Les amendements de Damien Maudet pour ce dossier

42 interventions trouvées.

Il vise à rétablir l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), notamment pour combler le fameux déficit des retraites dont le Gouvernement nous parle à longueur de temps. Pour obtenir votre attention, je cite la lettre ouverte de 200 millionnaires, dont des Français, qui appellent à être taxés davantage : « Alors que le monde a traversé d'immen...

Pour une fois – nous ne vous le dirons pas dix fois –, écoutez vos amis les riches qui demandent à être taxés davantage, et écoutez le pays qui demande plus de justice sociale !

À force d'agir comme vous le faites, vous fracturez le pays et fracturez la parole républicaine qui veut que, lorsque l'on a travaillé toute sa vie, on a le droit au repos et au salaire différé qu'est la retraite. Écoutez un peu les gens plutôt que de vous écouter vous-mêmes !

Le groupe LFI – NUPES soutiendra ces amendements qui donneraient tout de même un peu de consistance à l'index senior. Par ailleurs, à défaut d'obtenir une réponse du ministre, en cette soirée de Saint-Valentin, je m'adresserai aux trompés, c'est-à-dire aux Républicains. En effet, dans le contrat de mariage que vous avez signé avec le Gouvernem...

…il était question de la retraite minimale à 1 200 euros. Alors que cette perspective s'éloigne peu à peu, je me demandais si vous saviez qui allait toucher ce niveau de pension

et, dans l'hypothèse où aucun retraité ne serait en réalité concerné, serez-vous, si je puis présenter les choses ainsi, les cocus contents de cette affaire dans laquelle vous êtes en train de tromper tous les Français ? En cette soirée de fête de l'amour et, nous l'espérons, de fête des retraites, nous avons besoin de savoir.

En tant que député de la Haute-Vienne, je profite de mon intervention pour rendre hommage à Robert Hébras, dernier survivant d'Oradour-sur-Glane, qui nous a quittés vendredi. Nous lui devons beaucoup, pour le travail de mémoire qu'il a accompli. Je présente mes condoléances à sa famille ainsi qu'à tous les habitants d'Oradour-sur-Glane.

J'en viens à l'amendement n° 13006. Pour commencer, je vous adresse une question, monsieur le ministre : connaissez-vous le rapport Erhel ? Remis en 2021 au ministère du travail, il identifiait dix-sept métiers dits de la deuxième ligne, des métiers importants – aides à domicile, caissières, etc. – mais bien trop mal payés. Quand on lui a deman...

Pendant tout le week-end, le Gouvernement et la majorité ont fait de grandes leçons sur la République. Je les retourne en vous posant une autre question : ne croyez-vous pas qu'il y a une trahison de la promesse républicaine ? Cette promesse voudrait que, lorsqu'on se donne toute sa vie pour la France, mal payé et à temps partiel,…

Pourtant, quand nos collègues du groupe Socialistes vous ont proposé hier d'universaliser un droit au bénéfice des étudiants, sachant que 60 % d'entre eux n'arrivent pas à se nourrir à leur faim, vous avez refusé ! Or les débats ne sont pas étanches.

En réalité, vous ne proposez que l'universalité de la misère : vous soutenez toujours le moins-disant. Hier, certains arguments étaient lunaires : vous nous avez opposé que les jeunes avaient des clés USB et des protections périodiques – comme si ces choses se mangeaient ! Réveillez-vous et arrêtez de prétendre que vous êtes favorables à l'univ...

Tout à l'heure, mon collègue Perceval Gaillard a parlé de son père, qui a donné beaucoup de lui-même au travail ; Rachel Keke a parlé du travail de femme de ménage qu'elle a exercé toute sa vie. Du fond de l'hémicycle, on a répondu à Perceval que oui, son père était un privilégié, et quelqu'un a qualifié Rachel de comédienne. Je vous invite à ...

Sur la base de l'article 100, madame la présidente. Non seulement la majorité nous a privés d'un collègue en pactisant avec le Rassemblement national ,

mais, cet après-midi, elle nous a aussi pris du temps sur l'examen du texte. Je vois une de nos collègues du groupe Renaissance me jouer du pipeau, mais c'est moi qui vais maintenant jouer du violon ! Vous trouvez terrible de consacrer deux mois à ce projet de loi, ou même un samedi et un dimanche, mais vous demandez à tous les Français de tra...

Mon collègue Antoine Léaument faisait remarquer qu'il est curieux de vouloir raboter les régimes spéciaux alors que nous possédons nous-mêmes un certain nombre d'avantages en tant que députés : deux ans de mandat nous donnent droit à plus de 200 euros de pension et cinq ans de mandat à 600 euros de pension. Un député de la majorité lui a répond...

Nous ne pouvons pas vous laisser nous entraîner dans une course à la médiocrité en rabotant systématiquement les acquis des travailleurs essentiels !

S'il faut raboter, franchement, commençons par nous ! Qu'est-ce qui justifie que nous, représentants de la nation, gagnions trois fois plus qu'un Français ordinaire ? Pourquoi ne pas réduire notre indemnité au salaire médian ?

Pourquoi sommes-nous mieux payés que les députés espagnols, qui gagnent 2 800 euros brut, ou les députés bulgares, qui touchent 1 600 euros brut ? Nous ne vous suivrons pas dans cette course à la médiocrité !

S'il faut supprimer les acquis de quelques-uns, prenez-vous en à ceux qui se gavent et laissez tranquilles les travailleurs essentiels, pour que ces corps de métier puissent recruter et faire tourner le pays correctement !

Avec l'exemple des clercs et employés de notaires, nous voyons bien, car il ne s'agit pas du tout d'un régime déficitaire, que le seul but de la réforme est de faire 100 % de perdants. Régimes spéciaux ou non, tout le monde doit y perdre ! Ce constat nous interroge. Nous sortons de deux années de pandémie, au cours desquelles, du moins au débu...