Interventions sur "kilomètre"

15 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Il tend à rendre obligatoire l'avis conforme de l'ABF sur les projets de construction d'éoliennes dans un périmètre de 20 kilomètres autour des monuments historiques ou des sites patrimoniaux remarquables – il va un peu au-delà de l'article qu'avait voté le Sénat. Il faut que vous disiez la vérité aux Français.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Je vais être très bref, afin de ne pas gaspiller mon temps de parole. C'est un amendement de repli, qui fixe un périmètre de 10 kilomètres.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Vigier :

... en France, un patrimoine bâti inscrit ou classé de très grande qualité, qui fait vivre notamment nos territoires ruraux. Préservons-le ! Je prendrai un seul exemple : imaginez-vous qu'on construise des éoliennes aux abords des « plus beaux villages de France » ? Nous demandons donc, par cet amendement, de recueillir l'avis conforme de l'ABF sur la construction d'éoliennes dans un périmètre de 10 kilomètres autour des monuments historiques et des sites patrimoniaux. Encore une fois, c'est un amendement de bon sens !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Descoeur :

Il vise à réintroduire le principe d'une délimitation de 10 kilomètres, distance d'autant plus légitime que la hauteur des éoliennes ne cesse de croître.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérémie Patrier-Leitus :

...mon collègue Thierry Benoit, propose une réécriture plus souple de l'ancien article 1er CA, permettant d'adapter le périmètre dans lequel s'exercera l'avis conforme de l'ABF. Seules les zones entourant les monuments historiques qui offrent une perspective monumentale ou une vue particulièrement remarquable seront prises en compte. Il est en effet légitime de ne pas imposer un périmètre fixe de 10 kilomètres si les réalités du terrain ne l'exigent pas : par exemple, cela n'aurait aucun intérêt patrimonial pour un monument cerné de forêts ou de collines qui, de ce fait, ne présenterait aucune covisibilité avec des éoliennes. Néanmoins, l'extension du périmètre est indispensable compte tenu de la taille des éoliennes de nouvelle génération, qui atteignent plus de 140 mètres de hauteur – certaines son...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Bonnivard :

...sont les territoires français qui s'en trouveraient défigurés ? J'insiste : comme rapporteure du budget du tourisme, je suis très attentive au sort que cette loi, une fois votée, réservera à nos territoires et au joyau que constitue le patrimoine architectural et naturel français, véritable atout d'attractivité de la destination France. Je défends là un amendement de repli, qui vise à porter à 5 kilomètres le périmètre dans lequel s'exerce l'avis conforme de l'ABF sur les projets d'installation d'éoliennes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Descoeur :

Comme vient de le dire ma collègue Bonnivard, il s'agit d'un amendement de repli qui vise à étendre l'avis conforme de l'ABF aux projets de parcs éoliens de grande dimension entrant dans le champ de visibilité d'un monument historique ou d'un site patrimonial, dans un périmètre de 5 kilomètres.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Rolland :

...iennes terrestres – cela tombe sous le sens ! Il s'agit en réalité de retravailler un article voté par les sénateurs, qui a été supprimé par l'Assemblée nationale, en commission. Dans nos villes et nos villages, les travaux sur les monuments classés requièrent un avis conforme préalablement à leur réalisation : il doit en aller de même pour l'implantation d'éoliennes. Le périmètre proposé, soit 5 kilomètres, est un pas fait vers le Gouvernement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Brigand :

Afin de protéger notre patrimoine, il vise à soumettre à l'avis conforme de l'ABF l'installation d'un parc éolien terrestre visible depuis un monument historique ou un site patrimonial remarquable et situé dans un rayon de 5 kilomètres. Je rappelle qu'en février 2020, Élisabeth Borne, alors ministre de la transition écologique et solidaire, reconnaissait le « développement anarchique de l'éolien terrestre » et s'étonnait qu'on ait pu autoriser l'implantation de parcs éoliens en covisibilité avec des monuments historiques. Cet amendement va donc dans le sens des propos qu'elle a tenus à l'époque.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRémy Rebeyrotte :

...n continuant à préserver les territoires, couvrant 6 % de la superficie de notre pays, qui abritent un site patrimonial remarquable ou un monument historique. Notre amendement, qui s'inspire du modèle standard allemand, vise donc à maintenir impérativement l'avis conforme de l'ABF pour tout projet d'installation d'éoliennes, de ferme photovoltaïque ou de méthanisation situé dans un périmètre de 2 kilomètres autour d'un tel objet. Il faut préserver ces sites exceptionnels car ils contribuent à l'attractivité de notre pays et font sa force. Ne revivons pas « La France défigurée », titre d'une émission de télévision diffusée dans les années soixante-dix qui rappellera des souvenirs à nos aînés. Plusieurs décennies ont été nécessaires avant que notre politique de protection du patrimoine ne fasse disp...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Cazeneuve, rapporteur pour avis de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

...renouvelables. Je pense que cela n'aura échappé à aucun d'entre vous. J'observe toutefois que l'ensemble des amendements qui viennent d'être défendus proposent exactement l'inverse, puisque, en exigeant l'avis conforme de l'ABF, ils imposeraient un moratoire déguisé. Étant donné qu'il existe 46 000 monuments historiques en France, si cet avis était exigé pour tout projet situé dans un rayon de 10 kilomètres autour d'un monument historique, seule une superficie équivalente à 100 kilomètres carrés échapperait à ce moratoire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

À midi ou treize heures, Arte – une chaîne qui ne m'est pas très favorable – évoquait 1,95 %, pour une puissance installée de 14 %. Est-ce pour cela qu'on va massacrer les villages de France ? On va aussi massacrer la santé de tous ceux qui habitent autour. Des études américaines et allemandes soulignent en effet que les infrasons se diffusent au-delà de 10 à 20 kilomètres. Vous ne parlez pas de la santé des habitants ; ne vous intéresse-t-elle donc pas ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

Quelle est la véritable conséquence de votre texte ? Il faut que nos concitoyens soient informés. Pour vous conformer aux objectifs de la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), vous allez déployer des éoliennes sur l'équivalent de 1 % du territoire national, soit 5 500 kilomètres carrés. Monsieur le rapporteur pour avis, je tiens cette donnée de la ministre ; concertez-vous donc en privé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Cazeneuve, rapporteur pour avis de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

...ime qu'elle donne au pays les moyens d'atteindre ses objectifs et elle remplit ce rôle en organisant ce débat. Nous sommes parfaitement dans notre droit. Monsieur Marleix, je ne sais pas d'où viennent les chiffres sur lesquels vous fondez vos calculs. Je les ai rapidement notés. Si je considère un carré de 100 mètres de côté pour une éolienne – vous m'accorderez que c'est large –, on atteint 100 kilomètres carrés…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Cazeneuve, rapporteur pour avis de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Avec le périmètre de 10 kilomètres, vous englobez 99,8 % du territoire français. Si votre question est de savoir si nous voulons placer des éoliennes dans 99,8 % du territoire français, la réponse est oui.