Interventions sur "gouvernement"

36 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

À ce sujet, le porte-parole de votre gouvernement et vous, madame la Première ministre, parlez d'une « motion de posture ». Comme toujours, vous inversez la responsabilité ! Sachez, madame la Première ministre, que défendre la démocratie n'a rien d'une posture – mais cela échappe peut-être à votre pensée complexe. Pendant cinq ans, vous avez méprisé la démocratie : pendant la pandémie, vous avez gouverné sous état d'urgence sanitaire, à travers ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Là encore, il y a les mots et les actes. Les mots, c'est vous, madame la Première ministre, qui dites : « Nous serons la première grande nation écologique à sortir des énergies fossiles. » Les actes, ce sont vos députés européens qui votent en faveur du projet de taxonomie, qui vise à considérer le gaz et le nucléaire comme des énergies vertes. Les actes, c'est votre gouvernement qui a inscrit dans le projet de loi « pouvoir d'achat » un article en faveur du gaz de schiste américain. Les actes, c'est ce cadeau à TotalEnergies et Engie, qui n'auront même pas à souffrir d'une étude d'impact environnemental. Et rien sur la sobriété énergétique ou le développement des énergies renouvelables ! Ceux qui ne voteront pas la motion seront donc les complices de votre inaction clima...

Élisabeth Borne, Première ministre :

Le travail parlementaire vient à peine de commencer, le nouveau gouvernement est en place depuis une semaine, et certains veulent déjà le censurer.

Élisabeth Borne, Première ministre :

La guerre se prolonge en Ukraine, les perspectives économiques s'assombrissent, la Russie pourrait décider de couper ses exportations de gaz vers l'Europe. Les Français ont besoin d'un gouvernement qui agisse, et certains n'ont qu'une obsession : le censurer.

Élisabeth Borne, Première ministre :

Avec mon gouvernement, je tiens ce cap : notre main sera toujours tendue aux forces de l'arc républicain.

Élisabeth Borne, Première ministre :

Mercredi dernier, j'ai tracé devant vous les priorités de mon gouvernement.

Élisabeth Borne, Première ministre :

Si le Gouvernement était censuré, quelle serait votre majorité alternative ? Avec quels groupes voudriez-vous gouverner ?

Élisabeth Borne, Première ministre :

Je ne crois pas un instant que vous ayez des valeurs communes. Jamais vous ne pourriez gouverner avec l'extrême droite. Que proposez-vous donc ? Un accord de gouvernement ? Non !

Élisabeth Borne, Première ministre :

Des solutions que nous voulons bâtir avec toutes les forces républicaines, toutes les bonnes volontés. D'après le texte de votre motion, le Gouvernement n'aurait pas été suffisamment élargi, changé ; or c'est vous qui m'avez indiqué que vous ne souhaitiez ni coalition, ni accord de gouvernement !

Élisabeth Borne, Première ministre :

...urs les députés, j'ai parlé d'une motion de posture. Malgré cela, j'ai confiance : je veux voir dans cette motion de censure le dernier soubresaut de la politique du « bloc contre bloc ». Sachez, pour qu'il n'y ait aucune ambiguïté, que je ne considère pas – et personne ne pourra considérer – que ceux qui ne joindraient pas leurs voix à cette motion accorderaient de fait une forme de confiance au Gouvernement.

Élisabeth Borne, Première ministre :

Rejeter cette motion de censure, c'est respecter le vote des Français, c'est refuser l'instabilité, c'est accepter de juger le Gouvernement sur les faits, sur ses actes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Tabarot :

L'exécutif se trouve d'autant plus responsable de notre situation que son échec est patent dans tous les domaines : la dette a augmenté de 700 milliards d'euros et menace notre souveraineté, comme le confesse enfin le Gouvernement ; les allers-retours en matière de politique énergétique ont fait perdre cinq ans de progrès à la France ; ajoutons-y une politique sanitaire erratique, l'improvisation permanente des actions et des mesures de protection, l'explosion de l'insécurité, une faiblesse coupable face aux séparatismes et à l'islamisme radical. Madame la Première ministre, nous sommes une opposition lucide, mais aussi u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Tabarot :

Cette situation nous oblige, parce que, nous le croyons sincèrement, le chef de l'État et le Gouvernement vont devoir apprendre à travailler avec nous. Ce pourrait d'ailleurs être un bienfait pour notre démocratie. Oui, les Françaises et les Français nous ont mis au défi de réinventer notre fonctionnement et nous devons leur démontrer que nous en sommes capables. Alors non, nous ne voterons pas en faveur de cette motion de censure. Nous ne joindrons pas nos voix à celles de l'extrême gauche, avec laq...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Tabarot :

...s à la construction européenne et à nos alliances stratégiques, dans le respect de notre souveraineté. Et parce que plus que tout, nous voulons restaurer l'unité et la grandeur de la France. Celle-ci passe par la fierté de notre culture, de notre patrimoine et de notre histoire, et certainement pas par leur déconstruction méthodique. Si certains groupes politiques qui ont une longue tradition de gouvernement ont fait le choix d'associer leurs voix à celles de l'extrême gauche, au risque de diviser encore plus la France, ce ne sera pas notre cas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Tabarot :

Notre résolution est immense. Elle est à la hauteur des attentes de nos concitoyens, qui savent pouvoir compter sur nous. Je l'ai dit, madame la Première ministre, nous ne voterons pas cette motion de censure. Mais vous l'avez compris : si vous n'avez pas notre défiance aujourd'hui, vous n'avez pas pour autant notre confiance. Nous jugerons votre gouvernement sur ses actes et sur sa capacité à construire dans le respect des uns et des autres. Sur un certain nombre de sujets, nous pourrons sans doute agir ensemble, avec pour ambition prioritaire de redonner à la France son unité et sa place dans le monde. Travaillez dans l'intérêt des Français, et nous serons avec vous. Décevez-les une nouvelle fois, et nous serons vos premiers opposants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...mière ministre n'a pas demandé un vote de confiance – même si, sans atteindre la majorité absolue, elle pouvait naturellement compter sur le soutien des trois groupes de la majorité –, mais je ne crois pas un seul instant que tous les groupes d'opposition – que tout oppose, si on les écoute, mais qui ne sont pas si opposés en réalité – auraient mêlé leurs votes dans le seul but de faire tomber le Gouvernement. Certains – ils viennent de le dire à nouveau – comme Les Républicains et le Rassemblement national avaient d'ailleurs dit, avant même le discours de la Première ministre, qu'ils ne voteraient pas votre motion de censure. Vous lui avez donc offert un vote de confiance implicite.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

J'ai connu ce genre de situation lorsque Nicolas Sarkozy, puis François Hollande, furent présidents, ainsi que sous le précédent quinquennat. Le rôle du Parlement, mes chers collègues, va redevenir déterminant. L'exigence pour chacun, Gouvernement comme Parlement, est de construire ensemble les bonnes décisions, comme vous l'avez dit, madame la Première ministre. En déposant une motion de censure pour démarrer cette législature, chers collègues de la NUPES, vous posez un acte de défiance pas seulement contre le Gouvernement, mais contre le Parlement lui-même !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Faure :

Vous fissurez toutes les digues solides qui, depuis le gouvernement provisoire du général de Gaulle, ont protégé la République du nationalisme.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Faure :

Alors comment faire ? C'est assez simple, au fond. Renoncez au mode de gouvernement qui est le vôtre depuis cinq ans. Jupiter, c'est fini ! Le Président a décidé, le Parlement a ratifié : c'est fini !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Faure :

Aux contestations populaires, qu'avez-vous opposé sinon votre mépris ? Ce week-end encore, votre lointain prédécesseur à la tête du gouvernement expliquait que sa réforme des retraites était « trop intelligente » ! Il faut en finir avec cette arrogance technocratique qui vous a conduits à penser que vous déteniez le monopole du savoir. Il y a certaines choses que nous savons et que les Français savent. Nous savons que 10 millions de nos compatriotes vivent sous le seuil de pauvreté.