Les amendements de Caroline Parmentier pour ce dossier

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Dimanche, la ministre de la culture s'est crue autorisée à se mêler de la ligne éditoriale d'un journal français privé et à s'exprimer publiquement au sujet du recrutement d'un journaliste.

Il est particulièrement inquiétant pour la démocratie que la ministre de la culture décerne des certificats de valeurs républicaines aux journaux français.

La ministre de la culture et le Gouvernement devraient prendre pour principe directeur la défense de la liberté de la presse, garantissant que celle-ci n'aura pas à subir la pression du pouvoir en place.

Ce n'est pas la première fois que Mme Abdul Malak exerce des pressions, voire formule des menaces, à l'encontre d'un organe de presse. Elle a ainsi menacé les chaînes de télévision CNews et C8 – il s'agit, là encore, de médias privés – de ne pas renouveler leur licence et de les priver de leurs fréquences de diffusion.

Elle sort régulièrement de son domaine de responsabilité et de son devoir de réserve pour s'attaquer à des médias, à des animateurs et à des journalistes envers lesquels elle cache mal sa détestation.

La politique du Gouvernement consiste-t-elle à piétiner l'indépendance et le pluralisme des médias, sous prétexte qu'ils agacent le pouvoir en place ?

Quand mettrez-vous fin à ces pressions démocratiquement inacceptables ? Plus largement, quand respecterez-vous la pluralité politique et les oppositions, qui reflètent le choix souverain du peuple ?

Comment pouvez-vous comparer des relations parfois tumultueuses – ce qui est fréquemment le cas entre les médias et Macron – avec l'ingérence d'une ministre de la culture, qui distribue les aides publiques ?

Vous venez de donner la preuve de votre malaise. Nous ne voulons pas nous retrouver en Corée du Nord !