Interventions sur "soir"

29 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Tant que vous banaliserez le 49.3, nous en déposerons. C'est la première fois en trente ans qu'un projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) fait l'objet d'un recours au 49.3. Le moment où est débattue cette motion de censure est particulier car, hier soir, nous avons assisté à la débâcle d'un parti minoritaire qui a donné à voir de lui-même une piètre image. Et non, monsieur Braun, ce n'est pas l'Assemblée qui aurait donné une image choquante d'elle-même mais bien le Gouvernement qui a donné de lui une image inadmissible.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Hier soir, certains avaient fait vingt-trois heures de voyage pour représenter leur peuple ; vous n'avez pas fait preuve de la moindre empathie pour eux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Il n'aura peut-être pas lieu ce soir, si la présente motion n'était pas adoptée, mais chaque avancée compte. Les gens n'ont plus confiance en vous ; cette assemblée, de moins en moins. Pour dire stop à l'hypocrisie, aux caricatures, à vos mensonges, au recours au 49.3, et à l'obstruction gouvernementale,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Neuder :

Je ne peux commencer cette intervention sans évoquer la situation chaotique que nous avons vécue hier soir dans l'hémicycle

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Neuder :

Cela ne présage rien de bon pour nos futurs débats. L'appel au dialogue et à la conciliation que vous lanciez cet été est une parfaite réussite… Hier soir, le président du groupe Les Républicains, Olivier Marleix, l'a clairement dénoncé : c'est une première que, sous la Ve République, cette même République et la représentation nationale soient brutalisées par la majorité. Que de cynisme et que d'irrespect pour nos institutions. Sur le fond, revenons à la question de la réintégration des soignants. Madame la Première ministre, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Neuder :

Mes chers collègues, ne nous y trompons pas, le budget de la sécurité sociale est une grande passoire : des trous dans la branche famille et dans la branche autonomie, sans parler du trou béant de la branche retraite. On pourrait par ailleurs parler de gouffres : en matière de souveraineté sanitaire – alors que nous plongeons dans une crise de pénurie de médicaments –, mais aussi concernant le manque d'attractivité de nos hôpitaux et de nos Ehpad, ou encore pour ce qui est de cette quatrième ann...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Certes, un parlementaire ressent toujours un 49.3 comme une brutalité. Notre collègue Neuder, membre du groupe Les Républicains, connaît pourtant parfaitement la façon dont a été élaborée la constitution de la Ve République par Michel Debré. Et je ne lui rappellerai pas les mots violents de ce dernier lorsque Simone Veil était à la place qu'occupe ce soir Franck Riester, à côté du premier ministre Jacques Chirac, en 1975, alors qu'elle avait le courage de se battre pour que les femmes aient le droit de disposer de leur corps.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...santé soit plus efficient. Il ne s'agit pas uniquement d'un problème de moyens – 550 milliards d'euros –, mais c'est aussi une question d'efficience, surtout quand nous le comparons aux systèmes de santé des autres pays de l'Union européenne. Vous l'avez dit tout à l'heure, chers collègues, la crise du covid a été un formidable révélateur : nous devons à nos personnels soignants, applaudis chaque soir à vingt heures par tous les Français, de la dignité et un travail de reconstruction de l'ensemble du système de santé. Comment voulez-vous qu'ils s'y retrouvent, entre Santé publique France, la direction générale de l'offre de soins (DGOS), la direction générale de la santé (DGS), les différentes agences régionales de santé (ARS) ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist :

Je vais me permettre quelques interrogations : où est le camp de l'irresponsabilité ce soir ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist :

Vous faites état de la situation très préoccupante des patients liée à la crise de la pédiatrie dans les services hospitaliers. Là aussi, pouvez-vous me confirmer que vous vous opposez au plan d'action que le Gouvernement a mis en place ? Pouvez-vous me confirmer que vous refusez ce soir, en jouant le jeu de l'obstruction,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist :

Je ne souhaite pas revenir sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2023 de façon exhaustive ; vous le savez, mes chers collègues, ses apports sont nombreux et ne se cantonnent pas à de strictes mesures d'orientation budgétaire. Dans les conditions qui nous réunissent ce soir, j'en appelle à la responsabilité de chacun. Comme je m'y étais engagée, j'ai veillé à ce que les avancées réelles apportées tant par la majorité que par les oppositions soient maintenues dans le texte. C'est désormais à vous de faire votre part du chemin afin que nous puissions continuer à avancer ensemble dans l'intérêt de nos concitoyennes et de nos concitoyens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Valletoux :

Cinq-trois : ces deux chiffres pourraient évoquer le résultat d'un des matchs de la Coupe du monde de football qui se joue en ce moment. Mais à une heure où des millions de Français se passionnent pour le match du soir, nous, à quelques-uns, ici, nous nous consacrons à une partie dont l'issue, contrairement à ce qui se passe là-bas, me semble écrite d'avance. Alors que signifie ce cinq-trois ? Rien d'autre que la frénésie qui a saisi depuis peu le groupe LFI – NUPES avec ses cinq motions de censure déposées en un mois seulement, et cette troisième pour le seul PLFSS.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Valletoux :

Reconnaissons-le, mesdames et messieurs les députés mélenchoniens, l'affiche, ce soir, n'est pas très enthousiasmante, mais nous sommes là…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Valletoux :

...es publiques et le fonctionnement de nos institutions. Alors oui, dans ces cas-là, le 49.3 est une réponse constitutionnelle qui fait primer l'intérêt général sur les polémiques sans fin, car il permet de dépasser les blocages et les guérillas politiciennes pour donner à notre pays un budget, en l'occurrence pour nos politiques sanitaires et sociales. Car c'est bien de cela qu'il est question ce soir : le financement et les recettes de la sécurité sociale. Cette matière devrait être l'occasion de montrer votre responsabilité plutôt qu'une opposition radicale et de principe comme la vôtre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Taillé-Polian :

Car nous ne sommes pas dupes : vous vous apprêtez, ce soir ou demain matin, à nous imposer un nouveau 49.3 sur la quatrième partie du PLFSS. Madame la Première ministre, la multiplication des 49.3 décrédibilise le fondement constitutionnel de l'engagement de votre responsabilité. Vous caricaturez le Parlement, vous vous caricaturez vous-même. Ce sont bien vos 49.3 à répétition qui poussent les parlementaires à déposer des motions de censure à répétition...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Taillé-Polian :

...ployé en débats, fussent-ils le reflet de nos visions divergentes de la société. Votre gouvernance, madame la Première ministre, pourrait se résumer en un mot : « empêcher ». Vous empêchez le débat par tous les moyens. Vous empêchez les députés de faire des propositions, de les discuter, de les voter. Le compromis, que vous faites semblant de rechercher, vous ne lui donnez jamais sa chance. Hier soir encore, c'est cette politique de l'empêchement que vous avez donné à voir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Taillé-Polian :

Lundi soir, le Gouvernement engageait pour la cinquième fois depuis l'ouverture de la session parlementaire sa responsabilité sur un texte budgétaire. Notre groupe regrette profondément que nous en arrivions une fois de plus à ce moment, car ce que nous défendons, ce n'est ni plus ni moins que l'exercice d'une véritable démocratie parlementaire, non cet enchaînement d'incidents – dont vous avez la responsab...