Interventions sur "jeunesse"

19 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Notre jeunesse attend des dispositifs durables et non plus des mesures de circonstance. C'est pourquoi je vous propose de rétablir la tarification en vigueur durant le second semestre de l'année universitaire 2020-2021 et d'en étendre l'application à tous les points de vente gérés et agréés par les Crous, en redonnant à ce texte sa portée d'origine.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...de la situation. Souhaitons-nous nous cacher derrière des mesures de circonstance ou sommes-nous prêts à faire avancer durablement la lutte contre la précarité étudiante ? Chers collègues, êtes-vous prêts à ce que ce jeudi 9 février marque une avancée considérable pour nos étudiants grâce à l'adoption de cette proposition de loi ? Je crois que nous en sommes capables. Soyons à la hauteur de notre jeunesse et de nos étudiants pour assurer notre avenir et surtout le leur.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Il y a quelques mois à peine, au cœur de la crise de la covid, elle et moi avons vu les rangs du public des banques alimentaires se grossir de visages sans rides, mais sans sourire, ceux d'une jeunesse désœuvrée qui avait faim. Nous retrouvions dans ces cohortes des images qui faisaient froid dans le dos, celles des pauvres faisant, pendant la crise de 1929, la queue devant les soupes populaires. Et nous en avions conçu une inextinguible honte. Nous sommes retournés, il y a quelques semaines, dans des banques alimentaires. Fatiha Keloua Hachi a poursuivi une tournée auprès des épiceries sociale...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

En dépit de ce qui a été fait, la réalité objective est accablante : une grande partie de notre jeunesse, y compris de nos étudiants, a encore aujourd'hui faim. Voilà pourquoi le groupe Socialistes et apparentés a proposé un texte visant à généraliser le repas à 1 euro, ce qui s'accommode assez mal avec le texte issu des travaux de la commission, qui réduit à pas grand-chose notre proposition…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Il n'est en effet jamais facile de dire à ses camarades qu'on a faim, qu'on a froid, qu'on éprouve des difficultés à se loger, faute de pouvoir compter sur la solidarité familiale ni même nationale. Parfois, cette jeunesse n'ose pas même demander de l'aide aux parents parce qu'elle est traversée par un désir éperdu d'émancipation ; c'est l'entrée dans l'âge adulte, le moment où chacun choisit son chemin. Le grand Jaurès l'a dit : « Une fois émancipé, tout homme cherchera lui-même son chemin. » C'est cette liberté que nous voulons donner à la jeunesse par ce repas à 1 euro. J'entends qu'il y aurait une injustice à ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

La vérité, c'est qu'ils vont de toute façon déjeuner ailleurs. La vie est difficile pour nos étudiants. Et cette proposition de loi universaliste est aussi une façon de soulever la question de la défamilisation, celle de l'autonomie et des moyens d'existence de cette jeunesse à qui nous passons le flambeau sans lui donner la capacité de le porter haut face à un avenir difficile. Ce texte, pour Fatiha Keloua Hachi et pour beaucoup de ceux qui soutiennent sa démarche, est un premier pas vers la réalisation d'un idéal, celui d'un futur heureux pour notre jeunesse. Chers collègues, nous devons faire la démonstration de notre préférence pour la solidarité nationale par ra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Claude Raux :

Nous tenons à remercier le groupe Socialistes et apparentés d'avoir choisi de placer ce matin la question de la jeunesse au cœur de nos débats dans cet hémicycle. L'extension du bénéfice du repas à 1 euro à tous les étudiants est tout aussi nécessaire qu'humaine,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Claude Raux :

…mais la majorité en a décidé autrement. Au-delà des discours politiques et des divers engagements, rarement tenus, du Gouvernement, ce que retient notre jeunesse du précédent quinquennat, c'est qu'elle en a été la grande oubliée, au point, d'ailleurs, qu'elle a elle-même littéralement oublié d'aller voter lors des dernières élections puisque, il faut nous en souvenir, les législatives de 2022 ont été marquées par l'abstention massive des 18-24 ans. On reproche aux jeunes de se désintéresser de la politique, de ne pas suffisamment s'engager. Mais, dès lors...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Maillot :

...l'un des plus inégalitaires de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), alors que les différentes réformes du bac et l'instauration de Parcoursup rendent de plus en plus compliqué un accès démocratisé aux études supérieures, les étudiantes et les étudiants qui parviennent à franchir tous ces obstacles plongent, pour nombre d'entre eux, dans la précarité. Face à cette jeunesse que l'on célèbre, que l'on cite souvent en exemple, qui nous oblige par son engagement, sommes-nous vraiment à la hauteur ? En France, 20 % des étudiants vivent sous le seuil de pauvreté. Mais la précarité est bien plus étendue que ne le laisse penser ce simple chiffre. La crise de la covid-19 a agi comme un révélateur des failles d'un système de bourses à bout de souffle, incapable d'assurer l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Saint-Huile :

J'ajouterai une chose simple. J'entends qu'un tel dispositif serait trop compliqué et qu'il emporterait certaines conséquences. Or, quand il s'est agi d'instaurer la ristourne sur le prix du carburant, le Gouvernement et la majorité n'y ont pas adjoint un quelconque barème pour n'y rendre éligibles que les personnes jugées suffisamment pauvres. Et on parle ici de manger et de notre jeunesse !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Parmentier :

Notre jeunesse souffre et continue de souffrir. La crise du covid-19 a aggravé ses difficultés économiques, s'agissant aussi bien de leurs possibilités pour se loger que de leur accès à une alimentation suffisante. Depuis, les files d'étudiants devant les banques alimentaires ne désemplissent pas. Elles crèvent le cœur et sont une honte pour notre société !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Parmentier :

...2020, 43 % des étudiants ont renoncé à un repas quotidien pour des raisons financières. Les témoignages affluent sur les réseaux sociaux : ils sont souvent poignants. Plus de deux étudiants sur cinq ne mangent pas à leur faim parce qu'ils n'en ont pas les moyens. Le statut d'étudiant est l'un des plus précaires. Nous devons lutter contre cette injustice. Il est indispensable de permettre à notre jeunesse d'accéder à une alimentation adéquate, suffisante et à un tarif décent. Le repas à 1 euro dans les restaurants des Crous, instauré par le Gouvernement pour les étudiants boursiers, était nécessaire : l'affluence qui a suivi cette mesure en est un témoignage éloquent. Nous devons bien sûr pérenniser celle-ci en l'inscrivant dans le marbre de la loi, afin de faire échec à toute politique de casse ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Parmentier :

...amment à ces étudiants rattachés à un foyer fiscal dont les revenus annuels se situent un peu au-dessus du seuil de 33 100 euros. Dans leur cas, ni le statut de boursier ni les difficultés financières graves ne sont reconnus par le Crous. Le Rassemblement national soutient donc cette proposition de loi, telle qu'elle a été présentée en commission, car elle constituerait un progrès social pour la jeunesse étudiante.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLouis Boyard :

Finalement, vous vous comportez avec les étudiants comme vous vous comportez avec les retraités. Vous demandez à des familles qui n'en ont pas les moyens de financer la jeunesse ou le grand âge. Vous vous refusez à passer d'une solidarité familiale à une solidarité nationale, parce que cela impliquerait de faire payer les familles riches et cela vous est insupportable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLouis Boyard :

...ntrerez dans votre amphithéâtre, regardez-vous les uns et les autres. Regardez-vous et rendez-vous compte que chaque étudiant dans cette salle est comme vous. Vous vivez tous avec moins de 973 euros par mois et vous n'en êtes pas responsables. Rendez-vous compte que Macron et ses députés ne changeront rien à vos vies. Rendez-vous compte que vous êtes plus nombreux qu'eux et que chaque fois que la jeunesse est sortie dans la rue, elle a été la bascule qui a réussi à changer les choses. Soyez solidaires, soyez unis : c'est votre seule force !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Mette :

Je souhaite tout d'abord remercier le groupe Socialistes et apparentés de nous donner l'occasion de braquer quelques instants le projecteur sur notre jeunesse, nos étudiants, alors qu'en cette période nos débats sont plus focalisés sur leur lointain avenir que sur leurs difficultés actuelles. Et pourtant cette jeunesse, des difficultés, elle en a connu et elle en connaît encore. Nous en avons tous conscience, les années de crise covid ont particulièrement touché les étudiants, qui ont souffert plus que tout autre de l'éloignement et du manque de lien ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Falcon :

Les étudiants français se trouvent dans une grande précarité. La crise sanitaire a été un point de bascule pour une jeunesse qui a été sacrifiée : tous les secteurs pourvoyeurs de jobs étudiants ont fait l'objet de fermetures administratives, privant durablement un pan entier de la jeunesse de sources complémentaires de revenus. Les étudiants sont actuellement confrontés à une inflation terrible, qui les fragilise encore davantage, au point que 56 % d'entre eux affirment ne pas manger à leur faim. En 2020, 43 % des ét...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Parmentier :

Le présent amendement vise à réécrire l'article 1er afin que le tarif d'un repas distribué par un Crous ne puisse être supérieur à 2 euros, et à 1 euro pour les étudiants boursiers ou en situation de précarité identifiés par le réseau des œuvres universitaires. Il est fondamental de soutenir notre jeunesse qui fait face, dans une proportion importante, à une précarité alimentaire réelle. À juste titre, cette proposition de loi rappelle qu'en 2020, 43 % des étudiants ont renoncé à un repas dans la journée pour des raisons financières. Cette situation alarmante implique d'assurer l'accès à une restauration financièrement abordable à l'ensemble des étudiants. Cependant, en raison des différences de s...