Les amendements de David Guiraud pour ce dossier

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Je vais lire un extrait du magazine Challenges, ce qui devrait vous apaiser, chers collègues de la majorité, puisque c'est sans doute l'une de vos bibles.

Analysant les cinq années du précédent quinquennat, l'article précise : « Il en ressort que les 1 % les plus riches sont ceux qui ont vu leur niveau de vie grimper le plus fortement. Lorsque l'on regarde les montants bruts en euros, ils ont même gagné dix à vingt fois plus que les bas revenus ! » Nous proposons dans cet amendement quelque chos...

Nous avons en effet du mal à comprendre pourquoi il serait plus facile de réquisitionner des humains plutôt que de l'argent. Nous prévoyons ainsi d'augmenter la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus.

Alors que vous demandez aux chômeurs d'accepter la baisse de leurs allocations et aux salariés de subir l'inflation sans hausses de salaires, alors que vous vous apprêtez à demander aux seniors de travailler plus longtemps, nous pensons qu'il serait logique que les plus riches contribuent davantage à la solidarité nationale.

Je répondrai brièvement à M. Sitzenstuhl. Il a raison sur le fait qu'il ne faut pas s'écarter des débats ; mais lorsque nous parlons de la marche de dimanche, nous restons dans le cadre des débats.

J'y viens ! Je souhaitais simplement saisir cette occasion pour répondre, afin d'éviter de devoir faire un rappel au règlement.

Lorsqu'il s'agit comme ici de la vie chère et de l'immobilier, l'Assemblée nationale ne saurait rester déconnectée de la réalité sociale. Ainsi, lorsque je défendais tout à l'heure un amendement relatif au PFU et aux dividendes, j'ai mentionné la rémunération du patron de TotalEnergies. C'est un sujet de société légitime. Merci donc de ne pas n...

Comme l'a dit notre collègue Charles Sitzenstuhl, c'est un débat de fond intéressant, et qui met en évidence nos visions opposées de l'économie et de la société. Si j'étais un peu taquin, je dirais à mon collègue François Jolivet, qui a dit que la lutte des classes avait été tranchée par l'Histoire, de faire attention : il y a la semaine procha...

D'ailleurs, puisque vous avez parlé d'un droit difficile à retirer, j'espère effectivement qu'il vous sera difficile de révoquer certains droits, comme la retraite à 60 ans. S'agissant de l'héritage, nous sommes en désaccord. Pour notre part, nous estimons que la société ne doit pas être régie par la concurrence libre et non faussée partout – ...

C'est un peu dommage d'entendre ça… En réalité, nous avons ouvert un beau et important débat, et nous pouvons bien y consacrer un peu de temps. M. Maillard a posé une bonne question : comment se fait-il que des gens qui n'héritent de rien et ne transmettent rien soient si attachés à l'héritage ? Ma défunte grand-mère n'avait quasiment pas d'arg...

Il faut donc que nous nous donnions les moyens de financer des services publics de qualité. Lorsque nous souhaitons taxer à 100 % toute partie d'un héritage dépassant 12 millions d'euros, ce n'est pas gratuit : c'est destiné à financer une allocation d'autonomie qui doit permettre à tous les jeunes d'étudier sans avoir à travailler en même tem...

Il se fonde sur l'alinéa 5 de l'article 54 du règlement, relatif à l'intérêt du débat. Monsieur le ministre délégué, précisez votre position. Depuis le début de l'examen du texte à l'Assemblée nationale, vous avez vous-même constaté l'absence d'obstruction ou de coalition de refus. Le choix d'aider les résidents des Ehpad, comme celui de s'att...

Nous prenons nos responsabilités en votant pour ces amendements. Ce débat est difficile : j'entends les réserves exprimées au sujet de ces amendements. Il faut rappeler que, par définition, le dispositif de la demi-part fiscale ne touchera pas les veuves les plus précaires qui ne sont pas assujetties à l'impôt, que mécaniquement il aide davant...

Ce n'est pas un petit événement. Ce vote résume l'ensemble des échanges que nous avons eu lors de l'examen du projet de loi de programmation des finances publiques. Vous entretenez le mirage d'une toute-puissance. Cependant nous vous rappelons régulièrement, comme nous venons de le faire en rejetant l'article liminaire, que vous ne pouvez pas ...

Et pourtant vous faites comme si vous le pouviez ! Une nouvelle fois, nous demandons donc au ministre : où allons-nous ? Nous n'avons pas trente-six solutions. Vous pouvez décider d'écouter vos oppositions et de laisser le débat se tenir. M. Le Maire a affirmé que « la démocratie, c'est le débat ». C'est vrai, mais le débat ne se réduit pas au...

Au cas où le Gouvernement déciderait de passer en force, vous disposez également de ce moyen, non pas pour montrer votre accord avec La France insoumise, ni même pour renverser le Gouvernement, mais simplement pour rappeler à ce dernier que, dans cet hémicycle, ce sont les parlementaires qui décident. Et lorsqu'ils décident, le Gouvernement doi...

Un événement notable s'est produit il y a quelques minutes : l'Assemblée nationale a adopté, contre l'avis du Gouvernement, un amendement visant à instaurer une taxe sur les superdividendes – appelons-le comme ça – et émanant des propres rangs de la majorité. Tout au long de la journée, nous avons évoqué la menace de l'utilisation du 49.3 et n...

Il y va de la bonne tenue de nos débats et de votre capacité à écouter votre opposition et même, dirai-je, votre propre bloc majoritaire.

C'est une très bonne chose que Mme Parmentier ait formulé cette proposition. Cela me permet de revenir à nos fondamentaux : le Rassemblement national est le parti des héritiers.

Je vais vous en faire la démonstration mathématique – ce n'est pas un simple élément de langage. Votre mesure coûterait à l'État 2 milliards d'euros – c'est vous qui l'avez chiffrée ainsi ; d'autres instituts l'estimeraient plutôt à 4 milliards. Peu importe, c'est de l'argent en moins pour l'État.