaires n'ont pas attendu pour porter l'âge de basculement à 64 ans ! Voilà la réalité ! Pourquoi ne proposez-vous pas, parmi vos solutions de financement, de vous attaquer aussi à ces régimes-là ?

Je n'ai pas bien entendu, mais il me semble que j'ai été interpellé du côté du groupe dont on ne doit pas prononcer le nom.

Calmez-vous ! Ces amendements établissent clairement que vous et nous n'avons pas la même vision de la société. C'est clair. En ce qui me concerne, j'essaie de l'exprimer calmement et dans le respect de la parole d'autrui.

Êtes-vous certains qu'assujettir l'intéressement et la participation aux cotisations sociales fera augmenter les salaires ? Non ! Il en résultera donc une perte directe de pouvoir d'achat pour les salariés. Quant au respect que nous devons avoir les uns pour les autres, je me contenterai de citer à la volée quelques expressions entendues – pas...

…vous avez de l'imagination ! ; « il peut parler même quand il n'a rien à dire » ; le ministre « méprise la représentation nationale »

Mettez un peu d'eau dans votre vin : j'ai entendu un député du groupe dont on ne doit pas prononcer le nom nous demander d'être plus policés lors de nos interventions, mais vous ne l'êtes dans aucune !

Il se fonde sur l'article 49-1. J'ai bien entendu vos propos, madame Amiot, mais je vous trouve un peu gonflée de nous reprocher de ne pas ouvrir davantage de séances alors que votre groupe a passé toute la première semaine à faire de l'obstruction sur l'article liminaire.

Je me suis même entretenu avec des membres de votre groupe en leur disant que s'ils retiraient des amendements, nous pourrions peut-être ouvrir le week-end, mais vous n'avez rien retiré ! Vous êtes exactement dans la position de l'arroseur arrosé !

Je veux faire remarquer que cela fait désormais un certain temps que nous ne discutons pas vraiment des amendements qui sont présentés. Nous avons passé je ne sais combien d'heures sur l'histoire des 1 200 euros.

Je remercie M. André Chassaigne et M. le ministre pour leurs éclairages. Vous comprenez bien, collègues, qu'il est impossible de déterminer à l'unité près le nombre de ceux qui pourront en profiter.