Les amendements de Clémence Guetté pour ce dossier

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Je fais écho aux suppliques de mes camarades. Monsieur le ministre, concrètement, comment allez-vous faire ? Nous vous savons spécialiste des incantations politiques…

Vous avez aussi de bonnes idées, c'est vrai, comme celle de former davantage d'élèves, mais elles ne sont pas toujours suivies d'effet. C'est pour cette raison que nous vous proposons, par cet amendement qui opère un quatrième repli, d'ouvrir au moins 263 nouvelles classes dans l'enseignement public agricole. À la lecture de l'étude d'impact d...

Et vous reprenez le même discours pour l'enseignement public agricole. Mme Trouvé a trouvé les mots justes pour le dénoncer. Les solutions miracles, c'est très bien, mais il faudrait les assortir de mesures concrètes. Nous avons besoin d'objectifs précis et chiffrés, ainsi que de moyens. C'est le sens de cette série d'amendements dont j'espère...

Vous n'aimez pas beaucoup nos questions, monsieur le ministre, mais vous aurez la réponse à celle que je vais vous poser. Qui a dit : « Tu as vu, j'ai dit du bien des pesticides » ? Mai 2023, dans les couloirs du Sénat : cela vous dit quelque chose ? C'était vous, monsieur le ministre.

Cet amendement vise à vous interpeller afin que soit fixé l'objectif d'une réduction de 50 % des intrants de synthèse d'ici à 2030 et d'un système agricole 100 % bio au plus tard en 2050. Jusqu'ici, aucun plan Écophyto n'a été respecté. Pourquoi ? Parce que vous n'y engagez pas de moyens financiers et que vos actions sont tout à fait insuffisa...

Nous disposons désormais d'un recul scientifique suffisant sur les effets des produits phytosanitaires, quand ils ont été utilisés à outrance, notamment pour les premiers concernés – ceux qui les épandent. Monsieur le ministre, vous avez peut-être le cœur à rire sur ce sujet – visiblement, vous l'aviez en mai 2023 dans les couloirs du Sénat.

Pour notre part, nous traitons ce sujet sérieusement car les gens sont malades, ma collègue Mathilde Hignet l'a rappelé. J'ai récemment discuté avec un agriculteur qui me parlait d'un de ses collègues dont le nez est en train de disparaître – au sens physique du terme.

Pourquoi ? Parce qu'il a épandu des pesticides toute sa vie sur ses terres. C'est ce dont nous parlons, ainsi que des cancers pédiatriques sur lesquels notre collègue Loïc Prud'homme vous alerte depuis six ans. Vous auriez eu le temps de réagir. C'est pourquoi nous plaidons pour que le projet de loi prévoie des objectifs chiffrés. Sauf si vou...

Mais il faut une direction, et il faut accompagner les agriculteurs avec des formations, des subventions et en les aidant à transformer leurs outils et leurs modèles. C'est le sens de notre amendement.