Interventions sur "sociale"

21 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Alors voici venu le moment de vérité : cette motion de défiance tiendra lieu de clarification politique. Puisque vous n'avez rien changé sur le fond, que votre programme de malfaisance sociale et écologique est intact, ce vote permettra de distinguer ceux qui souhaitent servir de béquille au pouvoir, ou qui ne font que semblant de s'y opposer, de ceux qui défendent une réelle alternative pour le pays.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

...ne mise à contribution des plus riches, ni des grandes multinationales ! 100 % des entreprises du CAC40 ont reçu des aides publiques. L'année dernière, les deux tiers ont battu leurs records de profits, et leurs actionnaires vont recevoir plus de 80 milliards d'euros. Dans le projet de loi de finances rectificative, vous leur faites pourtant encore cadeau de 8 milliards d'euros, sans contrepartie sociale, écologique ou en matière d'égalité des genres.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Ceux qui ne voteront pas la motion seront donc d'accord avec la mise à sac de la sécurité sociale et la stagnation des salaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

...ous faut refuser six fois une mesure avant de daigner l'examiner ! Peut-être était-ce pour faire oublier une séquence désastreuse où vous invitiez une femme porteuse de handicap à reprendre le chemin du travail, ou simplement un acte de courtisanerie – la seule chose que vous semblez concéder aux oppositions. Pour résumer, qui ici est d'accord pour poursuivre la politique de casse et d'injustice sociale ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Le vote sur cette motion mettra au jour ceux qui veulent livrer la guerre sociale et écologique avec vous et ceux qui mèneront la bataille contre vous. Collègues, choisissez !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Tabarot :

Nous voulons qu'allocations et réinsertion aillent enfin de pair ; nous réclamons des contreparties au RSA. Nous voulons augmenter les retraites, dans le cadre d'une réforme juste, et revenir sur la hausse de la contribution sociale généralisée (CSG) que vous avez imposée. Nous voulons une politique environnementale efficace, reposant sur l'incitation et non sur la punition. Nous voulons une ambition éducative renouvelée, des enseignants dont le traitement soit revalorisé et l'autorité respectée. Nous voulons une relance de l'hôpital public qui passe par un plan digne de ce nom en faveur de nos soignants. Nous voulons de vér...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Tabarot :

Nous voulons renouer avec la maîtrise de la dépense par la réduction des emplois publics, par la lutte contre l'excès de normes qui affecte aussi notre croissance, contre les fraudes fiscale et sociale face auxquelles nous devons redoubler d'efforts. Madame la Première ministre, toutes les mesures que je viens d'énoncer demandent du courage. Mais, vous le savez aussi bien que nous, après cinq années difficiles au cours desquelles, à force d'hésiter sur tout, la France n'a avancé sur rien ,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Et vous ne pouvez pas faire d'alliance improbable pour y parvenir ! D'ailleurs, vous n'y croyez pas non plus. J'ai lu votre motion avec beaucoup d'intérêt : elle est uniquement technique, et c'est un peu « PPMC », le plus petit multiple commun ! Pas un mot sur la crise sociale liée au pouvoir d'achat ! Pas un mot sur la pandémie à laquelle nous faisons face chaque jour ! Pas un mot sur le soutien à l'éducation, pas un mot sur la transition écologique, pas un mot sur la crise internationale ! La Première ministre n'a pas demandé un vote de confiance – même si, sans atteindre la majorité absolue, elle pouvait naturellement compter sur le soutien des trois groupes de la m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Faure :

Oui, il faut de nouveaux compromis. Des compromis qui adaptent la France aux nouveaux défis et aux grandes transitions que nous devons entreprendre : écologique, numérique, sociale, démocratique et même géopolitique. À cela, nous sommes prêts.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Faure :

Vous prétendez que vous ne voulez pas lever de nouvel impôt. C'est vrai pour les « premiers de cordée », mais vous avez prolongé la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS) de neuf ans afin de prélever 121 milliards supplémentaires sur les Français. Vous voulez désormais reculer de trois ans l'âge de la retraite, pour une pension identique ! Or qu'est-ce d'autre qu'un nouvel impôt, un impôt sur ceux qui devront cotiser plus longtemps, un impôt sur la vie de ceux qui exercent les métiers les plus pénibles ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Mesnier :

Chers collègues de cet hémicycle que j'aime tant, cinq jours seulement après le débat qui a suivi la déclaration de politique générale, nous voici à nouveau réunis pour débattre de la motion de censure déposée par l'ensemble des groupes de la Nouvelle Union populaire, écologique et sociale. Le groupe Horizons et apparentés déplore cette bien navrante décision. Une motion de censure déposée avant même que la Première ministre ne prononce sa déclaration de politique générale, qu'est-ce que cela dit ? Cela démontre que, sans même connaître les orientations politiques du Gouvernement ,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrielle Chatelain :

...ER) du Pays basque, de tous ces espoirs engloutis dans la mer Méditerranée. C'est l'esprit républicain qui est défait. Pour que chacun soit juge, parlons aussi d'égalité. Nous, députés écologistes, députés NUPES, nous nous inscrivons dans l'héritage du Conseil national de la Résistance. Pour nous, le compromis n'est pas une compromission s'il vise le progrès ou l'égalité. Pour nous, une conquête sociale est toujours un progrès, jamais une charge. Pour nous, le travail est facteur d'émancipation si et seulement s'il n'est pas une version contemporaine de l'aliénation et de l'esclavage et s'il paie décemment. C'est pourtant du bon sens : tout travail mérite salaire. Pour nous, l'âge de départ à la retraite doit contribuer à réduire les inégalités, non à les aggraver. Pour vous et pour les membres...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...nt Première ministre. » Quelques jours plus tard, vous vous êtes présentée avec votre gouvernement devant la représentation nationale, de façon un peu cavalière, sans nous demander notre confiance, laissant penser qu'elle allait naturellement de soi. Afin de faire respecter le Parlement, nous n'avions par conséquent pas d'autre choix, avec nos alliés de la Nouvelle Union populaire, écologique et sociale, que de déposer cette motion de censure. Vous en conviendrez, madame la Première ministre, nous ne pouvons pas commencer cette législature sur un malentendu. Il faut que se manifeste ici votre semblant, ou faux-semblant, de légitimité. Puisque vous ne l'avez pas fait, il nous revient d'engager votre responsabilité et la nôtre. Il s'agit donc d'un acte de clarification.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...ternative. C'est une motion pour l'urgence de progrès sociaux, écologiques et démocratiques. C'est une motion qui vous appelle à des inflexions claires, non pas dans le but d'obtenir nos suffrages, mais afin de prendre en compte les points de vue qui ont part à la volonté populaire que nous représentons ici. Vous continuez à contourner le salaire, à remettre en cause le principe de la cotisation sociale, à affaiblir la sécurité sociale, à proposer des augmentations de pouvoir d'achat qui sont en réalité autofinancées par leurs bénéficiaires. Vous renoncez à des ressources nécessaires, à la justice fiscale, à des investissements indispensables, par exemple dans la rénovation thermique des logements ou dans le développement des chemins de fer, et vous annoncez le retour de l'austérité budgétaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Naegelen :

Je ne parle pas ici des grands groupes qui pratiquent l'optimisation fiscale : lors de la précédente législature, notre groupe parlementaire a d'ailleurs demandé qu'une commission d'enquête parlementaire soit consacrée à cette pratique, et plus encore à la fraude, qu'elle soit fiscale ou sociale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

...ncore des accords de Grenelle. N'ont-ils pas permis à la France d'avancer ? De même, Michel Rocard n'a pas demandé de vote de confiance en 1988, et personne ne peut nier que son gouvernement a conduit des réformes profondes et durables – j'espère que ce constat est encore partagé sur certains bancs à gauche. Son gouvernement a créé le revenu minimum d'insertion (RMI) et a instauré la contribution sociale généralisée (CSG). N'était-il pas légitime pour mener des réformes ? À vous écouter, madame la présidente et messieurs les présidents des groupes d'opposition de gauche, tous les gouvernements devraient invariablement solliciter un vote de confiance.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

...t>e République, telle est pourtant la logique que vous défendez, tous ensemble, par votre motion de censure et par vos arguments. Venons-en à votre projet, aux solutions alternatives que vous proposez pour la France et à leurs conséquences. Le plein-emploi est atteignable à la fin du quinquennat, et avec lui, la capacité de s'affranchir des assignations – qu'il s'agisse des inégalités sociales et territoriales ou des discriminations, fondées notamment sur le genre ou l'origine. Il n'est pas de politique de liberté et d'égalité plus forte que celle qui mène un pays au plein emploi. Pour y parvenir, nous avons besoin d'une économie en croissance, sans augmentation des impôts ni de la dette. Telle est notre renaissance : en finir définitivement avec le chômage de masse.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Loubet :

Madame la Première ministre, chacun, ici, mesure la gravité de la situation de notre pays et la responsabilité qui incombe à votre gouvernement, mais aussi à chacun d'entre nous ici présents. Nous traversons déjà une crise sociale, économique et sécuritaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Loubet :

Regardez ces bancs, car ils seront dignes du choix démocratique qu'a fait le peuple. La détresse sociale, économique et sécuritaire des Français impose des réponses urgentes. Cette détresse serait aggravée en cas de crise institutionnelle. En ne votant pas pour votre motion de censure, les députés du Rassemblement national prennent une décision responsable : nous faisons passer le pays avant les partis, ce qui n'est pas votre cas.