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Motion de censure


Les interventions de Christophe Naegelen


Les amendements de Christophe Naegelen pour ce dossier

25 interventions trouvées.

Quand aurons-nous enfin compris que les Français nous demandent avant tout de bosser ? De travailler – ensemble, si possible – pour l'intérêt commun ?

Dans le contexte actuel, nous offrons un spectacle déplorable, alors même que les Français ont du mal à boucler leurs fins de mois, à se chauffer et même, pour certains, à se nourrir, et que les entreprises s'inquiètent de leur avenir. Le groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires votera contre cette motion de censure …

…et mon propos sera intentionnellement court : arrêtons de perdre du temps, légiférons et faisons ce pourquoi les Français nous ont élus au nom de l'intérêt général et dans le respect du suffrage universel !

Sans réelle surprise, le couperet du 49.3 est tombé, jeudi dernier, pour la seconde fois en deux jours. Cette fois-là, il interrompt les débats sur la partie recettes du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2023. Ce n'est pas une surprise, si ce n'est la rapidité avec laquelle il a été dégainé, car nos débats n'auront duré q...

Est-ce réellement une façon de laisser le débat se dérouler dans l'hémicycle ? J'anticipe le prochain 49.3 sur la quatrième partie du PLFSS : combien de temps allons-nous réellement pouvoir consacrer à la discussion de ce budget de la sécurité sociale ? La brièveté de nos échanges sur ce texte contraste avec l'ampleur des sommes et des enjeux ...

Ce n'est pas acceptable, car, au fond, la précipitation avec laquelle le 49.3 a été utilisé donne l'impression que tout était joué d'avance. Vous avez cédé à la fatalité, et ce faisant vous avez cédé à la facilité. Plusieurs options s'offraient pourtant à vous. La première, celle de la coconstruction, était celle promue par le Gouvernement, mai...

…elle ne suffira pas à garantir les 6,5 milliards d'euros nécessaires selon les estimations pour améliorer la prise en charge de la perte d'autonomie à l'horizon 2024. Nous ne discuterons sans doute pas non plus du recrutement dans nos Ehpad. Alors qu'il s'agit là d'une priorité, ce projet de loi ne prévoit que 3 000 postes pour 2023. C'est mo...

Pire, certains vont même à rebours de ce que la commission des affaires sociales avait adopté : exit l'allègement de la fiscalité sur les véhicules mis à la disposition des intervenants à domicile, exit l'amendement qui abrogeait le transfert du recouvrement des cotisations retraites aux Urssaf en lieu et place de l'Agirc-Arrco. N...

Voici la question que nous voulons réellement poser : tout ce qui est crucial pour l'avenir de notre protection sociale sera-t-il décidé en dehors du Parlement, sans débat ni vote ? Nous ne pouvons nous y résoudre. C'est pourquoi nous continuons d'appeler à la reprise de nos discussions sur la quatrième partie du projet de loi, celle qui concer...

Nous avons entendu le Président de la République menacer l'Assemblée de dissolution si une motion de censure venait à être adoptée. Nous le disons d'emblée : nous y sommes prêts. Tous ces contournements que j'évoquais sont autant de raisons qui pourraient pousser notre groupe parlementaire à voter en faveur de futures motions de censure. Quant ...

Nous estimons qu'à peine six mois après les élections législatives, le temps n'est pas venu de bousculer l'équilibre si précaire sur lequel nous tenons. Toutefois, nous appelons à un changement radical. Osez la concertation, osez la coconstruction, osez dire que vous nous avez entendus ! Ayez le courage d'écouter les oppositions et acceptez au...

Notre pays traverse une crise, ou plutôt des crises, sans précédent. Les normes et les lois écrasent les Français, les associations et les entreprises – les plus petites principalement.

De nombreux Français, dont une majorité de travailleurs, n'arrivent plus à boucler leurs fins de mois. Les hôpitaux sont au bord de l'implosion, les enseignants manquent de soutien : les exemples sont multiples. Il est important de tout revoir, de tout repenser ; non pas dans l'intérêt d'un ou de plusieurs partis, mais dans celui des Françaises...

Puis il a, à mot couvert, appelé à voter pour Emmanuel Macron au second tour : je ne remets pas en cause ce jugement de valeur. Mais, trois mois après, alors même que le Gouvernement ne s'est pas encore mis au travail et n'a pas pu faire ses preuves, il est compliqué de le censurer sans savoir ce qui sera fait. Malgré une campagne menée sous le...

Le dépôt d'une motion de censure, décidée avant même la déclaration de Mme la Première ministre, donne à nos concitoyens un exemple déplorable. Au lieu de répondre aux préoccupations des Français, nous assistons à une pièce de théâtre ridicule qui ne vous met pas, qui ne nous met pas en valeur. J'espère que vous n'en serez pas récompensé ni, d'...

N'estimez-vous pas que nous devons donner l'exemple ? Ne pensez-vous pas que ces pantomimes contribuent à discréditer le mandat que vous ont confié les Français ? Votre motion ne sera votée que par les groupes de la NUPES : vous aurez ainsi réussi indirectement à conforter le Gouvernement. Les députés du groupe Libertés, indépendants, outre-m...

Comment expliquer qu'après avoir dit que nous jugerions sur pièce les engagements de la Première ministre, nous votions, une semaine après, pour la renverser ? Il revient à l'exécutif de créer les conditions d'un meilleur travail au sein de la majorité, et d'un meilleur travail avec l'opposition, sur le fond et sur la forme. Il est de votre re...

Madame la Première ministre, vous avez parlé de coconstruction. Au vu des premiers échanges que nous avons eus à l'Assemblée nationale, permettez-moi de rester dubitatif. Sur le fond, nous avons de profonds désaccords avec la NUPES. Nous siégeons certes dans l'opposition, mais dans une opposition constructive : nous voterons les textes qui iro...

Je ne me retrouve pas non plus dans votre logique de lutte des classes qui oppose les entrepreneurs et les salariés.

Je ne parle pas ici des grands groupes qui pratiquent l'optimisation fiscale : lors de la précédente législature, notre groupe parlementaire a d'ailleurs demandé qu'une commission d'enquête parlementaire soit consacrée à cette pratique, et plus encore à la fraude, qu'elle soit fiscale ou sociale.