Les amendements de Damien Maudet pour ce dossier

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Je précise que les Padhue sont avant tout des praticiens qui ne bénéficient d'aucun statut ni même de la rémunération des médecins alors que, souvent, ils permettent à certains de nos services de tenir. Nous souhaitons que, grâce à la réduction des délais de la réunion de la commission, ils puissent continuer de soigner comme ils le font actuel...

Comme mes collègues, je me réjouis de votre avis favorable sur ces amendements, mais je pense qu'il faudra ouvrir ce CESP dès la première année, celle du concours, qui clive et fracture le plus : 70 % des étudiants qui passent en deuxième année ont des parents appartenant aux catégories socioprofessionnelles supérieures, les CSP+. Dès la premi...

Je soutiens les amendements identiques, mais aussi M. le ministre, qui souhaite à tout prix lever l'article 40 dès qu'une occasion se présente. Je vous encourage, monsieur le ministre, à continuer sur votre lancée lors des prochains textes.

Donner envie aux jeunes de suivre des études de santé est essentiel et, à ce titre, nous soutiendrons les amendements visant à expérimenter l'instauration d'une option santé en terminale. Avec Hadrien Clouet, nous avons découvert l'expérimentation menée à Saint-Céré, dans le Lot, à l'occasion d'une réunion publique organisée à Soulomès, chez no...

Les élèves comme leurs professeurs semblaient très satisfaits de l'expérimentation, et son élargissement à d'autres lycées devrait permettre à davantage d'élèves de s'orienter vers des études de santé. C'est une bonne illustration de la capacité de la nation à orienter les politiques éducatives vers des objectifs communs. Alors qu'on parle sou...

Je m'adresse aux députés qui hésitent. Mesurez le caractère exceptionnel de ces amendements identiques signés par 90 % des groupes de l'Assemblée nationale. Les voter redonnerait ses lettres de noblesse à notre assemblée.

En outre, ces amendements identiques ne sont pas dirigés contre les médecins, au contraire : ils visent à les remercier – il ne faut pas s'y tromper. Actuellement, des médecins qui exercent seuls dans les déserts médicaux se sentent isolés et auraient bien besoin de collègues. Ces amendements tendent à leur apporter des renforts.

Il faut dédramatiser : si la démarche est exceptionnelle, la mesure en elle-même l'est moins. Vous reconnaissez que 87 % de la France est un désert médical. Soit, nous permettons aux médecins de s'installer dans presque 90 % du pays, mais nous voulons empêcher que les inégalités s'aggravent en évitant qu'ils s'installent dans les 10 % restants....

Ensuite, comme l'a dit le député du groupe Renaissance Christophe Marion, la régulation était une promesse d'Emmanuel Macron lors de sa campagne en 2022.

En 2021, une cinquantaine de députés de La République en marche signaient une lettre adressée au ministre de la santé d'alors, Olivier Véran, en lui écrivant : « [L]'urgence est de pouvoir soigner les habitants de nos territoires non pas demain mais dès aujourd'hui. » C'est pourquoi nous vous proposons d'accepter une relative contrainte dans l'...

Cet amendement, déposé par le groupe de travail transpartisan sur les déserts médicaux, dont je fais partie, a pour objectif de permettre aux ARS de salarier des médecins afin d'améliorer l'accès aux soins. Cette possibilité n'est pas une panacée, mais elle a un triple mérite : elle répond aux attentes des habitants des territoires où il est di...