Interventions sur "eau"

13 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrille Isaac-Sibille :

...re guerre mondiale a ensuite, inévitablement, provoqué une diminution de notre population. Alors qu'entre les deux guerres, nos voisins européens, britanniques et allemands, ont connu une expansion de leur population, celle de la France a stagné en raison de politiques protectionnistes et d'une asthénie économique. Ce n'est qu'à l'issue de la seconde guerre mondiale que la France a connu un renouveau et un dynamisme démographiques, la plaçant au deuxième rang des pays les plus peuplés de l'Union européenne – après l'Allemagne – grâce à d'ambitieuses politiques familiales. Ces deux dernières décennies, notre pays a connu une réelle dynamique démographique. Mais que constatons-nous aujourd'hui ? Une baisse de la natalité. Alors que notre taux de fécondité était seulement de 1,66 enfant par fem...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain David :

...surpris de la malice qui consiste à programmer ce débat lors de notre semaine de contrôle, alors que les discussions sur la réforme des retraites ont animé notre hémicycle et se poursuivent désormais chez nos collègues sénateurs. Est-il de bon ton de vouloir justifier cette régression sociale et l'allongement de la durée de cotisation en évoquant l'alourdissement supposément insupportable du fardeau des retraites, et le vieillissement supposément inquiétant de la population ? C'est passer un peu rapidement sur les très nombreux leviers d'une politique démographique. Ainsi, dans notre pays, carrefour géographique et creuset de la tradition d'accueil, le solde migratoire reste une chance malgré les débats nauséabonds. Il y a aussi le taux de mortalité qui, malgré les progrès de la médecine, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrielle Chatelain :

On sait que les politiques actuelles nous conduisent vers un monde où les catastrophes naturelles seront plus fréquentes, l'eau plus rare, où il n'y aura presque plus de neige, où la biodiversité s'effondre – dans un monde où tout devient incertain. Peut-on s'étonner que les jeunes générations, touchées par l'éco-anxiété, phénomène désormais reconnu, hésitent à former des projets de parentalité ? Choisir d'avoir un enfant, c'est croire en l'avenir. Notre première responsabilité est de rendre cet avenir possible. Dans la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJiovanny William :

Les membres du groupe Gauche démocrate et républicaine sont lucides sur le fait que la baisse démographique en France n'est ni un problème nouveau ni une situation que nos politiques auraient ignorée, depuis plus d'un demi-siècle. Ce n'est pas non plus un fardeau dont nous aurions hérité. J'insiste sur ce dernier point, car un héritage supposerait une part de passivité et d'erreur de notre part. Tout d'abord, je souhaite couper court à toute idéologie visant essentiellement à répondre à la question démographique par la natalité. Arrêtons d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

...ine de suivre la vague générale, ou vaut-il mieux aider les pays du Sud à dominer leur mal-développement, à améliorer le sort des femmes et à ainsi maîtriser une fécondité pour l'heure galopante ? En ce qui me concerne, les réponses à ces questions relèvent du simple bon sens, nourri par le spectacle que nous offrent chaque jour les boat people tentant de fuir le dénuement et la misère sur des bateaux surchargés. À sa propre échelle, la population française connaît le même type d'évolution que la population mondiale : elle comptait 40 millions de personnes en 1900, 52 millions en 1966, 60 millions en 1998 et en compte 68 millions actuellement. Jusqu'où faudrait-il aller pour apaiser les angoisses : 80 millions, 100 millions ? Et après ? La solution réside pour nous dans l'assainissement des ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Ardouin :

...r un souffle à la natalité ? Cette question ne peut être décorrélée de la place faite aux femmes dans notre modèle économique. Il ne nous revient pas, chers collègues, d'énoncer une injonction à la maternité. Nous devons apporter des solutions concrètes pour que la naissance d'un enfant ait le moins possible de conséquences négatives sur les jeunes parents et singulièrement sur les femmes. Pour beaucoup de nos compatriotes, avoir un enfant en 2023 signifie malheureusement mettre ses études ou sa carrière entre parenthèses, avec des conséquences sur l'avenir. Depuis plusieurs années, les pouvoirs publics cherchent à compenser ce phénomène, qui n'a rien d'irréversible. Nous avons créé un index de l'égalité professionnelle dans les entreprises employant moins de cinquante salariés pour observer...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Parmentier :

...a dynamique de la natalité, en pratique, il a fait l'inverse. Durant les quinquennats Hollande et Macron, la famille n'a jamais autant souffert. Elle est devenue tout sauf une priorité. La réduction de la prime naissance et la fin de l'universalité des allocations familiales ont été des fautes lourdes. Les tout récents débats sur les retraites et l'injustice faite aux mères de famille, ont de nouveau montré, s'il en était besoin, que la natalité n'est toujours qu'une variable d'ajustement pour ce gouvernement. La seule solution que préconise Emmanuel Macron est de faire reposer notre natalité sur l'immigration. C'est un choix politique auquel nous nous opposons. Nous devons nous donner les moyens de promouvoir une véritable politique de natalité en France. C'est une vision à long terme, un c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

…bien qu'il soit à son plus bas niveau depuis la fin de la deuxième guerre mondiale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

...de régression sociale que le Gouvernement ainsi que les gouvernements précédents ont sciemment organisée. Elle découle de la dégradation des services publics de la petite enfance, de la santé, de l'éducation nationale. Les maternités de proximité ferment et les femmes doivent faire des kilomètres pour accoucher, quand elles n'accouchent pas sur le bord de la route. Elle résulte de la perte du niveau de vie : stagnation des salaires, gel du point d'indice de la fonction publique, crise du logement, appauvrissement des familles qui hésitent à avoir des enfants. Les allocations familiales ne sont même plus universelles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

Cette situation a des conséquences économiques et sociales, et des effets sur le système scolaire, sur la santé, mais aussi sur le système des retraites, malgré ce que certains pensent. En effet, il y a bien un lien entre la retraite par répartition et la démographie, n'en déplaise à Mme Rousseau qui n'est pas là mais qui affirme que les utérus ne sont pas la variable d'ajustement, pour reprendre son expression. Pourtant, sans bébé, sans adolescent, sans jeune entrepreneur, sans travailleur indépendant, sans salarié, sans artiste, etc., il n'y a pas de retraite par répartition ; c'est vital. Si rien n'est fait, le risque est de voir le PIB s'effondrer ainsi, qu'à terme, notre État provide...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Petit :

Les récents débats sur notre système de retraite par répartition, qui repose sur une forte solidarité entre générations, nous ont donné l'occasion de mesurer l'importance de la démographie. Or la natalité recule en Europe, notamment en France où elle a atteint son plus bas niveau depuis soixante-dix ans. Pour compléter votre liste des facteurs explicatifs de cette baisse, monsieur le ministre, je citerais ceux-ci : meilleur accès aux soins et à la contraception ; éducation ; difficile articulation entre parentalité et travail ; poids de la charge mentale ; inégalités d'accès aux modes de garde ; augmentation du prix de l'immobilier ; crise sanitaire des deux dernières an...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain David :

Au mois de mai 2021, le haut-commissariat au plan a publié une note dans laquelle était proposé un pacte national pour la démographie reposant sur deux piliers : avoir plus d'enfants et mieux accueillir des personnes venant d'autres pays. Dans ce document, on peut lire que notre « modèle social repose, pour beaucoup, sur la solidarité entre les générations » pour le financement de notre système par répartition des retraites et même pour le financement de l'action sociale et de tous les services publics. Développant une approche assez pessimiste, les auteurs estimaient que notre dynamique démographique montre des signes préoccupants d'un dérèglement. L'indice de fécondité se tasse, passant de 2,02 enfant...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

Je tiens tout d'abord à remercier le groupe Démocrate d'avoir demandé l'inscription à l'ordre du jour de ce débat sur les conséquences de la baisse démographique en France et les politiques à mettre en œuvre pour y remédier. La parution des chiffres de la natalité, qui a atteint son niveau le plus bas depuis 1946, a suscité parmi nous de vives interrogations et inquiétudes. Cette baisse de la natalité coïncide très exactement avec la remise en cause de la politique familiale que nous observons depuis une dizaine d'années. Je pense aux atteintes portées aux allocations familiales, au congé parental ou au quotient familial. Pourtant – et c'est ce qui est grave – la politique famili...