Interventions sur "personnes handicapées"

10 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Descoeur :

Il vise à déconjugaliser l'AAH, en réponse à la demande légitime et réitérée des bénéficiaires de celle-ci, ainsi que des associations et collectifs d'associations de personnes handicapées. Le fait que le calcul du montant de l'AAH intègre les ressources du conjoint pénalise en effet 270 000 personnes, qui perçoivent une allocation réduite ou même en sont privés. Individualiser ce calcul, comme cela vous a été proposé plusieurs fois, sans succès, au cours de la précédente législature,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDino Cinieri :

Depuis sa création en 1975, l'allocation aux adultes handicapés est une aide financière permettant de compenser l'incapacité de travailler de certaines personnes handicapées. Aujourd'hui, plus de 1,2 million de personnes bénéficient de l'AAH, dont 270 000 sont en couple. Cette aide, dont le montant peut atteindre 900 euros mensuels pour une personne seule, est versée sous conditions d'âge et de taux d'incapacité. Son versement est aussi conditionné aux ressources, dont celles du conjoint pour les personnes en couple. Or ces conditions d'octroi se révèlent trop restri...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosiane Corneloup :

L'appréciation du seul revenu individuel, désindexé des revenus du conjoint, apparaît comme une mesure salutaire en faveur des personnes handicapées, qui veulent pouvoir vivre leur relation de couple sans faire peser sur l'autre les conséquences d'une situation qu'elles n'ont pas choisie. Les ressources des personnes handicapées vivant en couple doivent être les seules à être appréciées lors de l'étude de leur demande d'AAH. Mon souhait est que nous puissions adopter cet amendement de façon collective.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Pauget :

Comme mes prédécesseurs, je souhaite que nous trouvions ce soir une unanimité au sein de cet hémicycle sur l'individualisation de l'AAH, une mesure de justice sociale, mais aussi de dignité au XXIe siècle. Il y a deux choses que je tiens à dire. Tout d'abord, j'ai une pensée très forte pour de nombreuses personnes handicapées qui refusent de se marier à cause du dispositif actuel – la mesure que nous nous apprêtons à adopter sera une très grande avancée pour elles. Ensuite, madame la rapporteure, monsieur le ministre, j'aimerais que vous donniez de manière précise le calendrier de mise en œuvre des nouvelles dispositions. Cette information importante est très attendue.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

Il faut se souvenir de ces épisodes passés ! Les associations de personnes handicapées, qui sont unanimes depuis des années, y compris celles…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

Nous devons voter une loi équilibrée, qui garantisse l'autonomie des personnes handicapées grâce à la déconjugalisation de l'AAH, tout en tenant compte du fait qu'une application stricte de ce principe pourrait faire des perdants. Il faut donc parvenir à un dispositif équilibré et permettre à la CNAF et aux CAF de travailler en ce sens. Néanmoins, la mesure doit intervenir dans le délai le plus court possible. Nous avons déjà perdu cinq ans.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Favennec-Bécot :

...l'autonomie financière des personnes en situation de handicap. Cette autonomie ne doit donc pas reposer sur la solidarité familiale, mais bien sur la solidarité nationale. La conjugalisation de l'AAH crée un lien de dépendance aux revenus du conjoint et porte atteinte au principe d'autonomie des personnes en situation de handicap. Il faut rompre ce lien de dépendance, car il conduit de nombreuses personnes handicapées à renoncer purement et simplement à se marier ou à se pacser par crainte de voir le montant de leur allocation diminué – c'est une réalité que j'ai malheureusement pu constater dans ma circonscription, en Mayenne. C'est la raison pour laquelle je me réjouis que cette mesure de pouvoir d'achat, défendue depuis 2017 par différents groupes parlementaires, fasse aujourd'hui consensus au sein de notr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

D'autre part, comme l'a dit Stéphane Peu, il faut fixer une date d'entrée en vigueur la plus proche possible. D'ailleurs, un pas semble avoir été fait, puisque le Gouvernement avait évoqué le 1er janvier 2024 alors que nous semblons à présent nous orienter vers une entrée en vigueur en 2023. Ces deux questions étant résolues, je souhaite que nous puissions avancer, car les associations et les personnes handicapées nous regardent. Je formerai un dernier vœu. La question de l'accès aux soins et de la désertification médicale est une préoccupation commune sur tous nos bancs. J'espère qu'un jour, nous parviendrons ensemble, intelligemment, à défendre un texte sur ce sujet qui apporte des solutions dans l'ensemble du pays !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

...roite comme de gauche, ont dû remettre sur le métier cet ouvrage. Voici les arguments que nous avons dû affronter. On nous a dit que c'était trop technique et qu'il n'y avait pas de logiciel adapté ; que, le foyer étant la cellule protectrice de la société, la solidarité nationale devait s'articuler avec la solidarité familiale et qu'on ne pouvait par conséquent prendre une telle mesure pour les personnes handicapées ; que cette mesure était extraordinairement antiredistributive. Tous ces arguments, nous les avons vraiment entendus ! J'en arrive au dernier, avancé par Mme Sophie Cluzel, qui estimait qu'il fallait s'opposer à une vision misérabiliste du handicap, la somme étant trop faible. Si nous avons déposé ces sous-amendements, c'est pour aller plus loin dans la démarche qui va nous réunir ce soir. Quand...