Interventions sur "ministre délégué"

25 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

...toires. Deux de nos collègues guadeloupéens, Olivier Serva et Max Mathiasin, nous le rappellent en permanence. Ils sont absents ce soir parce qu'ils participent en Guyane à un séminaire politique de quatre jours, dont l'une des priorités est justement la question de la vie chère. Ce soir, je me fais le relais de leurs préoccupations majeures. Olivier Serva souhaite vous interpeller, monsieur le ministre délégué, sur la question du prix de l'eau en Guadeloupe. Dans cet archipel, 34,5 % de la population vit sous le seuil national de pauvreté, alors que le coût de la vie y est plus élevé que dans l'Hexagone. Le pouvoir d'achat se dégrade quotidiennement : il est inacceptable de payer un pack d'eau plus de cinq euros, alors que ce liquide vital ne coule pas aux robinets ! C'est pourquoi avec Olivier Serva, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEstelle Youssouffa :

...es importateurs et la préfecture ont signé le nouveau bouclier qualité prix BQP+, qui fixe à 200 euros maximum le prix d'un panier de soixante-quinze produits. C'est une bouffée d'oxygène appréciable pour la population, mais l'accord signé vendredi n'engage ses participants que quelques semaines, puisqu'il prend fin en mars. Pourquoi si peu d'efforts pour les consommateurs mahorais ? Monsieur le ministre délégué, si nos estomacs ne connaissent pas une faim différente selon la géographie, force est de constater que les ultramarins sont traités de manière très inégale quand ils passent à la caisse du supermarché. Nos voisins de La Réunion ont un BQP de 153 produits, facturé 348 euros ; les Guadeloupéens payent 299 euros pour plus de 100 produits. Comment expliquez-vous cette mobilisation aléatoire des serv...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Bassire :

...es par le passé, a-t-elle été prise en compte dans d'autres départements et régions d'outre-mer (Drom), mais pas à La Réunion ? En outre, ma proposition d'une TVA à 0 % sur les produits de première nécessité en outre-mer est aujourd'hui soutenue par des professionnels du secteur de la distribution comme Michel-Édouard Leclerc, qui préconise une baisse de la TVA à l'échelle nationale. Monsieur le ministre délégué, dans quel délai comptez-vous appliquer ces deux mesures pour préserver le pouvoir d'achat des familles réunionnaises ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Lenormand :

... viennent d'Europe, puisque nous sommes également Européens et Français, sur les 6 500 kilomètres parcourus, la DSP ne s'applique finalement qu'à un tronçon de 600 kilomètres. Naturellement, entre ces deux tronçons, c'est un peu « open bar ». Ce système aux multiples intermédiaires a engendré à Saint-Pierre-et-Miquelon une inflation supérieure à 12 % – vous n'avez pas cité le chiffre, monsieur le ministre délégué. Dans un cas, la population voit le navire retenu dans le cadre de la DSP passer au large parce que le Canada et Terre-Neuve sont desservis naturellement avant le territoire pour des raisons d'économies. Dans un autre, la population doit jouer avec le stock des containers, en raison de flux de marchandises qui sont détournés au dernier moment vers la Colombie, ce qui est un peu particulier. L'e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMikaele Seo :

...rix de l'énergie en sont la cause. En 2022, le territoire a déposé quatre demandes d'aide au fret pour 47 000 euros. Concrètement, il n'y a qu'un bateau qui nous approvisionne une fois par mois. Pour les entreprises locales d'importation, qui sont essentiellement trois, cela constitue déjà une difficulté. Leur marché est restreint et elles disposent de peu de libertés individuelles pour agir. Le ministre délégué chargé des comptes publics s'en est déjà ému. Depuis un an, début de la guerre en Ukraine, nous voyons les prix du fret augmenter de 30 % à 50 %, alors que le bateau fait son plein aux îles Fidji où le carburant est 30 % moins cher qu'à Wallis. Il en est de même pour le fret aérien qui, de plus, pâtit des règles qui donnent la priorité aux personnes. Ainsi, les marchandises peuvent attendre dans...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Vuilletet :

Il y a peu, c'était Noël, qu'on considère généralement comme la période des colis. Or, il se trouve que davantage de colis partent de l'Hexagone vers les outre-mer, tout simplement parce que, là-bas, les prix sont plus élevés qu'ici, d'environ 15 %. À ce propos, j'ouvre une parenthèse : je vous serais reconnaissant, monsieur le ministre délégué, de bien vouloir demander à vos collègues de Bercy de densifier les statistiques concernant l'outre-mer, car elles sont pauvres. On a du mal à trouver des chiffres !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Vuilletet :

...n'aura pas de mal à démontrer que les services rendus par ces métropoles ne sont pas exactement les mêmes que ceux rendus par les communes d'outre-mer. Sans doute faut-il donc faire un effort supplémentaire sur les loyers outre-mer, d'autant que les charges y sont plus importantes, notamment celles liées au coût de l'énergie. Le taux d'inflation est plus faible outre-mer, dites-vous, monsieur le ministre délégué. Peut-être faut-il alors faire une règle de trois et y minorer davantage la hausse des loyers.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

...provisionnement s'effectuait localement. Un an après, l'activité avait bondi jusqu'à 60 % quand les prix de vente diminuaient, quant à eux, de 30 % ! L'outre-mer est prêt à de véritables transformations pour améliorer la vie et le pouvoir d'achat de ses habitants. Il ne manque plus que la volonté politique du Gouvernement, à Paris. Quand cette volonté politique se manifestera-t-elle, monsieur le ministre délégué ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYoann Gillet :

En recourant au 49.3 pendant les discussions budgétaires, le Gouvernement a balayé et méprisé le travail parlementaire de cette assemblée. Un travail important avait été réalisé ici pour redonner un peu de souffle budgétaire notamment à nos outre-mer. Vous vous félicitez, monsieur le ministre délégué, de quelques « avancées » contre la vie chère pour nos compatriotes réunionnais. Mais qu'en est-il pour les autres territoires ultramarins et qu'en est-il d'ailleurs réellement à La Réunion ? Car les ultramarins considèrent, à juste titre, que leurs problèmes ne bénéficient pas de l'attention qu'ils méritent. Alimentation, énergie, inflation endémique : les prix des produits et des services conn...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSégolène Amiot :

Monsieur le ministre délégué, j'aimerais vous citer les paroles d'un Mahorais qui parle de Mayotte : « Même si on a la carte d'identité, on n'est pas français ici. En France, on peut aller à l'école, étudier et travailler. Ici il n'y a rien que la pauvreté et la violence. On est loin, on est noirs, ça ne les intéresse pas de nous aider. » Aujourd'hui, le Conseil économique, social et environnemental (Cese) publie un article...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

...lordécone, du droit à l'eau bafoué, et j'en passe. Voilà des ruptures d'égalité bien réelles ! L'absence des députés ultramarins ce soir est le reflet de votre mépris à leur égard, et de celui, en creux, que le Gouvernement porte aux populations de ces territoires. Vous vous accommodez d'une situation où des populations subissent la vie chère, tout en étant structurellement pauvres. Monsieur le ministre délégué, nos compatriotes ultramarins ne vous supplieront pas. Des prix élevés, une vie de pauvreté, de chômage : est-ce cela que vous promettez à la jeunesse des outre-mer ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

...9 %, et sachant que, comme vous le savez, les prix de base sont largement supérieurs – de 30 à 50 % – dans les territoires ultramarins. Enfin, à la vie chère, s'ajoutent les tourments quotidiens pour obtenir la ressource la plus vitale qui soit : l'eau. Non seulement l'eau est rare, gaspillée en raison des fuites, parfois contaminée au chlordécone – pour ce qui concerne les Antilles, monsieur le ministre délégué –, mais elle est en plus hors de prix. En 2021, si le prix global moyen de l'eau potable s'élevait à 4,30 euros le mètre cube dans notre pays, celui-ci atteignait 6,52 euros en Guadeloupe, là où le taux de pauvreté est pourtant six fois plus élevé que dans l'Hexagone. Il y a deux ans, au pic de l'épidémie de covid-19, certains de nos compatriotes devaient affronter la crise sanitaire sans pouvoi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Pradié :

Il est certainement naturel, quand on est ministre délégué de la République, d'être fier de son bilan, mais un peu d'humilité me semble indispensable sur un sujet aussi essentiel que la situation de nos territoires ultramarins, que vous connaissez bien. Depuis le début de la séance, nos collègues évoquent des situations que nous ne tolérerions nulle part ailleurs sur le territoire national. En métropole, nous ne discuterions pas une seconde si une seule...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Pradié :

...nt expliquer ni justifier que nos compatriotes ultramarins n'aient pas accès aux fondamentaux. Le dernier des fondamentaux est l'éducation. Vous l'avez évoqué à demi-mot tout à l'heure. Il ne suffira pas d'investir dans des écoles ou d'autres infrastructures. Il faudra faire en sorte que le tissu éducatif de nos territoires ultramarins soit à la même hauteur que celui de l'Hexagone. Monsieur le ministre délégué, par cette intervention, nous souhaitions, avec mes collègues, vous rappeler les fondamentaux de ce qu'est l'outre-mer pour la France et ceux que nous devons à l'outre-mer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJohnny Hajjar :

... Pourtant, grâce aux outre-mer, la France est la deuxième puissance maritime mondiale, une puissance mondiale en matière de biodiversité, d'énergies renouvelables et sur le plan géostratégique. Certes, des réponses doivent être coconstruites avec les collectivités locales. Certes, l'élargissement du BQP+ doit être salué, mais ce n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan de la vie chère. Monsieur le ministre délégué, que comptez-vous faire pour accompagner les ménages, les entreprises et les collectivités locales dans cette épreuve de vie ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Naillet :

Monsieur le ministre délégué, la cherté de la vie est la première préoccupation des populations ultramarines, dont, bien sûr, les Réunionnais. Allons plus loin et profitons de ce temps d'échange pour dire qu'elle est d'abord perçue sur place comme une terrible injustice. Si nous n'envoyons pas de signaux forts, si nous ne montrons pas notre volonté de nous attaquer aux causes structurelles du problème, les populations ultram...