Les amendements de Cyrielle Chatelain pour ce dossier

10 interventions trouvées.

Le président de la commission des lois cherche à se persuader lui-même que ce projet de loi ferait une bonne loi en dressant la liste des quelques articles qui sont positifs. Et s'il s'exprime ainsi, c'est parce qu'il y a, en effet, un « en même temps » dans la majorité. Car s'il fait un tel plaidoyer, c'est pour faire oublier ce qui a été reti...

reculé sur la question des régularisations des travailleurs sans papier, qui font le travail que bien d'autres ne veulent pas faire, reculé sur la portée du droit à vivre en famille et sur la question des soins. Oui, monsieur le président de la commission des lois, vous pratiquez un jeu d'équilibriste, mais c'est au détriment de la vie de nombr...

C'est vous-même qui disiez que dans cette loi prochaine, il faudra être « méchants avec les méchants et gentils avec les gentils ». Nous ne faisons que reprendre votre rhétorique. Et en ce cas, ceux qui veulent défendre les gentils sont de ce côté-ci de l'hémicycle tandis que vous, vous êtes obsédé par la recherche, n'importe où, des méchants o...

Cet amendement de Mme Regol, qui reprend une disposition de la proposition de loi de M. Peytavie, devrait faire l'unanimité puisqu'il vise à inscrire dans la Constitution le droit à une vie digne. C'est un thème qui revient souvent dans nos débats, preuve qu'il nous tient à cœur. Les politiques publiques que nous engageons devraient être guidée...

Chère collègue, je vous remercie pour votre invitation mais je n'en ai pas besoin pour me rendre porte de La Chapelle. Du reste, il n'est pas nécessaire d'aller jusque-là, il suffit de se rendre gare de Lyon…

…pour voir des personnes dormir à même le sol. Il suffit d'aller à Tours, où notre collègue a hébergé des familles dans sa permanence pour les protéger du froid. C'est vrai, nous avons dans notre pays des personnes dont nous ne respectons pas la dignité la plus simple : se protéger du froid, s'abriter sous un toit, manger, vivre en famille. Nou...

À chaque personne qui a vaincu les dangers de l'exil, à l'issue d'un parcours extrêmement difficile dans lequel elle s'est lancée pour pouvoir étudier ou pour fuir des conflits, des guerres, des persécutions – deux premiers motifs d'immigration –, nous devons permettre de vivre, ou de survivre, dans la dignité.

Quand sa vie est en danger, l'homme bouge. C'est une vérité historique. Il cherche à sauver sa vie et à donner un avenir à ses enfants. Quand on lui permet de vivre dignement, comme l'imposent notre devoir et notre histoire, il nous le rend au centuple.

Qui exerce les métiers les plus difficiles dans notre pays ? En grande partie des personnes étrangères qui sont venues construire leur vie en France. Par ailleurs, il n'y a pas d'immigration incontrôlée. L'immigration, au contraire, est extrêmement contrôlée. Si ces personnes se retrouvent dans cette situation, ce n'est pas parce que trop de m...

Il faut arrêter de prendre notre pays pour une forteresse assiégée. Nous accueillons peu et mal. Nous pourrions accueillir plus et bien.