Interventions sur "chauffeur"

24 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte :

... a déjà eu l'occasion, cet après-midi, d'expliquer pourquoi il était hostile à l'article 1er . Celui-ci fait office de paravent pour la réforme des retraites du Gouvernement en prévoyant un âge de départ à la retraite de 64 ans pour tous les nouveaux entrants des régimes spéciaux visés. Or nous nous opposons collectivement, et en bloc, au report de l'âge légal de départ à la retraite. Aux futurs chauffeurs de la RATP et aux futurs agents chargés de réparer les lignes à haute tension, vous promettez la retraite à 64 ans. Nous considérons quant à nous que ces métiers sont spécifiques et que les avantages dont certains bénéficient – pas tous, je tiens à le préciser, car il faut tordre le cou à l'idée reçue selon laquelle les régimes spéciaux sont des régimes de privilégiés – sont liés à des contraint...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMickaël Bouloux :

Avec l'article 1er , le Gouvernement pousse encore plus loin la brutalité de 2017. Demain, les nouveaux travailleurs des régimes spéciaux seront intégrés mécaniquement dans le droit commun, c'est-à-dire dans le régime général, qui compense la pénibilité de manière très insuffisante. Les chauffeurs de métro, les mineurs qui ne voient que rarement la lumière du jour, les chauffeurs de bus parisiens qui se lèvent tôt parce qu'ils habitent en banlieue : tous ces travailleurs, qui subissent la dureté du travail, ne pourront mécaniquement plus bénéficier du régime spécial qui les protégeait jusque-là en leur permettant de partir à la retraite au moment où leur corps n'était pas complètement usé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi :

...t simplement régresser : cela ne correspond pas aux valeurs de progrès social que nous défendons au sein du Parti socialiste. Par ailleurs – vous le savez, chers collègues –, les métiers de la RATP souffrent d'un grand manque d'attractivité. Il suffit de prendre les transports en commun pour se rendre compte de l'impact du manque de personnel sur les réseaux franciliens. En 2022, 1 500 postes de chauffeurs de bus étaient à pourvoir et seulement 700 ont été pourvus. Si vous vous attaquez au régime spécial de la RATP, ces métiers seront encore moins attractifs et les difficultés du réseau grandiront, à l'évidence.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Santiago :

Comme mes collègues, je vous demande de supprimer l'article 1er . Je vais prendre l'exemple de la RATP, dont les agents sont concernés par la mesure. Je suis élue d'un département, le Val-de-Marne, et d'une région, l'Île-de-France, où les difficultés pour recruter des chauffeurs de bus sont notoires. La suppression de cet article vous est demandée pour conserver leur régime spécial car il est nécessaire de recruter, comme le démontrent les difficultés que de nombreux Franciliens vivent au quotidien dans les transports en commun.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Charlotte Garin :

... vous annoncer ce soir : la solidarité est toujours vivante en France, puisque la mobilisation contre la réforme était bien visible aujourd'hui dans la rue. J'ai aussi le sentiment que vous oubliez de prendre en considération les difficultés de recrutement auxquelles font face certains métiers. Je pense par exemple aux transports. Dans ma circonscription, à Lyon, il est difficile de recruter des chauffeurs de bus, alors même que nous sommes confrontés à l'enjeu crucial du développement des mobilités à l'heure de l'urgence climatique. Et puisque nous parlons de régimes spéciaux, pourquoi ne pas créer un régime spécial pour les métiers du soin ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

…du Sénat ou des retraites chapeaux dans les grandes entreprises ? Comment justifiez-vous ce deux poids, deux mesures ? Pourquoi cette stratégie du bouc émissaire ? Si vous voulez vraiment supprimer les régimes spéciaux, alors créez un système permettant de réellement prendre en compte la pénibilité ! J'ai entendu M. Dussopt demander pourquoi les chauffeurs de bus parisiens devraient bénéficier d'un privilège dont les conducteurs marseillais sont exclus. Mais plutôt que de priver les chauffeurs de bus de Paris de leurs avantages, au point qu'il devient impossible d'en recruter, pourquoi ne pas créer un vrai système de prise en compte de la pénibilité, correct et dûment organisé ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure générale de la commission des affaires sociales :

Certains des collègues qui ont soutenu ces trente-deux amendements de suppression de l'article 1er ont dit qu'il était injuste. Mais c'est pourtant bien une question de justice et d'équité que de le proposer. Sinon, dites-moi pourquoi deux métiers identiques ne devraient pas avoir le même régime ? On cite régulièrement l'exemple du chauffeur de bus qui n'a pas le même régime selon qu'il exerce à Paris ou à Orléans. Vous arguez aussi que nous voulons diviser les Français. Mais cet article est au contraire le moyen de les rassembler au sein du régime général ,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...s voulez faire entrer les Français dans une spirale de régression sociale en tirant toujours davantage les droits vers le bas. C'est bien pourquoi ces régimes vous posent un problème : ils maintiennent, eux, la perspective d'un haut niveau de droits quand, pour vous, il faut aller toujours plus bas. Vous devriez au contraire vous en inspirer pour tirer les droits vers le haut. Vous avez évoqué le chauffeur de bus d'Orléans, mais votre réforme n'arrangera en rien sa situation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Guedj :

L'Île-de-France subit le fiasco de la révolution des transports voulue par Valérie Pécresse, et fait face à des problèmes de recrutement et d'attractivité. Il manque 700 chauffeurs de bus ; les conditions de transport sont dramatiquement dégradées. .

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFarida Amrani :

Mais les faits sont têtus : tous les Français vont pâtir d'un départ à la retraite à 64 ans. Je défends le régime de la RATP, régime juste, conforme aux principes de sécurité sociale puisqu'il prend mieux en compte la pénibilité pour les travailleurs dont l'espérance de vie est la plus faible. Avec votre réforme, à cause de vous, Michaël, chauffeur de métro qui effectue des mouvements répétitifs à la même fréquence et travaille en horaires décalés, sans jamais voir la lumière du jour, ne pourra pas partir plus tôt en retraite.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFarida Amrani :

Ainsi, en 2021, un chauffeur a fait une crise cardiaque à bord de son train, mettant la vie de dizaines de personnes en danger. Avec votre réforme, ces situations vont devenir monnaie courante. Nous ne l'acceptons pas. C'est pourquoi nous plaidons pour le maintien du régime spécial de la RATP, base de la justice sociale de notre pays.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadège Abomangoli :

...es métiers de la RATP cochent toutes les cases de la pénibilité : horaires décalés, vie privée et familiale affectée, travail de nuit, tâches usantes, répétitives, exposition à la pollution. Ce régime, conquis de haute lutte, a été négocié dans le cadre d'accords collectifs afin que les spécificités des métiers soient prises en considération. Monsieur le ministre, vous avez cru bon d'opposer les chauffeurs de bus de Toulouse et ceux de Paris, mais c'est un nivellement par le haut dont nous avons besoin pour assurer un régime protecteur et digne à l'ensemble des agents des transports à travers la France.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Piquemal :

Pourquoi existe-t-il des régimes spéciaux ? Parce qu'il existe des métiers spéciaux, comme celui de militaire, que vous avez essayé d'attaquer en commission de la défense, en allongeant leur durée de cotisation et en reculant leur date de départ à la retraite. Il y a des métiers spéciaux, et il existe des métiers essentiels. Quelle est la différence entre l'un de vous, chers collègues, et un chauffeur de la RATP, en région Île-de-France, ou de Tisséo, en région toulousaine ? Si vous faites grève, personne ne s'en apercevra ! Alors qu'on voit tout de suite quand un chauffeur fait grève ! Il s'agit d'une différence d'essentialité et d'utilité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Simonnet :

les machinistes ne devraient penser qu'à leur gueule et se moquer du fait que les nouveaux n'aient plus les mêmes droits ! Elle fait grève parce qu'elle est attachée au service public de la RATP que vous condamnez à la privatisation, alors que les démissions de chauffeurs sont à un niveau historique, que la RATP n'arrive pas à recruter et que ce sera pire demain, si les chauffeurs n'ont plus de compensation. Elle fait grève, elle manifestait aujourd'hui et, samedi, elle manifestera encore, parce qu'avec des millions d'autres Français, elle exige le retrait de votre réforme.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Rome :

... ont travaillé à des horaires décalés, parfois tôt le matin pendant une semaine, puis la nuit la semaine suivante. À force d'accomplir toujours les mêmes mouvements, beaucoup souffrent de pathologies, notamment de troubles musculo-squelettiques ; un sur cinq finit par être déclaré inapte : c'est beaucoup. C'est pour ces raisons, et pour aucune autre, qu'en début d'année nous n'avons pas trouvé de chauffeurs pour conduire les bus scolaires. En matière de pénibilité, votre bilan est d'avoir supprimé quatre critères en 2017.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabrina Sebaihi :

... diviser les Français. Pourtant ceux-ci ne sont pas dupes de vos manœuvres : ils sont toujours opposés au texte. Vous nous proposez notamment de supprimer le régime spécial de la RATP. En voyant la paupérisation des transports en commun en Île-de-France, la diminution des salaires, l'affaissement des conditions de travail, la baisse de l'attractivité à cause de laquelle nous n'avons plus assez de chauffeurs, nous vous disons d'arrêter le nivellement par le bas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabrina Sebaihi :

Vous nous expliquez que d'autres chauffeurs de bus, ailleurs, souffrent. Chiche ! Nivelons par le haut pour tous les chauffeurs de France et il n'y aura plus d'inégalités dans ce pays !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabrina Sebaihi :

Si vous pensez réellement aux travailleurs – vous n'avez cessé de nous dire, la larme à l'œil, qu'il s'agit d'une réforme de justice sociale –, allons jusqu'au bout, nivelons par le haut, augmentons les salaires, améliorons les conditions de travail des chauffeurs de bus et, surtout, supprimez cette réforme !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

Nous avons été nombreux à faire plusieurs constats équivalents. Premièrement, la RATP a du mal à embaucher ; c'est une réalité, il manque des chauffeurs de bus et des chauffeurs de métro.