Interventions sur "délit"

7 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNaïma Moutchou, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

...r son chien, on l'accuse d'avoir la rage ! Je vous rappellerai donc la réalité de ma proposition. Les peines planchers de 2007 s'inscrivaient dans une politique pénale globale, massive, de lutte contre la récidive. Celle-ci concernait tant les majeurs que les mineurs et prévoyait ainsi la levée de l'excuse de minorité – ce qui avait suscité une importante polémique ; elle s'appliquait à tous les délits et crimes punis de plus de trois ans d'emprisonnement, c'est-à-dire plusieurs milliers d'infractions, la quasi-totalité du code pénal. En outre, les peines planchers étaient sévères et allaient jusqu'à quinze ans d'emprisonnement. Elles ont ainsi bien peu en commun avec le contenu de l'article 1er , tant par leur philosophie que pour ce qui concerne leur champ d'application et les peines concern...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNaïma Moutchou, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Dans le même esprit, c'est bien notre majorité qui a étendu le champ de la peine complémentaire obligatoire – c'est-à-dire automatique – d'inéligibilité pour les auteurs d'une série de crimes et de délits, dont la quotité peut atteindre dix ans : ce n'est pas une petite peine. Une proposition de loi de Mme Bergé et M. Houlié, cosignée par les membres du groupe Renaissance, prévoit d'ailleurs d'étendre encore ce dispositif. Comment s'opposer à l'article 1er du présent texte, quand on soutient une peine d'inéligibilité automatique de dix ans ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...s bancs de la gauche et de l'extrême gauche nous objectent leur inefficacité, comme vous, monsieur le ministre. Cependant, il y a une cause à ce manque d'efficacité : lorsque les peines planchers étaient en vigueur, les juges ont largement usé de leur pouvoir de dérogation, en prononçant de moins en moins souvent des peines automatiques qu'ils estimaient inadaptées, en particulier pour les petits délits. Nous sommes donc bien en peine de juger l'efficacité, réelle ou supposée, de telles peines. Il est vrai que leur rétablissement relève de l'affichage politique : il s'agit de faire montre de volonté et de fermeté. Encore une fois, en politique, les symboles comptent. Il est essentiel de manifester notre solidarité et notre soutien envers ceux qui nous protègent – policiers et gendarmes –, et e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulie Lechanteux :

Il faut arrêter la politique politicienne ! L'intérêt des Français, ici leur sécurité, doit être la priorité. Nous n'avons rien inventé : 81 % d'entre eux estiment que la justice est trop laxiste. En effet, les condamnations prononcées sont bien trop faibles, voire ridicules, au regard des délits et des crimes commis. Prenons l'exemple des treize jeunes qui ont agressé des policiers et les ont brûlés au cocktail Molotov, à Viry-Châtillon : huit, je dis bien huit, ont été acquittés. Rendez-vous compte ! Cela signifie qu'en France, on peut lancer des cocktails Molotov sur les forces de l'ordre en toute impunité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulie Lechanteux :

...s de violence. Il faut se préoccuper d'abord et avant tout de protéger les personnes agressées. Comme le porte-parole du Syndicat indépendant des commissaires de police, qu'il faudrait peut-être écouter, l'a très justement dit en audition, certains magistrats baignent dans une culture de laxisme. Il est donc nécessaire de rétablir les peines planchers. Le texte vise à les restaurer pour certains délits seulement, or elles sont nécessaires pour tous les délits, tous les crimes, comme c'était le cas auparavant. Les peines de prison ont un effet dissuasif et elles neutralisent les individus dangereux pour la société. Ce que la NUPES et la majorité présidentielle proposent, main dans la main, c'est de laisser les délinquants en liberté. Chers collègues, il faudrait se souvenir que le devoir de l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Pradal :

Il vise à compléter l'article 1er en ajoutant trois infractions à la liste de celles prévues par le dispositif, afin d'améliorer ce dernier. La première concerne les violences commises sur les familles des personnes visées, afin que la récidive ne fasse pas des familles les victimes de dommages malheureusement collatéraux. La seconde élargit le champ au délit d'embuscade commis contre des membres des forces de l'ordre. La dernière inclut les violences commises avec usage ou menace d'une arme, en bande organisée, dans le cadre d'un guet-apens. Nous estimons logique et légitime d'ajouter ces trois infractions au dispositif prévu à l'article 1er .

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

... fondement de ses institutions et en agressant ses plus éminents représentants. Vous avez été assez caricatural en évoquant l'AAH, monsieur le garde des sceaux. Chaque collectivité, y compris une commune, doit avoir la possibilité de suspendre les prestations qu'elle distribue. Chacun doit assumer la portée de ses actes, parce que lorsque l'on agresse quelqu'un ou lorsque l'on commet ce genre de délit, cela a un coût pour notre système de justice, pour nos collectivités, pour nos forces de l'ordre. À un moment donné, si l'on veut sortir de la spirale de la perte d'autorité dans laquelle est prise la France depuis une dizaine d'années, il faut rétablir ce type de repères.